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29 juin 2010 2 29 /06 /juin /2010 20:27

 

 

Trouver des solutions à l'autisme, ça coûte très cher!


Voici un sujet qui me concerne de très près.

Instit de maternelle, si j'ai pris ma retraite plus tôt que prévu, c'est en premier lieu parce que je ne me sentais pas capable de gérer les élèves autistes que l'Education Nationale m'a imposés durant plusieurs années.


En parenthèses, j'ajoute que je suis ravie de ma décision car, étant donné mon âge, je serais toujours comme l'âne qui court après la carotte, soit contrainte à ce jour à une année de travail supplémentaire. Mais là n'est pas mon sujet de ce jour!


AUTISTE

Je constate que ce courrier est envoyé par des parents conscients qui ne pensent pas que l'intégration en milieu ordinaire soit la panacée pour des enfants qui s'y sentent très mal. Mais bien sûr, c'est tellement  moins coûteux de ne créer aucune structure et de prétendre que ces enfants sont généreusement reçus partout, sous le prétexte du "vivrensemblisme" très à la mode de no

Lire mon ancien article sur le sujet.


ILLUSION DE L’INTEGRATION DE TOUS LES ENFANTS HANDICAPES EN MILIEU SCOLAIRE BANAL


Date de création : 24/06/2010
Date de cloture : 24/06/2015


Auteur :
Fabienne
la maman de Noé, 6 ans, autiste.


A l'attention de :
monsieur Nicolas SARKOZY, président de la République

Noé a 6 ans ; il est autiste.

Noé est scolarisé en CLIS (classe d’inclusion en milieu ordinaire) ; lorsqu’il n’est pas en CLIS, Noé est accueilli au service « petite enfance » de l’hôpital Peyre Plantade au CHU de Montpellier.

Ou plutôt, Noé « était » accueilli dans ce service….

Il y a plusieurs mois, Noé a atteint la limite d’âge du service ; il s’agit d’un service « petite enfance », et Noé, à 6 ans, n’est plus un petit enfant mais un enfant.

Le service « enfance » existe bien, il dépend du même chef de service, mais l’unité « petite enfance » et l’unité « enfance » sont totalement étanches : aucun enfant de « petite enfance » n’est accueilli en « enfance » ; c’est ainsi que Noé a été refoulé une première fois, il y a un an, lorsque nous avons demandé son « transfert » (faut-il faire comme pour les joueurs de foot et acheter ce transfert ???).

Nous avons donc cherché et trouvé une solution : le SESSAD ; il s’agit d’une unité d’intervention mobile, offrant les mêmes soins qu’un hôpital de jour ; notre demande a été validée : Noé peut bénéficier d’un SESSAD ; problème : pas de place avant courant 2011…

Soucieux d’assurer à Noé une continuité de soins, ces soins lui étant indispensables, nous avons obtenu de l’unité petite enfance l’assurance que Noé y serait accueilli jusqu’à ce que le SESSAD délivre le précieux sésame.

A son arrivée en mai dernier, un nouveau chef de service en a décidé autrement : exit Noé. Les soins se termineront en juillet, et à compter de la rentrée, Noé est persona non grata à la «petite enfance»

Noé a un besoin capital de soins ; on a constaté auparavant qu’en période de flottement, lorsque les prises en charge se sont raréfiées, Noé a présenté des signes de régression importants.

Et aujourd’hui, l’hôpital, en toute connaissance de cause, laisse Noé sur le bas-côté de la route, là où, Monsieur le président, vous avez promis, lors de votre déclaration de Douai en 2006, que PERSONNE ne serait laissé.


Pour faire un lien vers cette pétition, cliquez-ici

   Signer la pétition

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Seul le créateur de la pétition a accès à l'intégralité de vos informations.
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21 juin 2010 1 21 /06 /juin /2010 17:14

 

 

Chaque jour, nous sommes sollicités par les médias sur les risques de dépendance.

La liste en est longue : dépendances au tabac, à l’alcool, aux drogues, au jeu, à Internet, au sexe, au travail…et je dois en oublier.

 

Les institutions officielles nous proposent certaines thérapies pour nous en sortir.

Et c’est sur ce point que je doute.

Si je mets de côté la prise d’anxiolytiques ou d'antidépresseurs, qui me semble utile mais loin d’être suffisante, je constate qu’en deuxième lieu, il est toujours conseillé des thérapies de groupes en compagnie de ses semblables, enfin, ceux qui ont le même problème d’addiction. Comme valeur plus puissante que la consultation chez un psy ne connaissant pas personnellement le problème.

 

Cette mode nous vient bien sûr des Etats-Unis et chacun a pu en voir des exemples dans certains documentaires comme dans des téléfilms sirupeux.

