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14 juin 2009 7 14 /06 /juin /2009 19:57

 

 

Là où je réside, les week-ends sont encore plus insupportables durant les beaux jours.

 

Après plusieurs semaines de « rodéos moto » quotidiens, j’ai fini par être très stressée par les nuisances sonores que m’imposent deux familles logeant face à chez moi.

Même si je ne souhaite pas adhérer aux prises de position politiques fondées sur le racisme, je souffre de la différence de culture.

Depuis deux jours, et pour la nième fois, je dois supporter les cris de gamins, la musique et les hurlements de personnes qui ne vivent que dans le bruit et ne parviennent même pas à s’imaginer que cela puisse déranger leur entourage.

 

Dans la famille africaine, tout le monde s’agresse et l’homme de la maison fait sa loi en terrorisant les femmes et les enfants. Et quand il est surexcité, il lance des canettes de bières par la fenêtre. Il est en conséquence prudent de ne pas se garer sous son appartement et encore plus de ne pas y circuler en cas de tapage!
Ils fonctionnent sur un tel volume sonore que je n'ai jamais reçu de réponse verbale directe quand j'ai émis des commentaires "haut et fort" car ils n'ont même pas entendu!

 

En revanche, chez les Maghrébines que je connais plus personnellement car elles ont fait beaucoup pour tenter de me manipuler, j'ai obtenu un  contact certain.
Quand, excédée par le volume sonore, j’ai osé clamer moi-même : « Ta gueule!" - l’expression manquait franchement de délicatesse ! – une horde de femmes est apparue sur le balcon afin de me faire remarquer que je n’étais pas polie avec les enfants, surtout en tant qu’instit. Je n’avais qu’à fermer mes fenêtres. Merci !

Et si je continuais à m’exprimer une seule fois, elles allaient arriver chez moi pour me casser la figure !

Tout le monde n’a pas les mêmes notions de la politesse et je leur ai juste conseillé de s’occuper de leur ribambelle d’enfants qui avaient peut-être faim ou sommeil sur le coup de 19h30…

Bizarre, j’ai depuis le silence absolu !

 

Ce genre de problème de voisinage m’invite régulièrement à me poser des questions.

Voici donc mes impressions du jour que je vous envoie afin de progresser moi-même sur le sujet et d’inviter d’autres internautes à y réfléchir.

 

 

Les Français seraient-ils particulièrement racistes ?

 

Dans notre Merveilleux Pays de France, les autochtones n’aiment pas les immigrés…enfin surtout ceux qui viennent du Sud.

Mais…

Les Espagnols n’aiment pas les Portugais qui ne  supportent pas les Maghrébins qui, eux détestent les Africains ainsi que les Juifs.

Quant aux Israélites, ils ne peuvent pas se blairer entre Ashkénazes et Séfarades.

Tout comme les Algériens et les Marocains, les Africains Musulmans et leurs frères Chrétiens…

 

Mes propos ne font certes pas référence à ceux des intellectuels que l’on peut voir  sur les médias vers 1h ou 2h du matin et qui publient des bouquins lus exclusivement par leurs pairs. Il est certain que cette élite, de quelque origine qu’elle soit, demeure dans des lieux protégés, bien fermés et bien surveillés.

J’essaie de vous parler simplement du racisme au quotidien et de ce que vivent les Français qui se débrouillent pour ne pas se retrouver au-dessous du seuil de pauvreté.

 

Comment voulez-vous que l’on s’en sorte si ce n’est par le métissage ?

Ce terme est très à la mode dans les discours politiques de tous bords.
 

Quant à le vivre, je me demande si ce n’est pas brutalement révolutionnaire !

 

Voir cette vidéo mais, pour les curieux, il en existe une foultitude.



 

Y a-t-il eu une évolution positive depuis le film « Devine qui vient dîner ce soir » de Stanley Kramer ? Pourtant, il date de plus de 40 ans.

 

Et même si à La Réunion, tout pouvoir est encore lié à la couleur de peau, pourquoi ne pas tenter de voir sous un autre prisme ?

