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1 avril 2009 3 01 /04 /avril /2009 18:16

Suite à mes articles sur le film

La Journée de la Jupe, 1 et 2 , Rosy m'a transmis ses réflexions sur les actions merveilleuses de certaines municipalités pour aider à résoudre "les problèmes de la jeunesse marginalisée dans les técis de banlieue".

Je ne m'étendrai pas sur les productions de Bégaudeau (livre et film) que je trouve nulles, mais plutôt sur ce que font les pouvoirs en place.
La droite UMP réprime à mort en multipliant les gardes à vue pour n'importe quelle broutille. Mais que fait-elle  pour la prévention de la délinquance si ce n'est de compter et enregistrer le nombre de petits délits en tous genres? Que fait-elle pour l'éducation si ce n'est supprimer des postes d'enseignants et amplifier l'enseignement au rabais? Plus l'état prétend "intégrer" les enfants différents, plus il supprime les moyens néessaires à cet ambitieux projet: restrictions des enseignants spécialisés (RASED), prise en charge des élève en difficultés par les maîtres ordinaires déjà submergés de paperasserie et de "cas" insolubles, fusions d'établissements pour limiter le nombre de chefs d'établissements, etc...?
N'observant moi-même aucune obédience politique, vous pourrez vérifier par vous-mêmes sur tous les sites de Syndicats d'enseignants
:
SNUipp-FSU,  SE-Unsa, et  Sgen-CFDT, Sud Education, FO et leurs confrères du secondaire.

Quant à la gauche, se contente-t-elle de verser quelques larmes sur la douleur de ces pauvres chérubins malmenés ?

Que ce soit à Montreuil-sous-Bois (93) ou à Champigny-sur-Marne (94) l'attatitude démagogique et le soutien apportés à la jeunesse en dérive me semblent excuser, voire cautionner, ses comportements déviants.

Alors, en ce qui me concerne, je tire mon chapeau à
Jean-Paul Lilienfeld qui a réalisé "La Journée de la Jupe" car pour une fois, quelqu'un a enfin osé montrer  les états d'âme des enseignants qui sont chaque jour confrontés à une violence difficile à imaginer quand on n'est pas sur le terrain.
Et la belle Isabelle semble si convaincue et tellemnt convaincante!
J'adore le moment où, le revolver à la main, elle assaille ses élèves de questions du type: " Quel était le véritable nom de Molière? Vous ne savez pas? Répétez: Jean-Baptiste Poquelin"! Car la prof semble là défouler toute la hargne qu'elle a accumulée depuis si longtemps en s'attachant à un détail qui n'a finalement pas tant d'importance pour l'avenir de la littérature!

Pour voir un succulent extrait
voici un lien sur Daily Motion car en ce moment j'ai pas mal de difficultés à publier mes articles comme je le souhaiterais.

Je laisse donc la parole à Rosy.



L'accumulation des problèmes (réels et fort bien dénoncés) nuit un peu au film, cela provoque une dramatisation excessive qui brouille le jugement. 
Lorsqu'ai vu "Entre les Murs" j'avais déjà eu cette impression que tout ces jeunes ensemble c'était un peu comme une bombe prête à sauter sur tout et n'importe quoi, n'importe comment. De l'énergie pure sans canalisation. Un torrent prêt à déferler. Il n'y a pas de civilisation là dedans, c'est de l'énergie laissée à l'état brut..

Après  "Entre les murs", "la Jupe" des jeunes  ont parait-il protesté quant à  l'image négative que ces films donnaient constamment de la banlieue et d'eux-mêmes. Or, hier soir je suis allée voir : 

L'association CinéVie, qui travaille dans le quartier notamment avec des adolescents, sur la production de courts métrages, organise une projection au Méliès lundi 30 mars à 20h, entrée gratuite !



Pour visionner les deux courts-métrages, allez sur le Site Cinevie.

