13 décembre 2010
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J'avais cru comprendre que le nouveau gouvernement allait proposer des solutions différentes dans le domaine de la pédagogie.
Je constate à ce jour que personne n'ose revenir sur la question du "pédagogisme" qui n'a pourtant jamais fait ses preuves. Pourquoi jamais aucun responsable politique ne se pose-t-il la question des résultats? Pourquoi les modèles performants venus de l'étranger ne servent-ils à rien? Pourquoi continue-t-on à s'acharner sur des méthodes inefficaces? Les premières idées pédagogistes étant issues de la gauche, je reste surprise qu'elles soient validées par la droite. Les autorités censées être concernées par le sujet seraient-elles toutes incompétentes? Mais pourquoi donc avons-nous toujours des ministres qui ne connnaissent rien au sujet? Comment n'est-il pas possible d'évoluer dans ce domaine grâce à toutes les expériences de pays qui "assurent"? Vraiment, la France devrait avoir honte de son manque à donner une instruction pour tous, quelles qu'en soit leurs origines. Car à ce jour, ceux qui n'ont plus confiance et détiennent encore quelques moyens n'osent plus placer leurs enfants dans une école publique. Ce qui revient à déclarer la mort de l'école pubique que je soutiens depuis toujours.
Ecole française, mauvaise note sur toute la ligne
L'Hérétique - Blogueur associé | Mercredi 8 Décembre 2010 à 15:01 | Lu 6239 fois
Une fois de plus, l'école française est sévèrement sanctionnée par le classement PISA, preuve s'il en était encore besoin de
la perte inexorable de qualité de notre enseignement. Et selon l'Hérétique, l'avenir ne s'annoncerait pas sous les meilleurs augures, avec des carnets de compétences, des inspecteurs zélés et
d'autres mesures inutiles.
Le classement PISA vient de tomber. Encore une occasion de se mortifier, pour nous autres Français, sur la qualité déclinante de notre
école.
Ce que révèle PISA, c'est que notre école est meilleure pour les meilleurs et se délite de plus en plus pour les plus en difficulté.
On voit ainsi très bien que les déclarations des Châtel et consorts ne sont que du flan. En dépit des grandes déclarations de ce ministre, on ne travaille pas plus la lecture et l'écriture qu'avant. En revanche, les pédagogolâtries y ont cours plus que jamais, à commencer par l'imbécile et inutile carnet de « compétences », que l'on applique désormais au collège, et les plans de toutes sortes, établis dans l'urgence de l'audimat, comme par exemple le nouveau plan Sciences que prévoit Châtel.
Il faut dire que les Français plébiscitent imbécilement les mesures les plus stupides quand on les sonde. Contents de se faire niquer, les crétins. Tenez, consultez la dernière enquête Ipsos, organisme de sondages en principe fiable.
Regardez comme ces idiots approuvent à une majorité écrasante l'introduction des compétences au collège. Et pour les rythmes scolaires, alors même que l'Allemagne doit sa remontée à la réintroduction des cours l'après-midi, la France envisage, sous l'égide des Châtel, Descoings et autres signataires pédagogisant pour-les-autres-mais-pas-pour-moi de les supprimer.
On devient mou, à SOS-éducation : on croit que la seule méthode globale est en cause. Cela va bien au-delà. Quel enseignant osera rétablir la dictée, sans doute, avec la rédaction, l'exercice d'écriture le plus complet, parce qu'il requiert de l'attention, de la compréhension de texte et la connaissance de règles nombreuses.
Pourquoi à peu près partout, ce sont ceux qui appliquent les règles traditionnelles qui obtiennent les meilleurs résultats tous élèves confondus ?
En réalité, dans le primaire, une forte majorité d'inspecteurs est là essentiellement pour faire chier au maximum les instituteurs, rêver qu'on leur cire les bottes et, quand ils ne sont pas carriéristes, désirer profondément qu'on leur fasse la cour. Professeurs du secondaire ratés, ou, pire encore, enseignants du primaire qui sont montés en grade à force de fourberies et de flatteries, les inspecteurs du primaire sont devenus une engeance nuisible, inefficace et inutile. La situation est un peu plus contrastée dans le secondaire, mais, là encore, on peut constater qu'un certain nombre d'entre eux assurent la promotion d'idées et de vues dépassées à seule fin de se faire bien voir des services des rectorats et du ministère.
Et si Châtel faisait un plan « Crétins et débiles pré-obscurantistes », tant qu'il y est, pour nettoyer l'Éducation nationale ?
Ce que révèle PISA, c'est que notre école est meilleure pour les meilleurs et se délite de plus en plus pour les plus en difficulté.
On voit ainsi très bien que les déclarations des Châtel et consorts ne sont que du flan. En dépit des grandes déclarations de ce ministre, on ne travaille pas plus la lecture et l'écriture qu'avant. En revanche, les pédagogolâtries y ont cours plus que jamais, à commencer par l'imbécile et inutile carnet de « compétences », que l'on applique désormais au collège, et les plans de toutes sortes, établis dans l'urgence de l'audimat, comme par exemple le nouveau plan Sciences que prévoit Châtel.
Il faut dire que les Français plébiscitent imbécilement les mesures les plus stupides quand on les sonde. Contents de se faire niquer, les crétins. Tenez, consultez la dernière enquête Ipsos, organisme de sondages en principe fiable.
Regardez comme ces idiots approuvent à une majorité écrasante l'introduction des compétences au collège. Et pour les rythmes scolaires, alors même que l'Allemagne doit sa remontée à la réintroduction des cours l'après-midi, la France envisage, sous l'égide des Châtel, Descoings et autres signataires pédagogisant pour-les-autres-mais-pas-pour-moi de les supprimer.