Dans ces réunions, chacun raconte sa vie et ses tourments, et les autres lui répondent : « Machinchose, on t’aime » ! En effet, tous ces inconnus sont aimants pour les autres alors qu’ils ne se connaissent pas. C’est peut-être pour cette raison qu’ils osent parler d’amour. Car l’amour me semble plus profond qu’un déballage d’angoisses entre voisins de table. A la limite, les bars entretiennent la même activité, sans prétention aucune.

 

Dans certaines congrégations, comme celle des AA (Alcooliques Anonymes), les « malades-dépendants » doivent finir par pratiquer ensemble, mains et bras liés, la prière de la sérénité.

 

PRIERE SERENITE

 

Je viens d’ailleurs de constater qu’elle plaît bien aussi chez Allegro Fortissimo, le groupuscule des addicted à la bouffe. Tiens, je les avais oubliés ceux-là !

Et même aussi à certains marginaux que j'ai pu rencontrer au hasard de mes pérégrinations.

On achète une pochette-surprise...et on l'emballe!

 

Encore un pas de franchi ! Non  seulement on ose prétendre aimer tous ceux qui nous entourent sur la seule condition de régler une difficulté commune, mais on doit encore s’en référer à Dieu.

Ben sûr, on vous raconte que vous avez le droit ne pas être croyant, mais on vous impose de pratiquer le culte, très hypocritement en vous trouvant même des interprétations alambiquées du terme DIEU…qui pourrait signifier tout et n’importe quoi en acrostiche.

http://fr.wikipedia.org/wiki/Acrostiche

 

 Alors pourquoi n’emploierait-on pas le mot Diable ou Satan ? Mais non. Cela est formellement interdit par la loi de ces groupes très rigides et issus de la culture protestante américaine.


Exemple:


S elon ton bon vouloir

A ttends une protection supérieure

T u n’as rien à perdre

A seulement y croire.

N i Dieu ni maître !

 


En conclurais-je que la rédemption n’est autorisée qu’au travers du culte et de la reconnaissance d’un Dieu ? Qu’en est-il des allergiques à toute forme de croyance ? Sont-ils promis aux brûlures de l’enfer ? Heureusement qu’ils ne seront plus conscients pour s’en apercevoir…

 

Comme le disait fort sagement mon père : « Ton Paradis et mon Enfer, c’est le même trou ! » Paix à son âme !

 

Certes, les conséquences de cette addiction à une caste rigide et programmée par avance posent moins de difficultés à la société. Car une fois les « malades » calmés, moins de violences sur la voie publique et moins de frais pour la Sécu.

 

Mais si l’on souhaite être libre de toute dépendance, quel est l’intérêt de s’accoquiner à des groupuscules qui cherchent à vous vider l’esprit de toute pensée personnelle ?

Par exemple, chez les AA, on vous conseille fortement de ne lire que les publications de l’organisme afin de ne pas subir de mauvaises influences…

Je me demande si chez les accros du sexe la lecture de Pascal est promue…

 

 

 

Alors, j’oserai juste poser cette question :

Qu’en est-il de la dépendance à l’exhibitionnisme mental, psychique ou moral ?

Pourquoi le fait de raconter sa vie à des étrangers et de prier ensemble ne serait-il pas une nouvelle dépendance qui en remplacerait une autre ?

Comment prétendre à la liberté quand on passe d’une dépendance à une autre ?

 

Que Dieu vous garde !

Amen !

 

 

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19 juin 2010 6 19 /06 /juin /2010 21:02


Certaines personnes prétendent que les êtres fragiles sont très, trop, sensibles aux bruits.

Ce que je remarque en premier lieu est qu’ils résident eux-mêmes dans des pavillons indépendants protégés d’une promiscuité difficile à supporter dans un immeuble en « béton armé avec structures métalliques ».


Juste pour vous montrer le parcours de la lutte anti-bruit dans ce genre de blockhaus.


Au petit matin, l’homme de service dépose lourdement son matos contre la rampe en métal de l’escalier extérieur situé à 50cm de votre tête endormie. La dite structure ne manquant pas de transmettre à vos tympans un réveil on ne peut plus violent.


Ensuite, chacun vaquant à ses occupations extérieures, vous subissez vingt fois le choc de la fermeture automatique de la porte d’entrée que jamais personne n’a su régler.


Si vous avez la chance que cela ne soit pas le jour où la société de jardinage vienne vous assourdir avec sa tondeuse, sa coupeuse, sa rassembleuse de feuilles et l’aspirateur compris, vous pouvez rester tranquille durant une heure ou deux.


Puis s’éveillent les jeunes qui vous balancent leur musique pourrie avec les basses à fond les manettes.




La voisine du dessus qui frappe le sol de ses talons comme si elle accomplissait chaque jour un marathon, déplace les meubles, passe l’aspirateur puis s’enfuit en courant non sans avoir fait tourné les réacteurs de sa bagnole durant le temps où elle interpelle sa copine d’en face pour lui raconter sa vie.