Naïvement, je pensais voir qq chose d'un peu positif, tourné vers du constructif. Mais de quoi était-il question ? de tunes, de baises, et de violence. Et pas pour dénoncer (ou alors je ne comprends rien à rien !) disons, au minimum, pour donner à voir, au milieu de jeunes qui clamaient tellement leur enthousiasme (la plupart des acteurs étaient des jeunes du quartier) que tout dialogue était inaudible.
En fait, mon sentiment a été d'une complaisance certaine et tout au long, je n'ai pu m'empêcher de faire un rapprochement avec l'attitude envers le mondialisme, la dérégulation. des décennies précédentes.
D'un côté des gens s'enrichissaient honteusement, d'un autre de plus en plus de gens souffraient sans être entendus, et des voix s'élevaient pour prédire un désastre en train d'émerger. Mais ces voix là alors étaient des cassandres, des ringards qui ne comprenaient rien au progrès, etc.... La gauche toute entière, culpabilisée, allait  dans le sens du vent sans oublier toutefois de se servir au passage !
Et bien j'avais cette même impression avec ce film sur la vie d'une cité. La complaisance ici en encore. Au nom de grands principes, il faudrait tout accepter, c'est la vitalité des banlieues qui s'exprime, ces jeunes renouvellent les modes de vie, apportent du sang neuf (tu parles, là il versé à et en terre !!). Seulement, quand des imprudents se hasardent à émettre quelques doutes sur la validité des choix, on est ringard, on ne comprend rien ! 
Jusqu'au moment où tout lâchera  (voir "la jupe") ?
On file de l'argent à un sale film alors qu'il pouvait très bien être question des jeunes qui cherchent en vain du travail, un logement, un sujet qui dénoncent les difficultés, les obstacles qu'ils rencontrent, parler des jeunes qui essaient de monter et se battent pour réaliser un projet malgré les nombreux bâtons dans les roues. Ca existe !
Ben non, la tune, la baise, la mort. Et qu'on ne vienne pas me dire que c'était pour dénoncer, il suffisait d' entendre les clameurs enthousiastes de la salle.
On marche sur le tête ! Et ça m'irrite profondément !
Bon ce sera tout !
Amicalement - RMM