 

Alors, quand j’essaie d’avancer sur le problème du racisme, je me dis :

Pourquoi en France ne pas commencer par casser les ghettos – de classe plus que de race – et d’abord favoriser la mixité sociale ?

 

Certes, je n’ai rien inventé en promulguant cette idée ! Elle nous a été souvent suggérée dans les discours de propagande politique. Mais avez-vous vu un gouvernement agir en ce sens ?

 

Les dirigeants des différentes tendances politiques seraient-ils moins motivés par l’humanisme et la paix que par des intérêts personnels et financiers ?

Ne serions-nous que des mammifères poussés uniquement par leur instinct ?


Pub Benetton, bien sûr!!!

Allez, je rigole!

Mais je me demande quelquefois vraiment avec tristesse, quelle utilité a la pensée…

Suite ici.

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commentaires

R
Pour Ink,             C'est bien la mise à l'écart volontaire par les pouvoirs publiques de l'époque De Gaule qui a créé le phénomène des baulieues. Les cités dortoirs étaient et sont encore une façon de ne pas mettre les nantis en face de "la plèbe". Pour l'instant, cette "plèbe" est bien obéissante et reste dans ses quartiers. Je suis curieux de voir ce qui se passera lorsque qu'elle débordera dans le 16e. Une révolte des banlieues qui se manifesterait à Neuilly, çà peut être drôle, non...On ne peut reprocher à personne de n'avoir pas reçu l'instruction nécessaire et compatible avec le mode de vie du pays d'acceuil. Il y a bien des françaises qui s'exhibent en bikini dans des pays musulmans. Le rôle de l'état, puisqu'il prétend s'occuper de l'éducation des gens, c'est d'apporter à tout le monde les données de base pour une vie en société. Après, les gens s'adaptent ou assument les conséquences. Je ne fais strictement aucune différence entre un immigré et un français pure souche, avec pédigrée et tout le bazar.Sélim ou Dupont, pas de différence. Chaque société à ses règles et entrer dans une société, c'est accepter ses règles. Tiens, par exemple, j'ai émigré depuis la Suisse, pays rangé au cordeau, sans un mot plus haut que l'autre... Et bien, en venant en France, je me suis conformé aux usages locaux: je râle haut et sec....Amitiés.Reynald.
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A
<br /> Toi tu dis "la Plèbe" en tant qu'historien.<br /> Moi je dis "le Prolétériat" en tant que gaucho non conformiste.<br /> Je n'avais pas lu ton com. avant de publier la suite de mon article et ça me fait rire car tu parles du 16è et moi de "la campagne préservée".<br /> A ce jour car je pour les quartiers chics, j'ai tendane à penser que ceux qui cassent sont trop bêtes pour s'organiser.<br /> Je te remercie de me soutenir sur l'idée d'adaptation car je suis mal entendue.<br /> Et j'espère que mon article suivant te fera réagir car les "trop bien pensants m'agacent".<br /> Mais bon, quand j'étais jeune, je devais avoir le mêmes défauts...<br /> Bisous.<br /> <br /> <br />
I
Je suis un peu gênée qu'on oppose les Français aux autres, sachant qu'un certain nombre (pour ne pas dire un nombre certain) de ceux montrés du doigt dans nos banlieues sont français...Et qu'on généralise à partir du cas des cités. Les banlieues sont sont pas la France.D'accord, bien sûr, il existe un vrai problème dans les "banlieues". Le manque de respect est inacceptable, mais la "ghettoïsation" et le manque d'éducation en sont responsables. 
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A
<br /> Réponse dans mon article suivant...<br /> <br /> <br />
R
Une petite connerie de fausse manoeuvre et le com est passé sans avoir pu relire et corriger, et, pire encore, sans les salutations. Alors excuses les fautes (manques) d'attention ou les fautes par inattention (au choix). AmitiésReynald
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R
Une petite connerie de fausse manoeuvre et le com est passé sans avoir pu relire et corriger, et, pire encore, sans les salutations. Alors excuses les fautes (manques) d'attention ou les fautes par inattention (au choix). AmitiésReynald
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R
