Luc Besson vient de sortir du grand bleu pour sombrer dans un méga blues.
Moi qui n’ai jamais aimé ce cinéaste que
je trouve prétentieux et sophistiqué, je me marre de le voir enfin déplaner, enfin ressurgir en surface devrais-je dire.
Luc Besson venait de commencer un tournage à Montfermeil (Seine-Saint-Denis), histoire de démontrer son apitoiement sur les jeunes de banlieue – j’adore reprendre cette expression absurde et si peu significative ! – quand il a décidé de faire chemin arrière, je dirais même volte-face.
Le tournage de « From Paris With Love », film d’action de Pierre Morel avec John Travolta et Jonathan Rhys-Meyers, est reporté, après que dix véhicules garés sur un parking et qui devaient servir aux cascades ont été brûlés dans la nuit de dimanche à lundi.
Mouais, « La cité c’est pas rose, la cité c’est morose...»
Pour les détails, c’est très bien raconté sur Marianne2, mon
chouchou.
Photo piquée sur le site Pour ceux qui veulent faire fortune.
Depuis, Monseigneur Besson aurait eu des remords...ou se serait senti trop con !
Pas évident d’assumer les moqueries ou réflexions sarcastiques de ceux qui ne l’ont jamais trop apprécié ! Il va lui falloir là délier ce nœud gordien.
Il répond aux questions du Parisien, ici . Désolée, je n’ai pas trouvé mieux. Peut-être la presse « engagée » n’a-t-elle pas trop envie de lui donner la parole...
Eh oui, c’est tellement facile de se la jouer cool en tenant des propos sur ce qui se passe loin de soi. Le 9-3, là où les djeun’s « ont envie de manger la vie, envie d'y arriver, envie de créer ».( Sic : L.Besson).
Moi qui habite le 9-4 dans une ville réputée pour ses nombreuses « zones », je n’ai jamais ressenti ce genre d’émotions sublimes de la part des petits paumés qui m’entourent. En revanche, j’ai déjà eu droit aux jets de pierre et autres fariboles car ces êtres si sensibles n’adhéraient pas à mon profil d’enseignante (= fliquette) et de femme célibataire vivant sa vie...
J’ai cru voir sur Over Blog que le sujet en a interpellé plus d’un.
Mais je n’ai pu me retenir de m’exprimer sur cet évènement qui démontre bien la différence entre ceux qui baratinent, pardon, s’expriment, commentent l’actualité et l’exclusion sociale en étant situés sur d’autres niveaux que CEUX QUI LA VIVENT AU QUOTIDIEN.