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3 septembre 2010 5 03 /09 /septembre /2010 17:17

Je m’aperçois que sur toutes les machines que je possède, c’est le plastique qui lâche d’abord. Utilisé de plus en plus à la place du métal, je constate qu’il n’est vraiment pas fiable et que sa durée de vie très courte remet en question l’état d’appareils qui ne sont pas déficients sur un plan technique.

 

Le bouton interrupteur de mon écran d’ordinateur a lâché environ deux mois après son achat. Curieuse de nature, j’ai démonté l’écran pour m’apercevoir qu’un minuscule morceau de plastique s’était déjà rompu. Donc, je ne touche plus à cet interrupteur par crainte de ne plus pouvoir allumer l’écran.

 

La porte intérieure de mon petit congélateur a rompu les amarres au bout d’un an, mais je parviens à la remettre en place grâce à des appuis supérieurs légèrement plus costauds.

 

La partie haute de ma machine à laver le linge qui encadre les boutons de commande a commencé à se fendre environ un an après l’achat du produit.

 

Quant à mon réfrigérateur, la dégradation a été progressive.

En premier lieu la poignée de porte m’est restée dans la min et j’ai fini par la retirer définitivement.

Puis la porte intérieure de la partie congélateur a progressivement fait sauter toutes les fixations installées pour permettre une ouverture rotative et je suis obligée de la bloquer par pression.

Enfin, les supports d’étagères des portes sautent, mais je parviens à les recoller régulièrement à l’Araldite.

 

Le bouton interrupteur des feux de détresses de ma voiture vient de casser et je ne peux plus les éteindre sans le changer.

 

En dernier lieu, je pense aux douilles posées sur les luminaires. Quand elles étaient encore fabriquées en métal, s’il se produisait un court-circuit, nous pouvions changer l’ampoule sans difficulté. Actuellement, si la douille en plastique a un peu trop chauffé, elle fond et nous devons changer la lampe intégralement.

 

Je constate à ce jour que toute la technologie de ces appareils reste  mais qu’une petite pièce en plastique peut en altérer gravement le fonctionnement.

 

Pourquoi la finition de la plupart des appareils est-elle si oubliée ?

J’ai du mal à comprendre comment l’on peut installer des systèmes de rotation ou d’interruption sur quelques millimètres de matière plastique.

 

Les constructeurs doivent espérer que certains consommateurs rachèteront l’ensemble dès la moindre défaillance d’un accessoire, ce qui me semble une façon détournée d’accélérer une consommation peu nécessaire. Si mon réfrigérateur « fait du froid », pourquoi irais-je en acheter un autre ?

 

 

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commentaires

B
<br /> <br /> La véritable escroquerie réside dans le fait que les premiers plastiques étaient solide, beaucoup trop solide.<br /> Les boîtes ont changé la composition du plastique, non pour diminuer les prix de production, mais la durée de vie.<br /> J'ai deux cuvettes qui ont plus de 30 ans est qui sont en parfait état, hormis qu'avec l'usage, les surfaces ont été griffées. Celle qu'on achète maintenant, il faut vraiment faire gaffe pour<br /> qu'elles durent un trimestre.<br /> Pour des accessoires d'appareils coûteux, c'est d'autant plus malhonnête de ne pas faire que ce soit solide.<br /> Blutch.<br /> <br /> <br /> <br />
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S
<br /> <br /> Pour les objets en pur plastique, je m'en moque un peu, car ils ne sont pas vendus chers. Ce qui m'énerve, ce sont les accessoires de produits plus coûteux. A<br /> nouveau, la protection de mon massicot DAHLE que je ne puis changer sans racheter l'ensemble...Je recolle donc à l'Araldite.<br /> <br /> <br /> <br />

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  • Passionnée par la frontière entre la norme et l’exception. Trop longtemps enseignante, j'ai rendu les armes plus tôt que prévu et je me consacre à ce que j'aime: l'écriture, les arts plastiques et les débats de société... et ça va chauffe
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