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30 mars 2010 2 30 /03 /mars /2010 19:22

Ecole: bienvenue chez les copieurs de Jean-Paul Brighelli -


Blogueur associé | Lundi 29 Mars 2010 à 14:01 | Lu 4829 fois

 


Le plagiat a toujours fait partie intégrante de l'éducation à la littérature. Mais pour le professeur et blogueur Jean-Paul Brighelli, Internet a intensifié cette pratique. 

 

Ma devise favorite est une formule de Valéry : « Rien de plus soi que de se nourrir d’autrui. Le lion est fait de mouton assimilé. » Juste derrière, ma seule certitude sur la littérature : « Le plagiat est la base de toutes les littératures, excepté de la première, qui d’ailleurs est inconnue » (Giraudoux). Autant dire que l’une de mes bibles critiques est le Palimpsestes de Gérard Genette, qui analyse en détail tous les niveaux du sous-texte, depuis la copie (qui n’est jamais l’original, aussi pure soit-elle, Borgès a écrit des choses définitives sur le sujet) jusqu’à l’allusion lointaine, l’écho amorti des mots des autres, en passant par tous les plagiats possibles… Bref, je ne suis pas hostile, loin de là, à ce que les élèves usent, pour leurs travaux scolaires, des ressources des bibliothèques — à commencer par la bibliothèque immatérielle de la Toile. Qu’ils citent ou s‘inspirent. Qu’ils démarquent, même, à la rigueur… C’est ce que l’on appelait, depuis des lustres, un travail personnel (1)… Sauf que… Le Net, c’est la triche à portée de main. Tous les profs (et à tous les niveaux : il y a de plus en plus de « rédacs », en collège, qui arrivent naïvement immaculées, parfaites de la première à la dernière ligne) lisent des copies où ils sentent, en gros ou en détail, qu’il ne s’agit en rien d’un travail personnel (voir plus haut…). Les dissertations sont, de plus en plus, un montage de paragraphes piqués dans les innombrables sites, payants ou non, où se trouvent les corrigés de tous les sujets possibles, recensés par genres — quand on ne trouve pas exactement son sujet, on fait dans l’à-peu-près, c’en est divertissant, parfois. D’ailleurs, un enseignant un tant soit peu éveillé doit d’abord soumettre son sujet au Net, avant de le donner aux élèves — de même qu’il peut chercher, en soumettant quelques phrases de la copie suspecte à son moteur de recherche préféré, d’où l’élève paresseux a tiré sa copie — ou tel fragment d’icelle. Le plus stupéfiant, c’est le culot des élèves. Non seulement ils nient (c’est de bonne guerre, nous l’avons tous fait, quand nous piquions au Gaffiot tel fragment de latin opportunément traduit), mais en amont, ils n’hésitent pas à piquer — le Net a mis la malhonnêteté à portée de souris, et la tentation est trop forte, dans une civilisation (et, pour certains, une Ecole) du moindre effort. À piquer des pages entières. Des textes entiers. Des devoirs tout faits. Le correcteur hésite. Il a très envie de mettre zéro — mais neuf fois sur dix, à moins de se lancer dans une recherche au long cours, il n’a pas la preuve du forfait. Il accuse, mais aussi sec, les parents courroucés, éventuellement complices, débarquent bardés d’avocats. Alors, l’enseignant accablé hausse les épaules (c’est le tic physique le plus fréquent, en ce moment, en milieu scolaire), et note la copie de… l’un de ses collègues, probablement. Oui — pourquoi se fatiguer ? se demandent les élèves… Les mathématiciens s’étaient heurtés au même problème il y a une trentaine d’années, quand ont débarqué les calculatrices — et ils ont changé leur fusil d’épaule, échangeant une exigence de résultat contre une esthétique du raisonnement. Mais en Lettres, que demander exactement ? La solution la plus simple — ne plus donner de devoirs à la maison, et tout faire en classe — ne tient pas : n’importe quel portable relié à Internet apportera en temps réel les solutions désirées. Peut-être faut-il partir de l’évolution des technologies, et partir du principe qu’ils ont accès au Net (pas tous, d’ailleurs : l’Ecole à deux vitesses est là aussi). Et leur demander des travaux de synthèse qui les fassent transpirer — sur la Toile.

 

NB : M6 cherche en ce moment des enseignants capables de témoigner, pièces en main, de cette tendance moderne à la triche informatisée. La chaîne voudrait leur témoignage pour une émission à enregistrer dans la première semaine d’avril. Si vous avez envie de briller sur les ondes, passez un coup de fil à Emmanuelle Ménage,

06 78 59 95 11. Vite !

 

* La France doit s'impliquer davantage pour les écoles en Haïti * La croissance ne crée pas l'égalité * La rue meurt sous la rumeur (1) Cécile Ladjali (voir entre autres Eloge de la transmission et Mauvaise langue) et quelques autres ont suffisamment démontré qu’un travail personnel n’émerge pas tout armé de la cervelle du génial élève, mais qu’il est le fruit d’une longue fréquentation des travaux et des textes des autres. D’une humilité, d’une servitude volontaire. Leur dire autre chose est l’une des escroqueries, parmi tant d’autres, du pédagogisme



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29 mars 2010 1 29 /03 /mars /2010 18:21


 Une amie m’a prêté le DVD d’ IRINA PALM, de Sam GABARSKI.