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commentaires

K
Oui tu as surement raison Alice en disant que le film de Cantet plait surtout à ceux qui n'enseignent pas. Je portais sur ces deux films un regard de spectateur "naif" et non pas un regard d'enseignant (que je ne suis pas !)  En revanche permettez-moi (à toi et la printanière Verdoyante) d'insister sur les différences entre ces deux films (je crois avoir besoin d'éclairage). A priori, le principal défaut de "Entre les murs" est qu'il repose sur une vision erronée de la vie d'une classe. De plus, le professeur (notre cher Bégaudeau) semble incarner une position démagogique et fausse.  J'aimerais savoir ce qui pour vous relève d'une vision plus juste de la vie de professeur dans "la journée de la jupe"... Hormis le coté cathartique que parait provoquer la situation de prise d'otage.  Peut-être que faire un film sur l'enseignement est tout simplement impossible...
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L
C’est amusant de voir comme Cantet et Lilienfield divisent l’opinion... Je n’ai rencontré, en effet, que des gens qui louent l’un et condamnent l’autre – ou inversement. <br /> Et moi la première ! <br /> Contrairement à Kévin, j’ai trouvé « Entre les Murs » (le film) la-men-ta-ble, ennuyeux et complaisant. Pas de volonté moralisatrice ?? Si Kévin ne l’a « pas senti » [sic], je crains de devoir diagnostiquer chez lui une défaillance de l’appendice nasal... Le spectateur n’est-il pas censé pleurer à chaudes larmes sur le pauvre petit élève qui a fini par être exclu du collège après des années d’efforts pour perturber les cours et terroriser ses camarades ? C’est affreux, comprenez-vous, il va être renvoyé au pays. Ca fait seulement quinze ans qu’on lui dit ce qui va lui arriver s’il continue ses conneries, mais lui il continue. Et il est tout fier. Sauf quand il finit par obtenir ce qu’il semble, somme toute, avoir réclamé à cor et à cris. Mais ce drame aurait pu être évité. Si on avait daigné suivre la voie lumineuse que nous montrait son prof principal, l’élève aurait pu échapper éternellement à la sanction dont on le menaçait depuis toujours. Seulement voilà : la communauté éducative a sévi, lasse d’écouter le messie des démagos... Le personnage de Bégaudeau n’est rien moins qu’un Zorro qui sauverait le monde si ses vilains collègues ne lui mettaient pas des bâtons dans les roues. Au moins, lui, c’est un prof cool, à l’écoute de ses élèves – sauf qu’ils n’ont rien à dire, mais c’est pas grave, on va les écouter quand même... faut dire qu’on n’a que ça à faire, vu qu’il est impossible de faire un cours de français. L’imparfait du subjonctif, ça sert à rien ? Ouais, bon, c’est vrai, ça sert à rien, alors je vais plutôt vous laisser parler de ce que vous voulez, comme ça vous quitterez l’école dans le même état que vous y êtes entrés. C’aurait été dommage que vous appreniez quelque chose, hein ? Faudrait pas vous traumatiser en vous faisant découvrir qu’il existe autre chose que la téci, le mascara et le R&B.<br /> Moi, quand je vois les élèves du film de Cantet, je n’ai qu’une envie : les prendre tous en otage, et leur prof avec, pour qu’ils puissent enfin avoir un cours avec quelque chose dedans !!!<br />  <br /> La Verdoyante, professeur de français et de grec ancien à Mantes-la-Jolie (parce qu’il existe encore des élèves qui aiment apprendre des choses, si si, j’vous jure)<br />  
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A
<br /> <br /> Merci La Verdoyante pour ce soutien très censé!<br /> Personnellement, je ne suis pas allée voir "Entre les Murs" de Cantet car j'avais déjà reçu ma dose de bons sentiments avec le bouquin de Bégaudeau! J'ai lu par ailleurs sur de nombreux magazines<br /> que la majorioté des profs avaient détesté "Entre les murs" pour les mêmes raisons que vous.<br /> A ce jour, les seules personnes qui semblent l'avoir apprécié ne sont en général pas dans une classe au quotidien. On peut toujours rêver, mais est-ce bien constructif quand il s'agit de tenter<br /> de faire prendre conscience aux spectateurs-citoyens de la gravité de la situation ?<br /> <br /> <br /> <br />
K