Après un calme relatif durant le repas de midi, car seule la bouffe les tient tranquilles, on passe aux perceurs –frappeurs en tous genres. Les professionnels pour la semaine et les amateurs le week-end.

Durant toutes ces activités, la porte de la cave claque puissamment car son groom pète les plombs, et le vide-ordure ne fait pas relâche avec des chutes de bouteilles sur une hauteur de trois étages.


Pour peu que le vent soit lui aussi remonté, vous aurez en bénéfice durant toute la journée des claquages de portes blindées et de fenêtres en ferraillerie lourde.


Au quotidien, les bruits de machines diverses et variées de la SADE 

 située à côté de la Résidence. J'adore par ailleurs le nom de cette société de travaux hydrauliques.

Quand je suis arrivée ici, le terrain devait être racheté par la municipalité afin d’y investir un « centre aéré » pour les enfants. Mais la SADE devait rapporter bien plus à la commune.


Je n’ose même pas vous parler des hurlements produits par les enfants qui se disputent et s’insultent sous votre fenêtre, car cela fait office de berceuse au regard des vibrations subies en permanence grâce à la merveilleuse invention du béton armé.

 


Alors, à ceux qui osent affirmer que la résistance au bruit est un critère d’équilibre psychologique, je prête mon appartement durant deux semaines afin de poser moi-même un diagnostic sur leur état mental à la fin de leur séjour.



 

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18 juin 2010 5 18 /06 /juin /2010 21:15
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16 juin 2010 3 16 /06 /juin /2010 18:09

 

 

Une suggestion de texte adapté à la zone des beaufs.

Très difficile pour le refrain. Mais je ne demande aucun droit à la SACEM…

Alors variez selon votre plaisir.

 

A suivre sur la musique de Habarena, le morceau le plus connu de Carmen de Bizet.

 

 

 

 

-1-


L’amour est une fumisterie

Surtout si l’on a choisi un con,

Car chaque jour est un puits d’ennui

Si la musique n’a plus de son.

Courses et ménage, quelles joies

Quand on n’a rien à faire pour soi,

L’aspirateur me permettra

De défouler tous mes émois.


-Refrain-


L’amour, l’amour

L’amour, l’amour

L’amour est une grande illusion,

Aucun espoir, aucune joie

Pourquoi pas  toi plutôt que moi

Sans le chiffon prends garde à toi


Si tu perç’ les murs au pilon

Tu me perdras de toute façon

Pourquoi pas  toi plutôt que moi…

Prends garde à toi


Si tu perç’ les murs au pilon

Tu me perdras de toute façon


Hé bien crois-moi

Prends garde à toi.


Et attention

Sans le chiffon

Prends garde à toi


-2-


C’matin il pleut quelle galère

Mais ça vaut mieux que d’aller en enfer

De tout’façon moi je m’en fous

Car mon macho n’en vaut pas le coup.

Ca y est aujourd’hui je m’éclate

Cire le parquet et toutes ses lattes

Car mon chéri très fatigué

Ne manqu’ra pas de s’y étaler.



 

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15 juin 2010 2 15 /06 /juin /2010 16:18

 

Une abonnée de mon blog m’a dit par mail privé que je tenais des propos trop tranchés et avait tendance « à pousser le bouchon »…Jusqu’où ? Je n’en ai pas vraiment eu les détails.

Elle prétend qu’il faut bien connaître ses interlocuteurs pour oser dire certaines choses. Je trouve personnellement qu’il est beaucoup plus facile de ne pas avoir de relation directe avec ses connaissances. C’est d’ailleurs l’intérêt de l’anonymat des blogueurs.

Il est certain que les propos troubles et mal embouchés sont toujours mieux supportés quand ils émanent d’un homme plutôt que d’une femme.

 

Alors je vais ce soir me relâcher en vous proposant une devinette de tendance scato.

 

Qu’est-ce qu’une soirée caca ?

 

C’est un moment où vous avez un rencard sexe et  tombez en panne de papier cul.

Vous osez demander à votre pote – que vous connaissez pour son ouverture d’esprit – d’apporter  avec son anatomie quelques rouleaux de papier hygiénique.

Sachant que vous n’aurez pas de fleurs, autant optimiser la situation !

 

Ensuite, comme votre étalon arrive très tard, il devient difficile de trouver un restau ouvert en banlieue. Il vous emmène fort gentiment dans un boui-boui africain. Vous n’allez pas faire la fine gueule à minuit. De toute façon vous appréciez la bouffe africaine, même si vous auriez joui d’un cadre plus romantique et chaleureux.

 

Bien sûr, vous ne manquez pas de consommer sans modération les épices très puissantes que vous adorez.

