Dans un contexte où l’identité semble être uniquement orientée sur les origines ethniques, je me pose le problème de l’identité sexuelle et des comportements induits par toute forme de différence sexuelle, biologique comme psychologique.
Si je tiens compte du fait que dans notre « nature » nous détenons, quel que soit notre sexe légalement reconnu, une part de masculinité et de féminité distincte selon les personnes, il me faut bien envisager les conséquences que cette proportion inégale peut créer dans les relations sociales et amoureuses.
Et là commence la complexité d’une différence qui est difficilement établie et fort peu
reconnue.
L’idée d’homosexualité commence à peine à être acceptée par les personnes les plus ouvertes – et nous sommes loin d’un grand nombre car le beauf lambda demeure encore très dérangé par le sujet, même si ça le démange – j’aimerais en arriver à des situations bien plus complexes qui existent depuis très longtemps.
LIRE: Les Hermaphrodites de Patrick GRAILLE.
Mon expérience, moins que ma connaissance livresque, n’est pas étendue à des centaines des personnes, mais il se trouve que toutes celles avec lesquelles j’ai communiqué rassemblent des points communs sur leur psychologie et leur façon de communiquer. Et je les trouve bien plus virulentes et agressives que toutes les réactions des jeunes immigrés en mal d’identité nationale.
Qu’on ne me dise pas que je suis sectaire car fait tout ce qui était en mon pouvoir pour communiquer avec « les handicapés du sexe ». D’autant plus que sans être dans une extrême violente, je me sentais moi-même concernée. Je déplore par ailleurs qu’ils ne soient pas encore reconnus par la MDPH. Car je pense que l’on dépasse là la discrimination, dont la Halde ne parle d’ailleurs jamais…
Pour cerner le problème dès l’origine, il me semble que le
transsexualisme serait un phénomène de société datant du 20è siècle.
TRANS SYMBOLE rainbowrose
par Alice
Un exemple transgenre: http://caphi.over-blog.fr/
Alors que l’hermaphrodisme serait une réalité biologique, certes fort rare, mais qui existerait depuis toujours, la forme la plus courante en étant l’androgynie :
Un exemple hermaphrodisme: http://catharina.over-blog.com/
Les brefs contacts que j’ai eus avec ces deux personnes ont été pour moi bien plus violents que les insultes que j’ai subies par les petits cons dans ma zone de « peu de droits ».
Que ce soit des transsexuels ou des androgynes, j’ai pu en observer deux sortes.
Ceux et celles qui en ont tellement honte qu’ils se replient sur elles-mêmes et n’osent pas prononcer un mot plus haut que l’autre.
Et ceux et celles qui, bien plus visibles, ont l’impression d’avoir abattu de si hautes montagnes que leur victoire puisse leur conférer tous les droits et les désirs qui leur passent par la tête.
Si l’on espère que ces différences puissent se situer à des degrés très divers, je m’autorise à croire que toute parole tenue par n’importe quel humain concerné puisse être entendue. Or, ce n’en est pas le cas. Si l’on entre dans une différence sexuelle, psychique comme physique, l’on n’a plus droit à la demi mesure. Il nous faut à tout prix être dans l’excès sous peine de ne pas être crédible et de ne posséder que de tous petits moyens de fournir des preuves de ses dissemblances.
La lutte pour l’identité sexuelle demeure d’une violence extrême : « Si tu n’es pas comme moi, je ne puis te comprendre » ! Et surtout, je n’ai même pas envie d’essayer…
Alors pour les doux dingues aux hormones mélangées, il ne reste plus qu’à se débrouiller tout seul. Car, non compris par la masse hétéro pas plus que par les acharnés du sein contre la quéquette, à quelles mains peuvent-ils se livrer pour s’épanouir hors de l’homosexualité qui devient pour le coup d’une simplicité évidente?
... Et comme j'ai un mal de chien à publier cet article, je vous envoie, si j'y parviens, une reproduction de Gustave Moreau dans un article qui devrait suivre.