D'abord, je ne comprends pas très bien la haine que génère le film de Laurent Cantet (et non pas Bégaudeau qui lui, je peux le comprendre, peut agacer). "Entre les murs" montre un enseignant face à une classe difficile. Cet enseignant réagit aux aléas de cette classe plutôt agitée en adoptant des postures (des positions) qu'il estime légitimes (ou en tout cas les mieux adaptées). C'est ce que Cantet nous montre. Donc libre à nous d'adhérer ou non à ce personnage. Il n'y a pas une volonté moralisatrice qui consisterait à dire "voilà ce qu'il faut faire"(je ne l'ai pas senti). Ce film relèverait plus de la description des pratiques d'un enseignant (avec ses particularités certes) que d'une prise de position idéologique. Le spectateur reste libre devant le film.Ce n'est pas le cas avec "La journée de la jupe". Il y a un volonté démonstrative et moralisatrice à travers une dramatisation outrancière qui fait du spectateur le prisonnier d'une situation extrême. En effet, la situation décrite dans le film de Lilienfield repose sur un acte de folie (la prise en otage d'une classe) qui ne génère qu'une exacerbation de tous les sentiments. Comme si seule la mise en place d'un tel dispositif légitimait l'expression des ressentis du professeur. Nous ne sommes plus dans l'ordinaire mais dans l'extraordinaire. Evidemment, les thèmes abordés appartiennent à une réalité scolaire et sociale effective. Mais ils obéissent tous au registre de la condamnation (ils sont choisis pour) et revêtent donc ce désagréable sentiment d'une morale que le personnage de Sonia Bergerac est chargé de transmettre au spectateur.Ce qui m'inquiète le plus avec ce genre de film, c'est sa réception. On ne peut qu'adhérer aux revendications du personnage d'Adjani et par là, on peut être amené à condamner ces jeunes de cités qui parait-il (dixit Bergerac) "ne saisissent pas la chance offerte par l'école en France alors que leurs parents ont travaillé dur". Alors l'exemple de Rosy est pour effectivement rajouter à cette condamnation. Je travaille moi-même comme assistant d'éducation dans un lycée et je constate moi aussi le manque d'intérêt pour les choses politiques ou culturelles chez certains lycéens (pas forcément de cités !). Est-il pour autant judicieux de construire un film (donc un objet voué à une reception conséquente) sur l'unique motif d'un jugement purement négatif qui de surcroit s'inscrit dans une situation assez invraissembable? Si certains (comme sur ton blog) semblent suffisament éveillés pour percevoir (et reconnaitre) la quantité désespérante de problèmes soulevés par le film (manque de moyens pour l'école, parcage dans des ghettos des populations pauvres ou difficiles, domination écrasante des médias, solutions sociales inexistantes...), je m'inquiète de ceux qui n'attendent qu'une chose : dire à quel point l'immigré en France est inadapté, source de problèmes et qu'il ne saisit pas cette "formidable" chance que lui offre la France de Sarkozy.   Je ne critique donc pas la volonté de Lilienfield de se placer sur l'échiquier politique. c'est tout à son honneur. Le cinéma politique doit évidemment exister (surtout en temps de dictature). Je crois simplement qu'il l'a fait maladroitement et que tous les thèmes qu'il aborde dans son film relèvent dans leur traitement plus du fait divers que de l'analyse véritable. Le choix de Cantet d'essayer de montrer le travail d'un enseignant sur une année me parait déjà plus pertinent et réaliste (même s'il reste critiquable...).
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A
<br /> <br /> Bon, ca semble être passé.<br /> Ma réponse plus tard...<br /> <br /> <br /> <br />
K
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A
<br /> Encore un bug?<br /> Ma réponse passera-t-elle?<br /> <br /> <br />
R
Chère Alice,                  Il va falloir que je me démène pour voir ce film (pas de TV et perdu dans la France profonde...(ce n'est pas toujours un avantage, je sais...)). Je me contenterai d'une vision plus générale de cette frange de la société appelée "banlieue". C'est qui qu'a dit: Une société se juge par le sort qu'elle réserve à ses minorités... Les états occidentaux sont des exemples assez pitoyables et l'actuel gouvernement français, toujours présent pour revendiquer la tête de liste dans tous les domaines, obtient sans conteste la meilleure place dans le pire. Enfin, sans les circonvolutions vocabulairistiques, y a pas plus tordu que le Prince et ses courtisans. Depuis deux siècles, la culture française a intégré le principe qu' Il n'y a pas de liberté sans responsabilité. Il y a aussi un autre principe à ne pas négliger: La nature a horreur du vide. L'abandon de ces trois principes sont l'origine des "problèmes des banlieues". Ce n'est pas la notion de banlieue qui pose problème, la preuve, Neuilly est parfaitement calme, beaucoup trop calme... Le problème, c'est celui de la lâcheté et du je m'en foutisme des gouvernements successifs. Jospin (malgré toutes les conneries qu'il a dites et faites depuis 2002) a eu le mérite de prendre sérieusement en main les zones de non-droits. La police de proximité commençait à faire baisser la délinquance.  