 J’ai vraiment adoré ce film et vais tenter de vous faire partager mes émotions.

Tout d’abord, le décalage entre la vie passée de l’héroïne, Maggie, et ce qu’elle découvre des turpitudes du monde du sexe crée déjà un malaise qui ne nous quitte pas. Comment passer d’une vie de petite bourgeoise à celle de travailleuse du sexe sans être totalement perturbée ? Si les premiers pas semblent difficiles, comme dans toute nouvelle entreprise, on réalise là que la motivation est la source essentielle de toute action, aussi complexe et périlleuse qu’elle soit. Maggie veut sauver la vie de son petit-fils et il lui faut une grosse somme d’argent. Non, elle n’a pas un profil kamikaze pour braquer une banque. Donc, discrètement et au prix d’efforts surhumains, elle décide de vendre des services sexuels. Son âge et son look ne lui permettant pas de monnayer son corps, elle trouve un moyen d’exercer ses talents grâce à la douceur de ses mains. Tout un programme dont je n’avais jamais entendu parler. Il pourrait se rapprocher des Peep-shows, comme dans
 « Paris Texas ».

irina palm

Mais non. L’action en est encore plus réduite. Il suffit d’entrer dans une cabine exiguë, d’allumer un signal pour montrer que l'employée est prête, et d’ouvrir un orifice dans le mur afin que le client en manque y enfourne sa queue. Au départ, cela peut surprendre ! Maggie s’y adapte en aménageant au moins mal sa cellule. Elle y apporte des photos de son petit-fils, une poubelle avec couvercle afin de ne plus compter le nombre de kleenex qui recueillent les trop nombreux spermes, et des onguents de son choix, plus doux que ceux qui lui sont proposés.
Simultanément, nous pouvons observer l’évolution  de la relation
affective entre Maggie et son proxénète, Miki.
Celui qui nous apparaît comme un macho de première est tout d’abord très dur en affaires, comme il se doit.  Il ne la rate pas la "grosse vache" de Maggie et lui promet de la tuer si elle n’est pas capable de tenir le contrat qu’elle a souhaité conclure afin de gagner du temps pour permettre à son petit-fils de partir en Australie pour subir le seul traitement capable de ne pas le laisser mourir.
Au fil du poil, la chaleur et l’amour de Maggie commencent à toucher Miki, mais vraiment à peine. Il semble juste se poser quelques questions dont nous n’aurons pas l’honneur de connaître tous les fondements. En petites touches subtiles, la vie se fait sans que personne ne puisse intervenir. Le sujet essentiel de ce film est certes l’amour, sous toutes ses formes.


Et un plaisir particulier pour la scène dans laquelle Maggie raconte à ses copines de quelle façon elle gagne beaucoup d'argent! Là où l'on s'aperçoit qu'après le premier choc, toutes les coincées ont envie de comprendre comment "ça fonctionne un homme"!

 

Le sujet semble de prime abord dramatique, mais la façon dont il est traité nous met du beaume au coeur.


Comme je vous souhaite de voir ce film, je ne risque pas de vous en révéler la fin.


J’ai ensuite regardé tous les bonus.

 En ce qui concerne les comédiens :

- Marianne Faithfull (Maggie) est sublime. Elle s’est fait teindre les cheveux et dit qu’elle aurait pris du poids pour les besoins du scénar. Moi, je la trouve plus belle dans le film que dans la vie réelle. A son âge, l’aspect blondasse ne lui va pas si bien !

- Miki Manojlovic (Miki) est complètement craquant dans ce rôle. A tel point que l’on a vraiment du mal à le voir comme un maquereau tel que l’on s’imagine !

- Les seconds rôles sont tous excellents dans leur sincérité et leur crédibilité.

Rien de manichéen dans un monde que l’on nous montre souvent comme allergique à tout sentiment.
 Tous les personnages évoluent dans la plus parfaite réalité humaine. La réserve du metteur en scène, Sam GARBARSKI , fait preuve d’une délicatesse difficile à tenir sur ce genre de sujet. Pour ma part, j’ai toutefois apprécié de voir les rushes, scènes tournées mais non éditées dans la version intégrale du film.
L’une, un peu « hard » que j’ai trouvée très forte grâce au comédien.
L’autre, bien plus tendre, qui m’a apaisée et réjouie.
Elles n’étaient certes pas nécessaires à la construction du film, mais j’ai ressenti un grand plaisir à les voir tournées, mêmesi je me les étais imaginées.

Pour toute info complémentaire sur le film et les acteurs, je vous renvoie sur
Wikipédia, le meilleur en synthèse.

J’espère vous avoir donné envie de regarder ce film.