On devient mou, à SOS-éducation : on croit que la seule méthode globale est en cause. Cela va bien au-delà. Quel enseignant osera rétablir la dictée, sans doute, avec la rédaction, l'exercice d'écriture le plus complet, parce qu'il requiert de l'attention, de la compréhension de texte et la connaissance de règles nombreuses.
Pourquoi à peu près partout, ce sont ceux qui appliquent les règles traditionnelles qui obtiennent les meilleurs résultats tous élèves confondus ?
En réalité, dans le primaire, une forte majorité d'inspecteurs est là essentiellement pour faire chier au maximum les instituteurs, rêver qu'on leur cire les bottes et, quand ils ne sont pas carriéristes, désirer profondément qu'on leur fasse la cour. Professeurs du secondaire ratés, ou, pire encore, enseignants du primaire qui sont montés en grade à force de fourberies et de flatteries, les inspecteurs du primaire sont devenus une engeance nuisible, inefficace et inutile. La situation est un peu plus contrastée dans le secondaire, mais, là encore, on peut constater qu'un certain nombre d'entre eux assurent la promotion d'idées et de vues dépassées à seule fin de se faire bien voir des services des rectorats et du ministère.
Et si Châtel faisait un plan « Crétins et débiles pré-obscurantistes », tant qu'il y est, pour nettoyer l'Éducation nationale ?
Mais le pire, c'est que tous les partis politiques sans exception sont d'accord pour poursuivre dans la même voie et que plus personne n'écoute les
courageuses voix isolées d'un Brighelli ou d' une Natacha Polony.
Maintenant, il y a ce que PISA se garde bien ou, en tout cas, oublie de dire : les pays les plus en difficulté, en dépit des moyens qu'ils allouent, comme l'Allemagne ou la France, ou encore l'Angleterre sont aussi des pays de très forte immigration. Bien évidemment, cette réalité vient se superposer à la carte des élèves en difficulté dans les deux pays. Et encore, la France a notablement amélioré ses résultats pour les générations issues de l'immigration, bien qu'elle accuse encore un fort retard. Il est vrai qu'il est plus facile de faire le « kéké » quand il n'y a que 100 000 immigrés dans un pays ; quand cela frise les cinq millions, comme en France ou en Allemagne, avec une très forte majorité de surcroît de culture vraiment différente, c'est tout autre chose.
Notre pays s'est habitué, sous la pression politique et pédagogolâtre à l'escroquerie intellectuelle pour mieux masquer l'inanité de ses pratiques et de ses méthodes. Ce qu'il en est de la lecture est très joliment évoqué ces derniers jours par Natacha Polony.
Pour reprendre en main l'Éducation nationale, il faut une force politique déterminée et un commando chargé de nettoyer les Écuries d'Augias. Je crois à l'intelligence des enseignants. Ils n'ont pas besoin des millions de tonnes de papier de consignes plus idiotes les unes que les autres qu'on leur envoie chaque année. Partout où les enseignants résistent aux pressions des administrations centrales, les résultats scolaires s'améliorent. Parce que la Bretagne a toujours refusé les pédagogoconneries des pédagolâtres, elle s'est montrée de longue date la meilleure élève de notre système scolaire.
Regardez l'entourage et les conseillers de Châtel : on y parle d'excellence mais on promeut la compétence. Ces gens-là n'ont aucunement l'intention de reconstruire notre école.
J'ai l'espérance de croire que Bayrou peut être celui qui reprendra en mains notre système. Il lui faudra s'affranchir du programme de son parti, comme je l'ai déjà dit, et je le répète. Cela suppose un sacré coup de balai chez les experts auto-proclamés et autres sociologues des sciences de l'éducation.
Maintenant, il y a ce que PISA se garde bien ou, en tout cas, oublie de dire : les pays les plus en difficulté, en dépit des moyens qu'ils allouent, comme l'Allemagne ou la France, ou encore l'Angleterre sont aussi des pays de très forte immigration. Bien évidemment, cette réalité vient se superposer à la carte des élèves en difficulté dans les deux pays. Et encore, la France a notablement amélioré ses résultats pour les générations issues de l'immigration, bien qu'elle accuse encore un fort retard. Il est vrai qu'il est plus facile de faire le « kéké » quand il n'y a que 100 000 immigrés dans un pays ; quand cela frise les cinq millions, comme en France ou en Allemagne, avec une très forte majorité de surcroît de culture vraiment différente, c'est tout autre chose.
Notre pays s'est habitué, sous la pression politique et pédagogolâtre à l'escroquerie intellectuelle pour mieux masquer l'inanité de ses pratiques et de ses méthodes. Ce qu'il en est de la lecture est très joliment évoqué ces derniers jours par Natacha Polony.
Pour reprendre en main l'Éducation nationale, il faut une force politique déterminée et un commando chargé de nettoyer les Écuries d'Augias. Je crois à l'intelligence des enseignants. Ils n'ont pas besoin des millions de tonnes de papier de consignes plus idiotes les unes que les autres qu'on leur envoie chaque année. Partout où les enseignants résistent aux pressions des administrations centrales, les résultats scolaires s'améliorent. Parce que la Bretagne a toujours refusé les pédagogoconneries des pédagolâtres, elle s'est montrée de longue date la meilleure élève de notre système scolaire.
Regardez l'entourage et les conseillers de Châtel : on y parle d'excellence mais on promeut la compétence. Ces gens-là n'ont aucunement l'intention de reconstruire notre école.
J'ai l'espérance de croire que Bayrou peut être celui qui reprendra en mains notre système. Il lui faudra s'affranchir du programme de son parti, comme je l'ai déjà dit, et je le répète. Cela suppose un sacré coup de balai chez les experts auto-proclamés et autres sociologues des sciences de l'éducation.