6 août 2009
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19:01
Clotilde REISS, étudiante en langue persane et culture iranienne, s'est rendue en Iran pour parachever ses connaissances sur le sujet. Elle a été emprisonnée car l'état iranien doit craindre quelques répercussions mondiales sur sa politique anti-démocratique.
Pourtant, Clotilde n'est pas journaliste! Mais son sort en est le même car elle est venue en éclaireuse!
Comment croire encore qu'au XXI ème siècle, des êtres humains puissent être incarcérés pour "délit d'opinion"? Il nous faut lutter contre tous les Etats dictatoriaux, sans différence aucune!
Cette étudiante est vraiment très jeune et c'est ignoble de l'emprisonner alors qu'elle a tout fait pour développer la culture iranienne.
AIDONS-LA!
Une pétition a été lancée par les universitaires français. D'abord publiée sur
Le Figaro, elle s'étend aujourdh'ui grâce à la blogosphère. Si je puis aider à une plus ample diffusion , je vous copie l'article que j'ai sélectionné et vous invite à signer la pétition et diffuser ces infos.
Signons la pétition pour libérer Clotilde Reiss
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3640 Signatures |
Published by clotildereiss_org on Jul 21, 2009
Category: Human Rights
Region: GLOBAL
Target: Organisations gouvernementales
Web site: http://www.clotildereiss.org
Background (Preamble):
Appel pour la libération de Clotilde Reiss
Le partage des connaissances, au-delà des frontières nationales, constitue un processus fondamental dans l’élaboration du savoir. La mobilité des étudiants et des chercheurs est garante de cette logique intellectuelle basée sur la découverte de l’autre. La coopération scientifique à un niveau international doit dès lors transcender les clivages et les crises politiques afin de répondre à cette nécessité d’échange culturel et scientifique.
Nous nous réjouissons qu’actuellement près de 2000 étudiants iraniens aient choisi la France pour poursuivre leurs études et leurs recherches dans tous les domaines, y compris en sciences sociales. Trop rares sont au contraire les étudiants et universitaires français ou non iraniens qui s’intéressent à l’Iran du passé et du présent ; le risque est de voir le pays pâtir d’une méconnaissance qui est source d’incompréhensions néfastes et de propos simplificateurs.
Nous tenons dès lors à souligner combien il est important que des étudiants et chercheurs puissent mener des études de terrain en Iran. Leur présence constitue la garantie de connaissances et de relations interculturelles solides, bénéfiques aussi bien pour le pays d’accueil que pour le pays d’origine des chercheurs. Les universitaires font un travail somme toute ordinaire mais cependant essentiel, en cherchant à connaître les cultures et les sociétés du monde.
Nous tenons à exprimer notre profonde inquiétude suite à l’arrestation de Clotilde Reiss, notre amie et collègue, détenue depuis le 1er juillet 2009 à la prison d’Evin (Téhéran). Clotilde a consacré l’entièreté de son parcours académique à l’étude de la langue persane et de la culture iranienne. Son travail l’a donc naturellement amenée à séjourner en Iran afin d’y effectuer les indispensables recherches de terrain. Après avoir soutenu son mémoire de Master portant sur l’enseignement primaire de l’histoire-géographie en Iran, elle a accepté – quoi de plus banal ? – le poste de lectrice de français que lui avait proposé l’Université d’Ispahan. Emprisonner une étudiante parce qu’elle cherche à comprendre l’Iran et la culture iranienne est absurde et va à l’encontre de l’entente mutuelle, du respect des peuples et de la paix.
Pour toutes ces raisons, nous appelons vivement à la libération de Clotilde Reiss.
Le partage des connaissances, au-delà des frontières nationales, constitue un processus fondamental dans l’élaboration du savoir. La mobilité des étudiants et des chercheurs est garante de cette logique intellectuelle basée sur la découverte de l’autre. La coopération scientifique à un niveau international doit dès lors transcender les clivages et les crises politiques afin de répondre à cette nécessité d’échange culturel et scientifique.
Nous nous réjouissons qu’actuellement près de 2000 étudiants iraniens aient choisi la France pour poursuivre leurs études et leurs recherches dans tous les domaines, y compris en sciences sociales. Trop rares sont au contraire les étudiants et universitaires français ou non iraniens qui s’intéressent à l’Iran du passé et du présent ; le risque est de voir le pays pâtir d’une méconnaissance qui est source d’incompréhensions néfastes et de propos simplificateurs.
Nous tenons dès lors à souligner combien il est important que des étudiants et chercheurs puissent mener des études de terrain en Iran. Leur présence constitue la garantie de connaissances et de relations interculturelles solides, bénéfiques aussi bien pour le pays d’accueil que pour le pays d’origine des chercheurs. Les universitaires font un travail somme toute ordinaire mais cependant essentiel, en cherchant à connaître les cultures et les sociétés du monde.
Nous tenons à exprimer notre profonde inquiétude suite à l’arrestation de Clotilde Reiss, notre amie et collègue, détenue depuis le 1er juillet 2009 à la prison d’Evin (Téhéran). Clotilde a consacré l’entièreté de son parcours académique à l’étude de la langue persane et de la culture iranienne. Son travail l’a donc naturellement amenée à séjourner en Iran afin d’y effectuer les indispensables recherches de terrain. Après avoir soutenu son mémoire de Master portant sur l’enseignement primaire de l’histoire-géographie en Iran, elle a accepté – quoi de plus banal ? – le poste de lectrice de français que lui avait proposé l’Université d’Ispahan. Emprisonner une étudiante parce qu’elle cherche à comprendre l’Iran et la culture iranienne est absurde et va à l’encontre de l’entente mutuelle, du respect des peuples et de la paix.
Pour toutes ces raisons, nous appelons vivement à la libération de Clotilde Reiss.
Petition:
Vous pouvez soutenir Clotilde REISS et exiger sa libération immédiate en signant cette pétition. Merci.