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22 mars 2010 1 22 /03 /mars /2010 20:27

Merci Philippe Cohen pour votre analyse qui correspond à peu près  à ce que je pense de ces dernières élections!
En particulier votre expression sur les "abstentionnistes tétanisés" qui n'ont plus aucun espoir de se voir considérés par cette bande de politocards qui ne pense qu'à voir leur nom et leur tronche apparaître dans les médias.
Si l'on espère une prise en compte des pouvoirs publics sur le social, comment faire confiance en ceux qui ne tiennent plus compte depuis longtemps des difficultés réelles des citoyens? Qu'a fait le PS depuis l'abolition de la peine de mort et la dépénalisation de l'homosexualité?
Je suis reconnaissante à Robert Badinter! Vous êtes bien le seul que je puisse encore respecter! De même que votre conjonte Elisabeth qui n'a récemment cessé d'être attaquée pour ses positions féministes amalgamées à ses origines. Elle milite au moins toujours pour la même cause féministe, plus du tout d'actualité, alors que Ségolène est prête à se fourvoyer afin d'être élue.
Et aussi, M.P.Cohen, merci de noter comment le FN est remonté encore plus que la Gauche, si l'on s'en réfère aux statistiques.
Alors si la Nouvelle Gauche est contente, cela prouve bien  qu'elle n'est pas vraiment orientée sur un programme social très clair et défini. En tout cas, je la sens bien loin de soutenir la classe moyenne, considérée comme la plus nombreuse. Et bien sûr encore moins celle des plus pauvres!


                                     ***

Les leçons cachées du deuxième tour Philippe Cohen - Marianne | Dimanche 21 Mars 2010 à 22:02 | Lu 12774 fois Imprimer

 Au delà de la confirmation de ce que l'on pressentait, le deuxième tour suggère quelques leçons qui ne sont tirées par aucun des leaders politiques et des commentateurs patentés.

 Et si la gauche appliquait le programme de Sarkozy ? * A lire cette semaine dans Marianne : Sarkozy KO, bientôt out ! * Besson lâché, Besson lynché, et Besson même pas libéré! Quel ennui que cette soirée électorale, alors qu'il y a tant à dire et à méditer ! Le deuxième tour de ces élections régionales nous ont appris trois choses que l’on savait déjà : 1) Le gouvernement Fillon et le Président lui-même ne sont pas plus populaires que la semaine dernière : 20 ministres candidats ont mordu la poussière. Ce soir, certains ont même chaud aux fesses : et si le Boss décidait de remanier ? Certes, le Président a dit le contraire voici quelques jours. Mais agir au contraire de ce qu’il dit, n'est-ce pas ce qu'il s'acharne à faire depuis qu'il est élu ? 2) Les électeurs d’Europe Ecologie sont de gauche. Seul Xavier Bertrand en doutait. 3) Les abstentionnistes n’étaient pas spécialement de droite. Ce sont des Français tétanisés par la crise qui n’ont pas l’impression que cette élection peut changer quoi que ce soit pour eux. Et puis il y a des choses qui sont passées davantage inaperçues : La gauche pavoise, mais le spectacle que montrent ses leaders ce soir ne rend guère optimiste. Le refrain de l’Unité, la défense des 35 heures, le déni de la crise, bref, une langue de plomb qui n’annonce rien de bon. Sans parler de la forme et des discours à la Castro de Martine Aubry, qui doit se trouver d'urgence un Guaino (mais y a-t-il des candidats ?) si elle entend maintenir ses ambitions. Martine Aubry a déclaré notamment que les Français étaient en attente de sincérité et de vérité. Exact. Quand commence le PS ? Les ténors de l'UMP et Sarkozy lui-même ne donnent pas forcément l'impression d'avoir entendu les Français comme on dit sur les plateaux de télévision. Mais Martine Aubry a-t-elle « entendu » le vote écrasant en faveur de Georges Frêche et de Ségolène Royal, les deux candidats de gauche qui font les meilleurs scores dans les catégories populaires ? Et au-delà, comment compte-t-elle s'y prendre pour nous éviter une issue à l'italienne, avec une gauche molle dont l'ambition se limitera à soulager les souffrances sociales ? Certes, on nous dit que les socialistes travaillent à préparer l'alternance. Mais pour le moment, les électeurs ne voient rien venir de nouveau. Le score remarquable de la liste Front de Gauche-NPA dans le Limousin (19% après 13% au premier tour) montre bien qu'une bonne partie de l'électorat de gauche attend une action résolue contre le néolibéralisme et le capitalisme financiarisé. Et encore, le Front de gauche se limite-t-il dans un registre essentiellement défensif. Nicolas Sarkozy a réussi le tour de force de sauver le Front national. Sa progression est en effet considérable : le FN, largement enterré par la plupart des éditorialistes avant le scrutin, a recueilli 11,4% des suffrages au premier tour. Sans aucune chance de l'emporter, il totalise en moyenne 17,5% (estimation SOFRES) des votes dans les douze régions où il était présent au second tour. Au premier tour, le Front n'a franchi la barre des 12% que lorsque ses listes étaient emmenées par des stars (Marine Le Pen, Jean-Marie Le Pen, Bruno Gollnisch). Au deuxième tour le FN progresse même lorsque ses listes sont dirigés par d'illustres inconnus, qui peuvent aussi être des activistes implantés. Il fait 15% en Alsace malgré le risque de faire gagner la gauche que l'on annonçait au coude à coude, 19% en Lorraine et en Languedoc-Roussillon, 17,6% en Champagne-Ardennes. Et puis, il y a ce dont personne ne parle ce soir à la télévision. Pendant que nous simulons une démocratie qui s'éteint tranquillement (cf. l'abstention), une Europe encore instrumentalisée par l'Allemagne cherche à imposer aux peuples, à travers le refus de prêter à la Grèce à des taux humains, une régression sociale accentuée pour rattraper les jeux dangereux des traders et des banquiers. Les gens ont beau voter contre les Traités européens, manifester contre les plans d'austérité, nos chers démocrates de droite et, hélas, trop souvent de gauche (Martine Aubry n'a-t-elle pas évoqué le plan courageux de Papandréou, qui mobilise les classes moyennes contre son gouvernement ?) persistent à les ignorer. Les fourriers des populismes montants, ce sont eux ! Sarkozy doit changer de politique, s'il en est capable. Mais surtout la gauche doit se saisir de l'affaire grecque pour poser la question d'une vraie rupture avec un système pour lequel la prospérité du pays se réduit à celle du CAC 40. Va, lis et reviens Pâtée électorale de l'UMP: les résultats région par région Régionales: le coup de tonnerre lepéniste Attention, la «gauche Limousin» arrive! 2° tour régionales : résultats, analyses et vacheries diverses
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19 mars 2010 5 19 /03 /mars /2010 20:15

