En réponse à un article de Roger Felts sur son blog,ici, je me répands sur la difficulté d'être demi-juif.
Sur l'identité juive, voir ici.
Comme votre article me confirme l'angoisse actuelle dans la diaspora engendrée par l'attitude extrémiste de l'état d'Israël!
Ce sujet me met franchement mal à l'aise car il n’est pas aisé d’être juge et partie.
Pourquoi amalgamer systématiquement le pouvoir capitaliste avec la communauté juive et la gauche populaire avec la communauté musulmane ?
Ce qui est très lourd à porter pour un israélite, c'est de subir au quotidien des attaques qui ne représentent pas grand-chose pour l’individu lambda et ne sont que le résultat de luttes animales réactivées par des chefs aveuglés par un pouvoir qui les place dans une toute-puissance absolue.
Tous les juifs n'adhèrent pas à la politique sioniste d'Israël, mais une ambiguïté demeure : oui comment faire en sorte que cet état existe sans conditions ?
Tous les juifs ne sont pas riches et ceux qui rament au quotidien pour subsister se sentent doublement agressés. Il existait des Juifs pauvres durant l’Holocauste...et il en existe toujours !
Tous les juifs ne sont pas croyants ni pratiquants, mais ils sont tous concernés quand on les rejette simplement sur leur nom. Au nom de qui ? Au nom de Dieu ou du besoin instinctif pour l’homme de dominer ?
Certes, quand on voit les patronymes de ceux qui ont « réussi », financièrement comme intellectuellement, on peut se poser des questions sur leurs origines. Mais cette idée de mainmise sur le Capital par la Juiverie me rappelle trop les théories fascistes qui ont eu tant de succès il y a finalement peu de temps...
Qui peut prouver que seul l’argent gouverne le monde ?
La réflexion, la culture, la création, en bref l’esprit ne seraient-il pas au-dessus ?
De toute façon, personne ne changera l’esprit animal qui existe entre la majorité des hommes, quel qu’en soit le prétexte.
Comment calmer ce climat haineux et ne pas le laisser diffuser dans le monde ?
Je déplore amplement le manque d’engagement actuel des intellectuels juifs français qui préfèrent vendre des livres plutôt que de se mouiller dans une action plus efficace.
Je revendique au nom des citoyens sans pouvoir, sans religion, sans croyance, le droit à la paix entre les peuples, quelles que soient leurs origines et leurs croyances.