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22 février 2010 1 22 /02 /février /2010 20:36

Elisabeth Badinter subit un maximum de controverses sur son dernier ouvrage:" Le conflit: La Femme et la Mère". Je demeure foncièrement féministe depuis ma jeunesse et je déplore que sa lutte pour l'égalité puisse susciter autant de réactions excessives et désobligeantes. Madame Badinter, je vous remercie de rester une des rares féministes à oeuvrer  encore pour nous les femmes qui souhaitons faire aboutir nos combats ! Oui nous sommes dans une phase de régression...dans tous les domaines sociaux.

BADINTER LE CONFLIT

Elisabeth Badinter : 30 ans plus tard....
France Inter consacre une journée spéciale à cette femme hors du commun

A l'occasion de la sortie de son livre "Le conflit : la femme et la mère".

Militante des droits de la femme, agrégée de philosophie et spécialiste du XVIIIe siècle, Elisabeth Badinter a signé de nombreux essais et biographies de personnages historiques ou littéraires.

Depuis 30 ans, Elisabeth Badinter n'a de cesse d'ausculter la société française. A la fois philosophe engagée et spécialiste du siècle des lumières.

Trente ans après L’Amour en plus, il se livre une véritable guerre idéologique souterraine, dont on ne mesure pas encore pleinement les conséquences pour les femmes. Le retour en force du naturalisme – qui remet à l’honneur le concept bien usé d’instinct maternel et fait l’éloge du sacrifice féminin – constitue le pire danger pour leur émancipation et l’égalité des sexes...

 

Tous les invités de France Inter

La tête au carré

de Mathieu Vidard, à 14h


Elisabeth Badinter 30 ans plus tôt

Bernard PIVOT (Apostrophes du 30 Mai 1980) reçoit Elisabeth BADINTER dans son émission consacrée à l'amour maternel. L'auteur de "L'amour en plus", a étudié le comportement maternel au XVIIème et au XVIIIème siècles en France.Françoise RENAUDOT et Françoise COURCEL également invitées sur le plateau contestent l'étude d'Elisabeth BADINTER.


retrouver ce média sur www.ina.fr

Paradoxes, tabous, dérives, échecs... Elisabeth Badinter dresse de l’époque un portrait sans concessions. Efficace.

Nous vivons une époque de mutations et je pense que l’une des principales est le passage au Net et l’avènement de l’immédiateté que celui-ci a entraîné. On est perpétuellement dans l’instant alors que toute réflexion requiert du temps et aussi du doute. Or regardez les politiques, les journalistes, les gens amenés à s’exprimer publiquement : jamais personne ne les entend dire : “je ne sais pas” ni même, “donnez-moi le temps d’y réfléchir”. En encourageant cette instantanéité, Internet produit cet effet paradoxal : il nous ouvre l’univers, il nous permet de gagner l’espace, mais il est en train de nous faire perdre le temps et par là aussi de nous couper de l’Histoire. Je suis frappée par cette contradiction extraordinaire : chaque jour de l’année est l’occasion d’une commémoration destinée à nous souvenir de quelque chose alors que, par ailleurs, nous sommes totalement amnésiques. Cette extension de l’espace au détriment de la profondeur de l’histoire nous a coupés de la conscience du passé, laquelle est pourtant absolument indispensable à la construction d’une société. On ne peut se frayer une voie, essayer de maîtriser le présent voire anticiper le futur, sans cette conscience. Le fait qu’elle soit en train de disparaître se paie déjà : par le côté superficiel de notre société où, de plus en plus, l’élan collectif l’emporte sur la réflexion individuelle.(source : Nouvel Economiste)

Le 23 octobre 2009, elle se livrait déjà au micro de Laurence Garcia, dans le 5/7 de France Inter

Service Public

d’Isabelle Giordano, à 10h


Le combat des femmes est un combat au quotidien, il suit l’histoire du mouvement féministe ; ce sont les combats d’Elisabeth Badinter depuis toujours

Le port du voile, la parité, la laïcité ou les mères porteuses sont des débats où je me suis retrouvée assez solitaire. Les combats que j’ai menés avec le plus de passion ont été perdus, enfin momentanément j’espère. […] Quand il se passe quelque chose qui m’indigne ou qui me semble dangereux pour la société, comme des statistiques ethniques, il y a une espèce de passion qui reprend le dessus.