Bon, je me calme!
 Mes amis m'ont tous critiquée sur ma position abstentionniste.
Voir articles Elections Régionales(1).
Elections régionales 2)

Et comme ils sont sympas, ils ne l'ont pas fait sur mon blog mais en mails privés.
Je pense donc que je vais aller voter au deuxième tour des Régionales. Non POUR une alliance bidon entre partis de gauche, mais CONTRE l'UMP et Sarko.Une fois de plus je n'aurai pas l'impression de m'exprimer par mon "choix de citoyenne avertie". Simplement  d'entrer dans l'espoir d'éviter le pire. Et si le fait de voter m'autorise à l'ouvrir encore, je n'aurai aucune raison de me culpabiliser.
La politique, c'est comme la religion: Si l'on accepte d'en accepter les magouilles, l'on conserve le droit d'être écouté, sinon entendu. Alors je m'achète mon ticket en politique comme les bigots s'achètent le leur en paradis.
Un lien sur le Vote blanc.
Excusez la mauvaise mise en page.

   
 
 
     
  
     
 
  
  
  Technical  
 
  
  
  Introduction  
 
  
  
  Free box  

Free, I am free eek

  
 
     

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

CECI EST UN

 

 

 

BULLETIN BLANC

 

 

 

 

Je m’intéresse à l’acte électoral et je tiens à

faire savoir que les candidats qui se sont présentés

ne correspondent pas à ce que j’attends

de conseillers régionaux.

 

Je demande que les bulletins blancs

soient intégrés dans la catégorie des suffrages exprimés

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 


Creation date : 02.03.2007 @ 23:56
Last update : 07.07.2009 @ 12:28
Category :
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Reaction #18 

by PhilippeLABBE 17.03.2010 @ 03:40

Je réagis sans doute un peu tard car je viens de découvrir ce blog:
Voter est un acte civique (N'est ce pas ?)
La comptabilité d'un bulletin blanc en bulletin nul assimile le vote blanc à celui de quelqu'un "qui s'est trompé"... Et là il y a tout un monde qui sépare les deux démarches, l'une volontaire, et l'autre involontaire. L'iniquité est donc sévère, puisque cela transforme un acte civique volontaire en acte involontaire, qu'on pourrait qualifier d'incivique. A méditer, mais défendable !!! Devant qui ?...
Philippe


Reaction #17 

by pascal17 15.03.2010 @ 14:02

moi qui croyais faire preuve de civisme en allant voter mais blanc, je vois bien l'inutilité de mon geste. nos chers hommes politiques font plus de cas de l'abstentionnisme que du vote blanc
 ils pensent d'ailleurs tous que les suffrages de ces citoyens leurs appartiennent déjà!!
il y a bien longtemps que j'ai perdu mes dernières illusions sur les politiques de tout poil. je crois que je ne vais plus perdre mon temps à voter.


Reaction #16 

by Inusable 15.03.2010 @ 13:28

Madame,
 
En 2010 et depuis plus de 150 ans, votes blancs et votes nuls sont confondus dans la même catégorie dans l'annonce des résultats. Que vous votiez strictement blanc en mettant un papier blanc et vierge dans l'enveloppe ou que vous mettiez le bulletin que nous proposons ne changera rien au résultat final. Mais dans le second cas vous aurez montré que votre bulletin blanc n'est pas un acte d'indifférence et vous aurez fait savoir que vous souhaitez que le vote blanc devienne un suffrage exprimé.
Quand o­n se bat pour quelque chose, il faut savoir aller au-delà des aspects formels.

Reaction #15 

by SABATTIE 15.03.2010 @ 12:13

bonjour est ce que en mettant ce bulletin je vote blanc ...dans l'urne il ne va pas être considéré comme nul ?


Reaction #14 

by Rejet 22.05.2009 @ 23:21

Slt

C'est pas bête le vote blanc, tant que ce n'est pas récupéré par un politicien pourri (pléonasme), car il va bien y en avoir un qui tôt ou tard va appeler à voter blanc et faire sa campagne dessus afin de  "récuperer la mise", même si bien sure ça ne lui accordera aucun mandat mais de toute façon celui qui fera ça, le fera car il n'a aucune chance de gagner!


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17 mars 2010 3 17 /03 /mars /2010 21:55
Je transmets le courriel que j'ai reçu et vous remercie de signer la pétition. Si tant est que nous puissions servir à quelque chose sur la souffrance des enfants.
"Je travaille pour l’association Vision du Monde (World Vision), une association de solidarité internationale présente dans 98 pays et spécialiste des droits de l'enfant. Elle est la 1ère association de parrainage d'enfants au monde.