Sarko ne pouvait que détruire ce qui avait été fait par la gauche, forcément!!!!!!!!!!!!!!!!! Il y a mille zone de non-droits en France, parce que la police de proximité à été retirée de ces zones pour y envoyer (très ponctuellement) des troupes de combats qui ne connaissent rien au terrain, ni à la mentalité des habitants. Mais c'est médiatique, 2'000 CRS en pleine ratonnade........ Cà fait de l'audience et l'indice de satisfaction des transfuges du FN fait monter la cote du Tsarévitch... Le Rôle d'un politicien n'est pas de résoudre les problèmes, mais de les gérer à son profit. Et Sarko le fait très bien, un vrai surdoué... En argot, un avocat, c'est un bavard..... Et parler ou agir, il faut choisir.... L'autorité démocratique française s'est retirée de certaines banlieues, c'est celle des Imams qui comble le vide, Merci à Sarko et sa clique. Le gouvernement retire des moyens, déjà très chiches, à l'éducation nationale pour instruire la jeunesse de ces zones blanches. C'est juste un peu "cul-cul" de penser pouvoir assurer l'éducation d'un enfant d'immigré de la même façon que pour un enfant de parents intégrés à la société. Lorsque les parents ignorent les règles de vie locale, il faut les en instruire en même temps que les enfants. L'immigré qui choisi la France doit le faire pour tout ce qu'elle est et aussi pour son mode de fonctionnement. Et il est inutile d'obliger les gens à rester en France s'ils ne peuvent ou ne veulent comprendre et accepter le mode de vie local.  C'est comme çà que je comprends l'immigration choisie. Celle de Sarkozy est une mystification économique dégueulasse: Il ne s'agit pas de réduire ou supprimer l'immigration illégale, il s'agit juste d'en expulser 10% par année, pour que les autres ferment leur gueule et continuent de bosser à tarif réduit et sans droits. Régulariser les sans-papiers c'est leur donner des droits (Sécurité sociale) et des devoirs (payer des impôts). Mais c'est surtout devoir leur donner des salaires décents, et çà les mandataires de Sarko n'en veulent pas. Tant et aussi longtemps que les zones de non-droits seront vues comme un problème de bandes violentes, elles resteront un argument électoral pour l'extrême droite sarkozienne. Mettre fin à cet état de fait, c'est réprimer la violence établie, bien sûr, mais c'est aussi et surtout éduquer pour prévenir. Et éduquer n'est pas réservé à une classe d'âge particulière. Je n'ai pas le programme de formation des CRS sous les yeux, mais je doute fort que ce soit le personnel de la République le mieux adapté. J'ai pas réussi à trouver une économie budgétaire de supprimer deux agents de police locale en bas de classe de salaire, pour les remplacer par 100 CRS à mi-temps, mais avec un salaire plus confortable. Il est vrai que je peine à comprendre le sens mathématique du Prince: On prend un budget avec 40 Milliards de déficit, on en rajoute 26 pour combattre la crise et on se retrouve avec un trou de 100 milliards.............. N'oublie pas, Chère Alice, que tant que l'attention des français moyens reste rivée sur les banlieues ( autres que Neuilly), elle ne voit pas ce que fait le gouvernement. Amitiés Reynald.
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A
<br /> <br /> Quand tu parles de banlieue, OK! C'est pourquoi j'ai titré mon article : LA ZONE...<br /> C'est comme quand on dit "les jeunes...de banlieue"! Ma fille a été et reste encore jeune et élevée en banlieue parisienne. Et elle n'a rien à voir avec ceux qui nous fatiguent!<br /> je dois reconnaître que la police de proximité était une bonne idée. Sauf que dans mon quartier, on manquait nettement d'effectif. Je suis même intervenue sur la prévention auprès du conseil<br /> municipal en 1996 et ai eu droit à une réponse genre:"Mais qu'est-ce que vous voulez qu'on fasse avec si peu de moyens!" A cette époque, les saccageurs<br /> destroy n'étaient pas souvent interpellés, et mon pote, pourtant blanc mais avec des locks, était em...par la BAC! le monde à<br /> l'envers!<br /> Sur l'instruction des parents, je ne te dis pas le boulot qu'on fait en ZEP! Sauf que les médias ont encore plus de pouvoir que les enseignants!<br /> J'ai connu des lieux où il y avait même des flics sympas. Mais dès qu'il y a un clash, plus personne n'assure.<br />  Au sujet de l'attention des Français, il me semblait tout de mêm qu'ils étaient très concernés par leur "pouvoir d'achat"! Car quand on flippe, il faut bien se consoler comme on peut! Et<br /> toutle monde n'est pas artiste ou penseur! Lol!<br /> <br /> <br /> <br />

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  • Passionnée par la frontière entre la norme et l’exception. Trop longtemps enseignante, j'ai rendu les armes plus tôt que prévu et je me consacre à ce que j'aime: l'écriture, les arts plastiques et les débats de société... et ça va chauffe
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