Chère Alice,                 difficile de remettre en question 50 ans d'urbanisme idiot et deux fois plus d'organisation hypercentraliste de la société.Pour faire sérieux, une entreprise se doit d'avoir son siège social à Paris, même si elle commercialise de l'huile d'olive dans le Midi... Ajoute à çà que si tu habites Grenoble et que tu veux aller à Toulouse en Train, la SNCF te fais passer par Paris, même détours pour aller de Genève à Bordeaux. Donc tout doit passer par Paris, qui n'est pas construite pour çà. Etonnes-toi donc des surcharges d'âmes dans la région, avec son cortège de cités dortoirs loin, très loin des centres économiques. Un siège social, c'est une armée d'employés de bureau qui pourraient habiter n'importe où avec le télétravail (à la maison ou dans de petites unités régionales). Mais le télétravail est réservé aux malades, aux accidentés et aux accouchées pour ne pas qu'elles se glandent à rien foutre de la sainte journée.... Enfin, c'est le programme de je ne sais plus lequel des courtisans du Prince. Un type très en phase avec les problèmes des petits Français qui lui donnent entre 8 et 15'0000 Euros d'argent de poche tous les mois. bref, des revenus de petits retraités pour resté près du peuple...Pour en revenir aux problèmes de voisinage dans les zones périphériques (pour ne pas dire les banlieues), il suffirait d'y amener tout ce qui leur manque pour devenir de vraies villes (places de travail, commerces, lieux de détente et de culture, etc.)Il suffirait aussi de mettre l'instruction civique dans les matières essentielles et de se préoccuper de l'intégration culturelle de tous les habitants de la France, sans ségrégation d'âge. Avant de vouloir tout transformer ce qui existe déjà, Darcos pourrait commencer par combler les vides, mais c'est plus difficile et il faut dix ans pour mesurer un effet tangible: donc hors de portée d'un politicard hypnotisé par la prochaine échéance électorale... Changer une société sur un quinquénat, c'est l'assurance de faire de la merde et ce gouvernement nous en fourni toutes les preuves possibles.Un peu loin des (je n'y résiste pas) bamboulas de Mamadou, mais pas tant que çà en fait...
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<br /> En ce qui concerne l'éducation civique, elle est censée être revenue en force dans les programmes et je la pratiquais à nouveau depuis quelques années quand<br /> j'étais encore instit. Maintenant, c'est toujours la même chose: tout dépend comme l'on s'y prend et si on implique les enfants à partir de situations concrètes qui leur parlent.<br /> Je me souviens de "projets de circonscription" pour lesquels on m'a beaucuop sollicitée.<br /> Or ils n'étaient ni à la portée des mes élèves de 5-6 ans, ni dans leurs préoccupations premières. Alors, aux enseignants d'adapter selon leur motivation et ceux qui ont envie de se poser des<br /> questions sont de plus en plus rares. Il faut reconnnaître qu'on les submerge de si nombreuses contraintes administratives qu'ils n'ont plus le temps de faire un peu plus que l'essentiel.<br /> Quant au cadre de vie et à la culture proposée, je suis alors entièrement d'accord avec toi.<br /> Dans mon quartier il n'y a rien et la dernière fois que j'ai questionné des gamines (environ 10 ans) ce qu'elles avaient envie de faire, elles m'ont répondu:"Rien".<br /> Ensuite je leur ai demandé où elles allaient et là j'ai pu sentir la misère culturelle.<br /> Elles se rendaient à l'épicerie la plus proche pour s'acheter un DVD à 3 € dans la collection Bollywood!<br /> <br /> Comment veux-tu que les enfants des milieux  plus pauvres (et souvent immigrés)intègrent une certaine culture à moins d'être particulièrement intelligents, motivés et combattifs, puis<br /> soutenus par une personne extérieure à la famille?<br /> <br /> ET que fait Fadhella Amara?<br /> <br /> <br />

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  • Passionnée par la frontière entre la norme et l’exception. Trop longtemps enseignante, j'ai rendu les armes plus tôt que prévu et je me consacre à ce que j'aime: l'écriture, les arts plastiques et les débats de société... et ça va chauffe
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