Interview D'Elisabeth Badinter dans le journal d'Alain Le Gouguec du 29 mai 2008 à 13h00 sur France Inter, suite à la décision du tribunal de grande instance de Lille a annulé en avril un mariage entre musulmans "pour erreur sur les qualités essentielles" de la conjointe car celle-ci avait menti sur sa virginité.

6h30/10h

Nicolas Demorand

9h34 - dans Comme on nous Parle


Ce que dit Elisabeth Badinter du féminisme

Quand j’ai lu Le Deuxième Sexe […], j’ai eu l’impression que quelqu’un ouvrait la porte de la

Prison. Simone de Beauvoir me laissait à penser que je n’étais pas déterminée à avoir un

Destin féminin nécessaire […]. Je pouvais ne pas me marier, ne pas avoir d’enfants, peut-être devenir un écrivain, vivre la vie que je voulais sans rendre de comptes à personne.

C’est Simone de Beauvoir qui m’a ouvert la porte du combat féministe et permis de voir les bénéfices qu’on pouvait tirer d’un discours conquérant. Or je suis effarée de voir que l’on apprend aux jeunes générations à se protéger du monde extérieur et non pas à le conquérir. Cette attitude de repli me semble un désastre. On est uniquement dans la dénonciation du viol, de la maltraitance et on est en train de construire une image des hommes abominable : celle de l’ennemi, du salaud. Ce discours féministe me hérisse. Je refuse l’assimilation systématique des fous furieux et des malades mentaux avec le genre masculin et celle des victimes angéliques avec le genre féminin, c’est une dérive idéologique ! On oublie qu’il existe des femmes perverses, capables de violence, de harcèlement moral... Loin de moi l’idée de compter pour rien la violence que des hommes peuvent exercer sur des femmes. Au contraire, je pense qu’il faut aider les associations comme Ni Putes Ni Soumises à mettre à l’abri les femmes violentées par des hommes. Mais, encore une fois, rappelons que le bien n’est pas du côté des femmes et le mal du côté des hommes. Que l’un et l’autre sont partout chez l’être humain.

2000 ans d’histoire

de Patrice Gélinet, à 13h30

...et sur la parité

Pour moi être féministe aujourd’hui, c’est militer pour l’égalité des sexes. L’égalité et non pas la parité. J’étais résolument hostile au combat pour la parité qui consistait à introduire la différence biologique dans la Constitution et je suis résolument hostile aux quotas, ce qui ne m’empêche pas d’être une militante acharnée de l’égalité des chances. Mais pour moi, les quotas et la parité ne peuvent résoudre le problème de l’égalité, au contraire ; ce sont des outils de discrimination. Certes, le débat sur la parité continue à avoir un aspect positif : c’est la piqûre de rappel des inégalités. Mais de mon point de vue, cette inégalité se joue en ce moment et depuis plus de trente ans dans la sphère du privé. C’est parce que celle-ci entretient l’inégalité entre hommes et femmes que l’espace public, et notamment les lieux de travail, restent inégalitaires.

Le téléphone Sonne

de Alain Bedouet, à 19h20







Sauf votre respect, Mme Badinter, vous écrivez n'importe quoi

Périco Légasse - Marianne | Jeudi 18 Février 2010 à 14:01 | Lu 26590 fois
Périco Légasse n'est pas, mais alors pas du tout d'accord avec les thèses que développe Elisabeth Badinter dans son dernier ouvrage. Il explique pourquoi.

Sauf votre respect, Mme Badinter, vous écrivez n'importe quoi
L’excellente Elisabeth Badinter, dont nous avons plutôt l’habitude de boire les paroles, vient de nous servir un bien étrange élixir dans son dernier ouvrage « Le conflit : La femme et la mère ». Nous touchons là à la définition même de la pensée unique. Est-ce l’apologie du combat environnemental qui l’incarne, ou au contraire la dénonciation d’un retour à l’âge des cavernes pour les femmes respectueuses de la nature ? Les bien pensants tètent-ils au sein ou au biberon ? Nous répondons : A qui profite le plus le crime ? Mais à considérer que l’allaitement est une terrible régression pour la femme et que la préparation d’une purée maison aux légumes frais participe de la nouvelle aliénation du sexe faible, alors il faut aller jusqu’au bout du raisonnement et en tirer les conséquences.