Nous faisons circuler une pétition (sur http://sante-enfants.org) pour faire savoir à nos dirigeants qu’il n’est plus acceptable que 9 millions d’enfants de moins de cinq ans meurent chaque année de causes évitables.
Les trois principales responsables de ces décès sont la malnutrition, la diarrhée, et les infections respiratoires. Rendez-vous compte : au moins 6 millions d’enfants auraient pu être sauvés chaque année par des actions de prévention simples et peu coûteuses, comme l’allaitement maternel exclusif, le lavage des mains au savon, la vaccination, ou l’accès à des personnels médicaux qualifiés.

Vous trouverez ci-joint une présentation plus précise de la campagne et de la pétition.

Pourriez-vous soutenir ce projet en signant cette pétition et en la relayant sur votre site et auprès de votre réseau ?

Nous comptons sur vous !"

Pierre Désert
Stagiaire Campagne Santé
Vision du Monde
7, rue Pasquier
01 49 49 11 16

Pour plus de renseignements sur Vision du Monde, visitez notre site internet : www.visiondumonde.fr ou envoyez-moi un mail à plaidoyer@visiondumonde.fr
Santé : les enfants d’abord –ensemble, nous pouvons sauver des millions d’enfants

Santé : les enfants d’abord !, est la première campagne mondiale de World Vision focalisée sur une seule problématique : la réduction des décès évitables d’enfants de moins de cinq ans. Pendant les deux minutes que va vous prendre la lecture de cette préface, plus de trente enfants de moins de cinq ans vont mourir ; la plupart d’entre eux vont succomber de causes évitables, comme la diarrhée, la pneumonie, les complications postnatales ou le paludisme. Dans vingt-quatre heures, ce chiffre dépassera 24 000.

C’est plus qu’un problème pour les pays en voie de développement : il s’agit d’une « tragédie silencieuse ». Et c’est, il me semble, la plus grave violation des droits de l’enfant de notre époque. C’est la raison pour laquelle World Vision lance la campagne Santé : les enfants d’abord !, en s’engageant sur cinq ans à réduire ce nombre de victimes.

Notre campagne va tirer les leçons apprises dans nos quelques 1 600 programmes, où les stratégies de développement sont intimement liées aux efforts de plaidoyer auprès des autorités locales et nationales. A travers cette campagne, nous souhaitons aider les communautés à élever leur voix pour leur droit à des soins de qualité, et nous encouragerons les gouvernements à s’acquitter de leurs responsabilités envers les enfants, les mères, les familles et les communautés.

Nous travaillerons main dans la main avec les gouvernements locaux et des ONG partenaires, afin que nous ayons tous recours aux meilleures solutions ; notre expérience nous a appris qu’en matière de santé, une série de mesures de prévention simples et peu coûteuses sont un facteur fondamental de développement. World Vision s’engage de manière significative dans le financement de la santé dans le cadre de ses propres programmes, en investissant 1,5 milliard de dollars sur ces cinq prochaines années.

Les programmes d’envergure locale ne suffiront pas. World Vision presse également les pays riches à honorer leurs promesses liées à l’amélioration des conditions de vie dans les pays en développement. Plus de 190 chefs d’Etats et de gouvernements se sont engagés à atteindre les Objectifs du Millénaire pour le développement d’ici 2015. La campagne Santé : les enfants d’abord ! rappelle ces objectifs à la communauté internationale.

Nous avons besoin de vous. Lisez ce rapport, et exhortez vos gouvernants à mettre la santé des enfants à l’ordre du jour. Faites-leur savoir que vous trouvez que 24 000 décès d’enfants, c’est intolérable, et demandez-leur comment ils comptent assumer leurs responsabilités et agir.

Ensemble, nous pouvons faire la différence. Ensemble, nous pouvons faire en sorte que la santé des enfants devienne une priorité.

Kevin Jenkins
Président
World Vision International




Etudes de cas

Richard et Roderick Kapembwa - Zambie

Quand Richard Kapembwa et Roderick, son frère jumeau, sont arrivés à la clinique de Masamba avec la diarrhée, il n’y avait de médicaments que pour soigner l’un des deux. Richard a survécu, pas son frère.

« Roderick aurait survécu si nous avions eu assez de médicaments pour les soigner tous les deux, explique Joseph Bwali, chef de clinique adjoint. Les garçons étaient extrêmement déshydratés quand ils sont arrivés. Nous avons perdu un enfant parce que nous n’avions qu’une seule perfusion. »

Le manque de matériel médical élémentaire, comme les sels de réhydratation orale, les perfusions et les antibiotiques, est très fréquent dans les pays en développement. Des réserves insuffisantes d’équipements médicaux et de médicaments ont des conséquences directes sur la vie de jeunes gens comme Roderick, qui ne sont pas capables de lutter contre des maladies bénignes et curables, qui ne tuent plus aucun enfant dans les pays riches.

D’après l’Unicef, en Zambie, seulement 48% des enfants de moins de cinq ans souffrant de diarrhée ont reçu des traitements de réhydratation entre 2000 et 2007 ; la Zambie se place au treizième rang mondial pour la mortalité infantile, avec 80 000 décès d’enfants par an.

