Je me doutais bien que la mort de Chantal Sébire allait provoquer un tollé.
Le parquet de Dijon a ouvert une enquête pour « incitation au suicide ».
Pour vous informer, voir sur RUE 89, ici :
Je cauchemarde. Alors que Chantal réclamait la mort pour ne plus souffrir, nous en sommes aujourd'hui à vouloir faire croire qu'elle était sous influence et a été poussée par des êtres maléfiques
qui se complairaient dans le culte du suicide.
Quand je vous ai parlé de l'émission de M6 sur l'Association Dignitas, j'avais bien prévu les conséquences de cette diffusion d'un documentaire "orienté".
Comme dans toute association, au sein de l'ADMD, les prises de position se sont accentuées.
L'avocat de Chantal, Me Gilles Antonowicz a préféré démissionner alors que Claude Hury a, elle, soutenu Dignitas,voir ici.
Toujours une question d'extrêmes.
En tant que militante de l'ADMD, je ne me place pas dans ces polarités.
Mais je reste convaincue qu'il est nécessaire d'obtenir un moyen de mettre fin à des douleurs insupportables ou à une « vie végétative » si la personne le désire.
Je ne me prononce pas aujourd'hui sur la réaction de Me Antonowicz, mais je me demande tout de même si ce n'est pas la crainte d'être mis au pilori qui a motivé son
choix.
Je pense qu'une fois de plus, dans « l'affaire Chantal Sébire », les acteurs impliqués préfèrent fuir
leurs responsabilités, voire subir les pressions gouvernementales, plutôt que prendre des risques susceptibles de nuire à leur vie politique ou professionnelle.
A l'Ouest, rien de nouveau!
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