Peut-on simplement opter, à défaut d’une solution idéale, pour le moindre mal ? D’autant que, y compris chez les bobos d’anthologie, adeptes du bon vert bon genre, le mâle moderne contribue le plus souvent aux efforts écolos chics et n’hésite pas à soulager sa femelle des tâches les moins nobles de la maisonnée. Le macho invétéré, même s’il a la peau dure, commence tout doucement à s’humaniser. Nous sommes loin du compte, mais le combat est là. Ce n’est pas à l’écologie, ni à l’environnement, ni au bio à payer la facture, c’est au connard de mec rivé sur son nombril et incapable de se bouger les fesses pour changer une couche, donner un bain, faire le dîner des enfants et s’en occuper de temps en temps pour que Maman puisse écarter les doigts de pieds. C’est cette mentalité masculine là qu’il faut fustiger, pas les défenseurs de la nature.

Le mâle dominant est curieusement épargné
Elisabeth Badinter aurait meilleur jeu de s’en prendre avec véhémence au mâle dominant que de stigmatiser le culte de la famille durable. D’autant qu’il est peu probable qu’elle ait été elle-même confrontée au problème avec son prestigieux mari, car l’ancien président du Conseil constitutionnel semble, sur le fond et sur la forme, le plus soucieux, le plus attentif et le plus attentionné des hommes quant à la considération qu’il porte à son épouse. C’est en tout cas l’image qu’il donne.
L’homme au foyer a fait, en ce sens, des progrès certains, même s’il lui en reste de bien plus immenses à faire. L’effort environnemental est bien sûr une affaire de couple. C’est à deux que l’on relève le défi.
Il ne suffit pas de dénoncer le dogme déterministe et biologique lié à l’instinct maternel, encore faut-il savoir si la libération de la femme ne l’a pas, au contraire, rapprochée de son enfant. La femme n’est plus contrainte d’allaiter son petit, elle est libre de le faire. Et c’est cette liberté qui ajoute une dimension d’amour consenti à la beauté du geste. Faut-il pour autant culpabiliser les adeptes du sein ? Et si l’humanisme maternel, enfin révélé par l’émancipation -en cours- du deuxième sexe, passait précisément par cette proximité charnelle entre celle qui donne et celui qui reçoit ? On se libère aussi en allaitant.
Le lait maternel est en fait le sang que la mère continue à transmettre par un cordon, non plus ombilical, mais buccal, à son bébé. Ce sera là son dernier don d’elle-même. Il est lourd de sens et conditionne, à cet instant, l’égalité entre les êtres. Le biberon est un acte social devant lequel toutes les femmes ne sont pas égales. Combien de millions de mamans pleurent chaque jour de ne pas avoir une goutte de lait à offrir à leur petit bébé ? On peut aussi allaiter au sein comme on limite la consommation d’eau dans les pays de sécheresse. Que le lait artificiel des biberons occidentaux ainsi économisé puisse au moins servir à nourrir les enfants affamés du tiers monde. Voilà une jolie cause, utopiste pour l’heure, qu’il conviendrait de promouvoir. Pour chaque gorgeon maternel en hémisphère nord, un gorgeon de lait en poudre en hémisphère sud. Le principe des vases communicants pour sauver des vies et limiter la détresse de millions d’êtres humains.

Mieux que beaucoup d’autres femmes, Elisabeth Badinter sait que toutes les époques sont soumises à des choix historiques cruciaux. Si l’on pousse son raisonnement jusqu’à l’absurde, au nom du droit de ne pas faire d’omelette pour ne pas avoir à casser les œufs, alors la Résistance française entre 1940 et 1944 n’aurait jamais dû commettre d’attentats contre l’occupant allemand, afin d’éviter les épouvantables représailles nazies contre les populations civiles innocentes. La comparaison est aussi caricaturale qu’outrancière, certes, mais le problème fut pourtant posé en ces termes et divisa la France Libre.

En période de crise, une mesure de rédemption, ou de sauvetage, implique généralement un sacrifice. Celui de la préservation de notre univers naturel et de notre hygiène alimentaire en implique aussi. Et même en partant du principe que l’auteur de « L’Amour en plus » aurait cent fois raison, peut-on ainsi expliquer à une mère que sacrifier un peu de son bien être pour protéger la planète sur laquelle doit grandir son enfant constitue une remise en cause de l’émancipation féminine ? Et si la femme n’a pas à subir seule les conséquences sociales d’un respect dogmatique de l’environnement, elle doit assumer sa responsabilité de mère en s’assurant d’un monde meilleur pour les êtres qu’elle y met. La maternité ne sera jamais la paternité.

