Trouver des solutions à l'autisme, ça coûte très cher!
Voici un sujet qui me concerne de très près.
Instit de maternelle, si j'ai pris ma retraite plus tôt que prévu, c'est en premier lieu parce que je ne me sentais pas capable de gérer les élèves autistes que l'Education Nationale m'a imposés durant plusieurs années.
En parenthèses, j'ajoute que je suis ravie de ma décision car, étant donné mon âge, je serais toujours comme l'âne qui court après la carotte, soit contrainte à ce jour à une année de travail supplémentaire. Mais là n'est pas mon sujet de ce jour!
Je constate que ce courrier est envoyé par des parents conscients qui ne pensent pas que l'intégration en milieu ordinaire soit la panacée pour des enfants qui s'y sentent très mal. Mais bien sûr, c'est tellement moins coûteux de ne créer aucune structure et de prétendre que ces enfants sont généreusement reçus partout, sous le prétexte du "vivrensemblisme" très à la mode de no
Lire mon ancien article sur le sujet.
ILLUSION DE L’INTEGRATION DE TOUS LES ENFANTS HANDICAPES EN MILIEU SCOLAIRE
BANAL
Date de création : 24/06/2010
Date de cloture : 24/06/2015
Auteur : Fabienne
la maman de Noé, 6 ans, autiste.
A l'attention de : monsieur Nicolas SARKOZY, président de la République
Noé est scolarisé en CLIS (classe d’inclusion en milieu ordinaire) ; lorsqu’il n’est pas en CLIS, Noé est accueilli au service « petite enfance » de l’hôpital Peyre Plantade au CHU de Montpellier.
Ou plutôt, Noé « était » accueilli dans ce service….
Il y a plusieurs mois, Noé a atteint la limite d’âge du service ; il s’agit d’un service « petite enfance », et Noé, à 6 ans, n’est plus un petit enfant mais un enfant.
Le service « enfance » existe bien, il dépend du même chef de service, mais l’unité « petite enfance » et l’unité « enfance » sont totalement étanches : aucun enfant de « petite enfance » n’est accueilli en « enfance » ; c’est ainsi que Noé a été refoulé une première fois, il y a un an, lorsque nous avons demandé son « transfert » (faut-il faire comme pour les joueurs de foot et acheter ce transfert ???).
Nous avons donc cherché et trouvé une solution : le SESSAD ; il s’agit d’une unité d’intervention mobile, offrant les mêmes soins qu’un hôpital de jour ; notre demande a été validée : Noé peut bénéficier d’un SESSAD ; problème : pas de place avant courant 2011…
Soucieux d’assurer à Noé une continuité de soins, ces soins lui étant indispensables, nous avons obtenu de l’unité petite enfance l’assurance que Noé y serait accueilli jusqu’à ce que le SESSAD délivre le précieux sésame.
A son arrivée en mai dernier, un nouveau chef de service en a décidé autrement : exit Noé. Les soins se termineront en juillet, et à compter de la rentrée, Noé est persona non grata à la «petite enfance»
Noé a un besoin capital de soins ; on a constaté auparavant qu’en période de flottement, lorsque les prises en charge se sont raréfiées, Noé a présenté des signes de régression importants.
Et aujourd’hui, l’hôpital, en toute connaissance de cause, laisse Noé sur le bas-côté de la route, là où, Monsieur le président, vous avez promis, lors de votre déclaration de Douai en 2006, que PERSONNE ne serait laissé.
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