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Adeline et Zidane Kibanza – RDC

Avant la construction du poste de santé de Mapamboli, les habitants de Kikimi, en République Démocratique du Congo, ne disposaient pas de structures de soins décentes. Les familles devaient parcourir huit kilomètres pour atteindre le centre de santé le plus proche, où se trouvait le seul médecin des environs ; le taux de mortalité dans la région était très élevé.

Quand Zidane, neuf ans, a développé une forte fièvre, des douleurs abdominales et une diarrhée, sa mère a commencé à s’inquiéter. Elle ne savait pas quoi faire pour le soulager.Un membre de World Vision, lors de sa visite mensuelle aux enfants parrainés, a remarqué que Zidane était très malade. Il a alors vivement conseillé à Adeline, sa mère, de l’accompagner sur-le-champ au centre de soins. Sur place, il est diagnostiqué avec le paludisme et la fièvre typhoïde, et reçoit un traitement à base d’antibiotiques, des médicaments et des vitamines.

Aujourd’hui, Zidane se porte comme un charme. Quand il n’est pas à l’école, il adore jouer au football et aller à la pêche. Adeline est très reconnaissante au médecin du centre hospitalier, non seulement pour la vie de son fils, mais également pour la formation sur l’hygiène et la préparation d’aliments nutritive sa famille qu’il lui a dispensée.

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Asya Hakobyan - Arménie

Le petit Haykaz est né avec une paralysie cérébrale infantile, une maladie pouvant être causée par la malnutrition maternelle.

En Arménie, la plupart des postes de santé sont sous-équipés et mal approvisionnés ; il n’y a pas assez d’agents qualifiés et formés aux dernières innovations médicales. Trop souvent, la population doit se déplacer jusqu’à Erevan, la capitale du pays, pour accéder aux soins les plus élémentaires.

La loi arménienne dispose qu’en principe, tous les enfants de moins de sept ans bénéficient de soins médicaux gratuits. Dans les faits, les parents doivent payer pour que leurs enfants soient traités immédiatement.

Asya, que l’alimentation à base de pommes de terre et de pâtes a rendu malade de façon chronique, raconte qu’elle et son mari ont déjà dépensé toutes leurs économies pour soigner leur stérilité. Le revenu dont ils disposent provient d’un lopin de terre où ils cultivent des pommes de terre, et d’un camion qu’ils louent parfois aux villageois.

A Erevan, les médecins ont déclaré qu’Hayzak a une luxation de la hanche, et qu’il pourrait remarcher sans aide si celle-ci est corrigée. « Un des médecins du Centre hospitalier de Gavar nous a promis d’opérer gratuitement Hayzak de sa luxation de la hanche, mais nous devrons payer pour les traitements et les médicaments après l’opération. Si seulement nous avions assez d’argent pour payer tout ça… »

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Tara Devi - Népal

Quand la mère de Tara a appris que sa fille était en train d’accoucher, elle s’est précipitée à ses côtés. Elle a trouvé Tara appuyée contre un mur, avec la tête de son bébé qui apparaissait. Comme il était tard et qu’il n’y avait aucun hôpital ou poste de santé à proximité, Tara, sa mère et sa belle-mère ont donné naissance elles-mêmes à un petit garçon.

Après plusieurs jours, Tara n’ayant toujours pas délivré le placenta, sa famille a décidé qu’elle devait se rendre à l’hôpital. Après avoir emprunté de l’argent à ses voisins, la mère de la jeune maman de 19 ans a fabriqué un brancard, et avec l’aide de porteurs et du mari de Tara, ils l’ont emmenée à l’hôpital. Une marche de trois jours.

Cette visite lui a sauvé la vie. Cependant, quelques mois plus tard, Tara est retombée enceinte et malgré un accouchement plus rapide, elle n’a encore une fois pas pu bénéficier de soins postnatals. « Ma belle-mère a coupé le cordon ombilical avec une faux, a enveloppé le bébé dans une serviette, l’a mis dans mes bras, et m’a dit de me lever et de travailler ». Cette fois, elle a eu une descente d’organes, comme 600 000 femmes népalaises.

Finalement, Tara est devenue agent de santé communautaire dans son propre village. « J’ai beaucoup souffert et c’est très difficile d’être une femme dans ce monde. Les femmes elles-mêmes exploitent d’autres femmes. En pensant à toutes les femmes du village, j’ai ressenti ce désir incontrôlable de les aider et de les soulager. Et la meilleure façon de le faire est de travailler dans le secteur de la santé. »

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Rapport Santé : les enfants d'abord
Etudes de cas:

Signez la pétition

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16 mars 2010 2 16 /03 /mars /2010 20:31

 J'ai connu cette chanson dès l'âge de12 ans quand je fréquentais "Les Vaillants", boys-scouts des communistes dans les années 60. Et n'ai plus cessé d'écouter ce poète adoré par les communistes alors qu'il n'aurait jamais pris sa carte du parti. On peut être révolutionnaire,sans faire partie du PCF! De même, il n'a pas jamais été maire d'Entraigues.