Planète niquée… mais téton nickel
Il y a donc bien une « maternitude », incomparable et irremplaçable.Et si l’on ne respecte pas l’environnement de façon contraignante, et même avilissante, comme peut l’être le nettoyage d’une couche, il est à craindre qu’il n’y ait un jour ni condition féminine, ni condition masculine, ni condition humaine tout court : « La planète est niquée, mais j’ai le téton nickel ». On peut bien sûr maintenir et encourager l’alimentation industrielle de nos enfants, et des soins qu’il faut leur porter, au nom du progrès, de la modernité, de l’évolution des mœurs et de la croissance libératrice, mais à condition d’affronter les milliers et les milliers de regards de parents dont les enfants, chaque année plus nombreux (les chiffres sont accablants), délaissent la cour de récréation pour le pavillon des petits cancéreux. Fustigeons les excès catastrophistes des ayatollahs prônant « le bio ou la mort », dont le discours souvent agressif et sectaire est insupportable. Il n’empêche que nous ne reporterons pas longtemps les choix cruels, douloureux et déterminants qu’il est urgent de faire pour humaniser et pérenniser le monde dans lequel vont vivre nos enfants et, surtout, leurs enfants.

Et s’il est un instinct maternel louable, souhaitable, inaliénable, c’est bien celui dont l’humanité doit faire preuve à l’endroit de cette grosse boule tournant autour du soleil et que le général de Gaulle appelait à juste titre « Notre pauvre et bonne vieille mère la Terre ». Eh bien, l’amour en plus, pour une mère, c’est aussi, malgré les inconvénients, de donner le sein afin de protéger la Terre de ses enfants. Comme l’a si bien dit Goethe, il faut savoir préférer une injustice à un désordre pouvant lui-même générer un injustice encore plus grande.
Enfin, et loin de nous l’idée que sa position d’actionnaire majoritaire de l’agence Publicis, fondée par son père Marcel Bleustein-Blanchet, inventeur de la publicité contemporaine et génie de la communication, ait pu un seul instant téléguider sa défense de produits industriels liés à de gros annonceurs -cette pensée nous déshonorerait et ceux qui s’y sont risqués ne sont que de sinistres salauds-, mais il est vrai que ce non conflit d’intérêt place un peu Elisabeth Badinter en situation délicate. Il fallait le dire. Cela ne retire rien aux vertus et aux qualités morales de son ouvrage.

Retrouvez les articles de Périco Légasse sur son blog.


