16 mars 2008
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Et les médias en profitent pour dire ce qui leur convient!
Chantal Sébire a vivement réagi aux propos de Christine Boutin. Elle a exactement exprimé ce que je pensais, sans
oser le dire : qu’elle-même vive durant 24 h une douleur si puissante...et nous en reparlerons.
Si lundi prochain, sa demande est déboutée, Chantal ne fera pas appel car elle a perdu confiance en la justice de
notre pays.
Lire sur 20 Minutes, ici :
Elle ira voir ailleurs en déplorant que la France ne se sente pas concernée par sa souffrance. En tant qu’
enseignante, elle précise avoir toujours œuvré pour la République et se sent trahie dans ses engagements. Comme je la comprends et la soutiens !
D’autre part, elle met en cause les médias sur les fausses
informations qu’ils diffusent !
Je l’ai entendue en direct aujourd’hui sur France 5, dans l’émission de Paul Amar, Revu et corrigé. Et comme par hasard, je n’ai pu retrouver ses propos sur le net. M.Amar semblait par ailleurs plus qu’embarrassé... Nous attendons les actes de
contrition des journalistes officiels qui ne cessent de se mettre en avant en rejetant le manque de vérifications de ces amateurs qui osent publier de l’information sur la toile. Chantal se
demande même pourquoi les dépêches de l’AFP sont déformées à la source et ne correspondent pas aux communications réellement
exprimées.
Tous les médias annoncent que Chantal refuse de se rendre à l’Hôpital
Necker pour consulter la commission des pontes déléguée par le gouvernement.
Or, Mme Sébire a accepté le rendez-vous mais il se trouve que son œil le plus atteint
pisse le sang toutes les deux heures et qu’il lui est formellement déconseillé de se déplacer dans cet état. Elle insiste d’autre part sur le fait que les cinq médecins qui la suivent dans sa
région et ont posé leur diagnostic ne sont peut-être pas plus incompétents que les « délégués parisiens ». En effet, pourquoi, une fois de plus, la parole des professionnels du nombril
de la France serait-elle plus valable que celle des provinciaux ?
Une fois de plus, j’ai honte des réactions de nos responsables politiques, de nos
représentants de la médecine comme de la justice, comme de nos médias et si mes moyens me le permettaient, je partirais immédiatement en Suisse ou en Hollande afin d’être entendue, de vivre mieux
et de souffrir moins.
Pour soutenir l’association Suisse qui agit :
J’attends impatiemment demain pour connaître la décision de justice. Mais je ne crois pas
que nous aurons de surprise.
Chantal, je suis avec vous de
tout cœur. D’abord pour vous-même, ensuite pour tous ceux qui n’osent parler.
Voir Articles 1, ici
3, ici
et 4, ici.
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