Jean Ferrat: “nuit et brouillard”. Toutes séries et tous niveaux lecap 14 mars 2010, 19:28 photojeanferratJean Ferrat vient de décéder à l’âge de 79 ans en Ardèche. Il a été toute sa vie un chanteur engagé. S’il a été compagnon de route du parti communiste il prendra ses distances avec celui-ci au moment où le secrétaire général du parti communiste français, Georges Marchais, affirmera en 1980 que “le bilan du communisme depuis 1917 était globalement positif” alors qu’au même moment l’URSS vient d’envahir l’Afghanistan. Mais son enfance fut marqué par un terrible drame, celui de la Shoah. En effet Jean Tenenbaum, c’était son vrai nom, est né en 1930. Il avait un père petit joaillier qui avait fui les pogroms de Russie. Son père malheureusement comme 75 0000 autres juifs français ou étrangers fut déporté à Auschwitz et n’en est jamais revenu. Si lui et le reste de sa famille survivent c’est grâce au soutien de communistes, ce qui explique sa sensibilité politique. Jean Ferrat produit en 1962 un album “Nuit et brouillard” où l’on trouve une chanson au même titre et portant sur la déportation et l’assassinat de millions de juifs par les nazis à ce crime. Ce titre est le même que celui du documentaire d’ Alain Resnais datant de 1955 et surtout c’était le nom donné par les nazis à la déportation des juifs d’Europe vers les camps de la mort dans la ” Nuit et le brouillard” d’où jamais ils ne devaient revenir et dans lesquels ils devaient disparaitre sans laisser de trace. Vous pouvez écouter la chanson accompagnée d’un diaporama. Attention certaines images sont difficiles à regarder.


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13 mars 2010 6 13 /03 /mars /2010 19:52

 MON OPINION SUR LES ELECTIONS, via Antidote.

Antidote est prêt à se fâcher avec ses amis gaullistes. Moi, je suis bien loin d'être gaulliste! Le seul point commun qui pourrait nous permettre de nous rejoindre serait notre insatisfaction totale sur les nouveaux représentants des partis en place. Et cela depuis pas mal d'années.
J'en arriverai à dire que la droite comme la gauche ne signifient plus grand-chose sur le plan idéologique.
Une preuve: si nous sommes d'accord, entre dissidents, sur l'idée de prise en compte des votes blancs, cela signifie bien qu'il existe un malaise politique compliqué à maîtriser.
Peut-être les pouvoirs publics finiront-ils pas s'interroger quand il n'y aura plus que 20% d'électeurs aux urnes.
Il ne me semble pas que ce soit pour demain.
Il est prévu 50% d'abstentions aus régionales. J'espère qu'il y en aura plus
encore!
Je n'ose pas vous envoyer les liens que j'ai pu trouver sur le net au sujet du vote blanc, car on y trouve tout et n'importe quoi.
Mais en tant que libertaire, je ne vois pas d'autre solution.
Cela dit, si le sujet vous intéresse, allez surfer vous-mêmes!

Une amende plutôt qu'être obligé de voter Antidote - Blogueur associé | Jeudi 11 Mars 2010 à 17:01 | Lu 5076 fois Imprimer Imprimer Augmenter la taille du texte

Alors qu'Alain Duhamel soutient l'idée d'un vote obligatoire, le blogueur Antidote prend le parti contraire et se dit même prêt à payer une amende pour assurer sa liberté de ne pas aller voter Heart of Oak - Flickr - CC Heart of Oak - Flickr - CC * La SNCF enrichit Expedia, mais c'est elle qui trinque * Tout est bon dans le cochon: les bénéficiaires du RSA taxés * Le courage de Peillon Alain Duhamel s’est prononcé hier pour le vote obligatoire. Même si je dois fâcher certains de mes amis de DLR qui se battent avec courage contre l’abstention et qui ont entrepris des actions de net-militantisme en faveur du même projet (1), cette idée m’est absolument insupportable. Je n’arrive pas à en vouloir à ceux qui, devant le spectacle consternant de la campagne des élections régionales, préfèrent faire autre chose que se rendre dans un bureau de vote. Je n’arrive pas à en vouloir à ceux qui, alors qu’ils avaient voté NON au traité constitutionnel européen et après avoir constaté qu’on avait fait passer le même texte par le Parlement (2) ensuite, ont pensé que Serge Lama n’avait pas forcément raison de chanter qu’on pouvait être à la fois cocu et content. Je l’écris avec d’autant plus d’aise que je ne me suis pas abstenu puisque Debout La République présentait des listes dans toute la France métropolitaine. Encore fallait-il être au courant que cette possibilité existait dans un pays où le service public de télévision est dirigé par Madame Chabot (3), laquelle ne parvient pas à cacher son mépris pour ce qu’elle considère comme le menu fretin politique. D’ailleurs, alors que ces listes gaullistes firent cinq fois plus que les instituts de sondages ne leur donnaient trois jours avant, France 2, lors de la soirée électorale, annonça les scores de toutes les formations, sauf celui de DLR. Lutte Ouvrière qui fit moins, eût droit à davantage d’égards. Je n’arrive pas à en vouloir à ceux qui se sont abstenus au premier tour de l’élection présidentielle -je n’arrive pas à m’en vouloir, donc- alors que le système des parrainages et leur publicité obligatoire les avait privés de leur choix. Après tout, puisque Duhamel en est à faire ce genre de propositions, pourquoi s’arrêter en si bon chemin? Pourquoi ne pas obliger les électeurs obligatoires de se farcir la veille un débat entre spécialistes- au hasard Alain Minc et Jacques Attali- afin d’éclairer leur choix ? Il l’arbitrerait, bien entendu ! Le plus consternant dans cette histoire, c’est la conclusion de sa chronique :« Troisièmement, et surtout, là où le vote obligatoire existe - il y a plusieurs pays : l’Italie, la Belgique, l’Australie, etc. - on vote nettement plus ». Ah bon ? Parce qu’ils ne votent pas tous ? Malgré l’obligation, il n’y a pas 100 % de participation ? Il y a donc, dans ces pays, des gens qui préfèrent payer une contravention plutôt que de se rendre aux urnes ? Elle doit être certainement aussi passionnante que chez nous, la vie politique outre-quiévrain ou transalpine… Depuis que cette idée non seulement saugrenue mais odieuse circule, je me suis fait une promesse : si un jour elle rentre dans les faits, je n’irai plus voter et je considérerai l’amende comme un impôt, celui de ma liberté de citoyen, ma liberté d’exprimer une insatisfaction contre le fonctionnement de la vie politique de mon pays. Et c’est quelqu’un qui a donné vingt ans de militantisme politique qui l’écrit. En terme de devoir de citoyen, et de participation au débat démocratique, je crois que j’ai quelques milliers d’heures d’avance sur pas mal de partisans de cette mesure absurde. Si toutefois Monsieur Duhamel était entendu, je souhaite, au risque de surprendre, que tout cela soit voté avant la fin de cette législature. Afin de me donner le plaisir de donner ici la liste des parlementaires ayant voté à la fois cette loi et le traité de Lisbonne. Ceux-là rentreraient vraiment dans l’Histoire. Pas sûr que cela soit à leur avantage. (1) Eux ont au moins la décence de réclamer parallèlement la reconnaissance du vote blanc, ce que ne fait pas l’éternel éditorialiste à scouteure. (2) Depuis cette forfaiture, j’avoue avoir beaucoup de mal à utiliser une majuscule pour ce mot. (3) Message personnel à Vincent Peillon : j’étais prêt à vous trouver un certain panache jusqu’à la semaine dernière. Tout ça pour ça ? Pitoyable ! Retrouvez les articles d'Antidote sur son blog Une amende plutôt qu'être obligé de voter MOT-CLÉS : amende, duhamel, taxation, vote
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10 mars 2010 3 10 /03 /mars /2010 21:45