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commentaires

B
<br /> Il faut lire des inclassables. C'est difficile de taper avec une chatte étendue sur un poignet...<br /> <br /> <br />
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A
<br /> Mais pourquoi ce besoin de catégoriser? Je choisis volontairement ce terme car il était très tendance dans l'enseignement sous le règne des pédagogistes. Les<br /> humains ne sont pas des chiffres, même s'ils se reproduisent en grand  nombre!<br /> <br /> <br />
B
<br /> Je m'étais aperçu que tu fais partie des incassables....<br /> Lorsque j'avais 18 ans, je me suis fait traité avec mépris d'irrécupérable par un prof.<br /> Il n'a pas compris que je lui dise que j'espérais bien ne jamais être récupéré...<br /> Tu ne serais pas un peu du même bois....<br /> Blutch<br /> <br /> <br />
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A
<br /> J'ai mieux compris après ta correction. Voir ma réponse sur le com.<br /> suivant. Remarque, incassables était sympa.Car je suis très facile à casser tout en restant cassante!<br /> <br /> <br />
B
<br /> C'était une pure provocation à des miss du MLF, je leur avais demandé pourquoi elle ne réclamaient pas le droit d'être astreinte au service militaire, ou si elle ne pourraient pas militer pour<br /> abolir cette obligation faite aux hommes.<br /> Je n'avais pas été déçu de la réaction, comme lorsque je leur ai demandé à pouvoir être membre du MLF.....<br /> Blutch<br /> <br /> <br />
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A
<br /> Ouf! Tu me rassures!<br />  D'une part je n'ai jamais adhéré au MLF car je l'ai toujours trouvé extrêmiste! Mes actions ont surtourt été ciblées sur le MLAC et dans mon miieu professionnel.<br /> Quant à l'armée, j'ai soutenu,dans les années 70,plusieurs potes pour qu'ils parviennent à être réformés. Ce qui a occasionné des situations fort cocasses! Et qui ont bien abouti!!!<br /> Et je suis bien loin d'approuver l'obligation pour les femmes de faire leur service militaire, comme en Israël. Pour moi, de toute façon, à mort l'armée!<br /> Hé bien tu vois que nous avons trouvé un consensus!!!<br /> Tu ne le sais peut-etre pas, mais je suis très indépendante et n'apprécie que rarement les positions de quelque groupuscule qui soit...<br /> <br /> <br />
B
<br /> Tu n'as pas suivi la "journée Elisabeth Badinter" sur France Inter, c'est dommage.<br /> Je peux te dire<br /> 1° Que j'ai toujours milité pour une équivalence homme-femme, allant jusqu'à dire qu'elle sera acquise lorsque les femme auront les mêmes devoirs que les mecs<br /> (mais je sens que là, je m'enfonce....)<br /> 2° Que les propos qu'elle tenait étaient une régression sociale atterrante.<br /> 3° Que çà m'a guéri de l'envie de lire son livre.<br /> Elle était en direct, sans fard, donc forcément dans le vrai et avec la plupart des animateurs très bien disposés à son endroit.<br /> Blutch<br /> <br /> <br />
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A
<br /> Je reconnais humblement ne pas avoir tout suivi.Mais entre toutes celles qui ne font rien et le peu qu'il reste, je préfère les plus actives, mêmes si elles<br /> tiennent quelquefois des propos dérangeants. De toute façon, l'attitude hygiéniste m'a toujours profondément gonflée.<br /> Quant aux femmes qui n'auraient pas les mêmes  devoirs que les mecs, je ne comprends pas bien l'allusion. M'étant assumée seule toute mon existence, je ne parviens pas spontanément à trouver<br /> là où j'aurais failli à mes devoirs. Mais tu as peut-être une idée plus précise?<br /> <br /> <br />
B
<br /> Là tu t'égares quelque peu. Avec deux femmes au compteur, j'ai expérimenté les deux façons. Il y a 27 ans, lorsque ma femme à dit à l'hosto, "je veux allaiter", elea du se battre pour que les miss<br /> ne donnent pas de biberons en cachette pour saboter l'allaitement. C'est CA que madame Badinter regrette. Je n'ai pas entendu une écolo dire que les femmes qui n'allaitent pas sont connes. Le<br /> contraire oui et c'est cette intolérence qui est inacceptable.<br /> Elle est OU la liberté de la femme dans la méthode Badinter?<br /> Elle a viré intégriste. Madame détient LA vérité et les autres sont connes. J'insupporte ces méthodes.<br /> <br /> Selon ce que j'avais entendu à l'époque, le service de lavage des couches revenait un petit peu moins cher que les profits de Monsieur Pampers.<br /> <br /> Madame Badinter à juste la responsabilité de toucher les dividendes de Publicis, ce qui l'extrait des statistiques concernant les français moyens. Elle n'est pas contrainte de vivre dans une copro<br /> de banlieue popu. Dans ses conditions, elle a une liberté de choix plus large...<br /> <br /> Qu'elle pense ce qu'elle veut, mais qu'elle ne méprise pas les femmes qui pensent autrement qu'elle, et qu'elle accepte la contreverse.<br /> <br /> On sait que cette société va dans le mur, su des gens veulent descendre avant le choc, ils en ont le droit.<br /> <br /> Je ne crois pas que tu accepterais que quelqu'un  te dise Alice tu dois faire ceci ou cela, et si tu fais autrement tu es une dinde soumise à un concept d'un autre temps.<br /> <br /> Elle bafoue un principe de liberté de choix individuel et manque de respect. Son attitude présente n'est pas excusable au nom de ce qu'elle a pu être dans le passé.<br /> Mais je doute que nous arriverons à un concensus...<br /> Blutch <br /> <br /> <br />
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A
<br /> Ben c'était en Suisse... Car pour ma part, il y a 31 ans, tout le monde à cherché à me culpabiliser quand mon toubib m'a annoncé qu'il me fallait arrêter<br /> l'allaitement au sein! Alors,d'une façon comme de l'autre, l'obligation me sembe déjà intégriste.<br /> Le lavage des couches, cela n'existait pas dans ma région...parisienne.<br /> Quant à E.Badinter, pourrais-tu me citer un passage de son bouquin ou un propos de ses interviews qui te permette d'affirmer qu'elle "donne des ordres aux femmes", bafoue leurs libertés et les<br /> méprise? Je ne comprends pas bien ces attaques masculines contre E.Badinter. Ne seraient-elles pas tout simplement la preuve d'une régression sur les inégalités homme-femme?<br /> <br /> <br />

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