Nous sommes soumis à un semblant de démocratie et censés voter pour  des mecs "bien" dans les deux semaines qui suivent.

Plus dégoûtée que jamais, quand je vois les magouilles des politocards et le niveau de vie de ceux qui ont peu de moyens, je n'ai plus confiance en personne.
Voici longtemps que je ne vote plus pour les partis en place: UMP, PS,PC et bien moins encore pour le FN.
J'ai eu un regain d'espoir aux Européennes avec Daniel Cohn Bendit...Et il commence aussi à m'agacer.
Quand il casse du prof, je me demande s'il est vraiment conscient de ses propos.
J'en reviens alors encore à ma première idée:

UNE VERITABLE DEMOCRATIE DEVRAIT COMPTABILISER LES VOTES BLANCS.


Je vous envoie tout de mêmes les propos de DCB, car, comme dirait l'autre, je pense qu'il est de nos jours le politocard "le moins pire".

En fait, Cohn-Bendit est un démocrate… clintonien!

Gérald Andrieu - Marianne | Mardi 9 Mars 2010 à 13:01 | Lu 4404 fois

Réussir à situer le leader d’Europe écologie sur l’échiquier politique est périlleux. Pour y voir plus clair, peut-être faut-il s’intéresser à ceux qu’ils citent en référence…


Où crèche Daniel Cohn-Bendit ? Dans quel camp le leader d’Europe écologie a-t-il posé ses valises politiques ? C’est l’éternelle inconnue. Invité ce matin de France Inter , DCB a fustigé Nicolas Sarkozy (« Le représentant de l’écologie cynique »), tendu la main à ceux qui « voulaient changer la donne contre le bipartisme » (les électeurs du MoDem) et taclé le PS (pas foutu, dit-il, de mettre en place une « coordination nationale des politiques régionales »« un partenariat de gestion ».

depuis qu’ils sont à la tête des exécutifs locaux). Mais dans le même temps, Daniel Cohn-Bendit rappelle qu’il propose au Parti socialiste, pour le second tour,
Plus instructif finalement pour réussir à placer sur l’échiquier politique le très volatil Cohn-Bendit, se pencher sur les personnalités à qui il se réfère. En réponse par exemple à une auditrice qui citait Hervé Kempf, auteur de Comment les riches détruisent la planète (1) et dont la thèse consiste à dire qu’il est impossible de résoudre la crise écologique sans s’attaquer aux racines d’une autre crise, la crise sociale, DCB, lui, préfère citer Joseph Stiglitz et Paul Krugman. Le premier, Prix Nobel d’Economie, a conseillé Bill Clinton. Le second, lui aussi Prix Nobel, est un célébrissime éditorialiste du New York Times qui a vu certains de ses travaux servir de bases au programme économique de Bill Clinton lors de la campagne de 1992. On y voit plus clair : Cohn-Bendit, en fait, est clintonien ! Cohn-Bendit est un démocrate — ça on le savait — mais américain !


(1) Editions du Seuil, 2007.





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4 mars 2010 4 04 /03 /mars /2010 19:09

 


magnifiquesmiroirs
par Alice

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2 mars 2010 2 02 /03 /mars /2010 20:13

ALLEZ! ON S'AMUSE!

Precepte Bouddhiste
par Alice

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