 

Au retour dans votre couche et le temps que la digestion se fasse, vous vaquez aux exercices physiques prévus, puis finissez par vous endormir malgré les ronflements de la bête qui sommeille à vos côtés.

Deux heures après vous êtes réveillée par une sensation inhabituelle et oubliée depuis vos premières couches-culottes

                   …et n’avez pas vraiment le temps de fuir aux toilettes.


CACA TRISTETrouvé sur le blog de ???

 

Le stock de PQ aura été liquidé dans la nuit.

Et l’avantage avec un ronfleur est qu’il ne s’aperçoit de rien car les sons qu’il émet l’empêchent d’entendre tous ceux de son environnement !

 

Depuis votre dernière gastro, vous n’auriez jamais imaginé qu’il était aussi crucial d’avoir toujours une bonne réserve de papier toilette.

 

J’espère pour vous que vous n’aurez jamais la joie de vivre une soirée caca.


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13 juin 2010 7 13 /06 /juin /2010 18:55

 

 

Voici un sujet très mode qui ne me semble présenter rien de nouveau.

 

Résumé: La dictature des bébés C’est une tendance chez les jeunes couples qui fait polémique en ce moment. Son fils ainé a 4 ans mais Stéphanie, mère de famille de 36 ans, l’allaite encore, au grand dam de ses proches qui ne comprennent pas ce choix. Stéphanie fait partie de ces nouvelles mères qui ne jurent que par le « maternage intensif », une nouvelle théorie éducative venue d’Allemagne. Portage du bébé sur le dos « à l’africaine », co-dodo dans le lit des parents, allaitement prolongé : cette méthode transforme le bébé en enfant-roi et tant pis si l’intimité du couple doit en pâtir. Les féministes, elles, craignent une dégradation de la condition féminine et crient haro sur la méthode. Dans un livre sorti récemment, la philosophe Elisabeth Badinter fustige cette idéologie de la mère parfaite. Selon elle, c’est une régression qui renvoie les femmes au statut de « mères chimpanzés ». Un sujet de Nora Awada © C PRODUCTIONS

 

bebe-evianBébé EVIAN: Il est top!

 

J'ai mis au monde un enfant à la fin des années 70, et à quelques détails près, je retrouve un mouvement peu différent de celui des "babas écolos" de cette époque, mais en pire.

Quand j'entends que les mamans de la trentaine se rebellent contre  l'éducation de leurs mères, j'ai l'impression d'être sourde car nous faisions quasiment les mêmes erreurs, juste un peu moins accentuées.


Les arguments pour l'allaitement maternel étaient les mêmes.J'ai lu depuis qu'il n'avait jamais été prouvé toutes les "garanties annoncées" sur la protection aux infections. 

J'ai commencé moi-même à allaiter mon enfant.

 Je souffrais lors de chaque allaitement et mon bébé réclamait encore. Mais je tenais absolument à assurer. Jusqu'au moment où le père de ma fille m'a suggéré que je n'étais peut-être pas dans le vrai.

J'avais été poussée à persévérer par la directrice d'un centre de PMI qui vous paralit comme si vous étiez handicapée mentale.

Mon lait n'étant pas suffisamment nutritif, je me suis culpabilisée un certain temps avant que mon médecin ne m'annonce que j'avais une infection. Et qu'il me fallait envisager un autre mode d'allaitement.

Mon bébé a été nourri au lait de soja...ce qui ne l'empêche pas aujourd'hui de manger 5 fromages par jour!


Pour le portage, on nous suggérait une "poche kangourou" bien taillée, qui me semble plus pratique que ces enrubannements à l'ancienne.

J'ai personnellement pratiqué le portage dans les moment où mon bébé pleurait après tous ses soins et où je ne savais que faire pour le calmer. Enfin surtout quand je devais préparer des biberons archi compliqués pour lui éviter les vomissements! Mais bon, ce n'était pour moi qu'un moyen de dépannage dans un moment où j'étais débordée. Car rien ne vaut le câlin dans les bras.


Pour la liberté de l'enfant, merci Françoise Dolto d'avoir autorisé l'enfant à être roi! Il ne fallait pas pas le contrarier au risque de le traumatiser. Ainsi, grâce à vous, il a perdu tout repère!

Là dessus, rien de nouveau encore.


Pour le co-dodo, nous avions encore le droit à dormir auprès de notre cher et tendre sans étouffer notre progéniture. Et nous laissant toute liberté à nous aimer sans témoin.

Il m'avait même été déconseillé par le pédiatre de la PMI de dormir à côté du berceau de ma fille, car il valait mieux accepter de couper le cordon.

  J'ai pu observer dans mon entourage quelques mamans qui pratiquaient le co-dodo sans restriction. Enfin, surtout celles qui avaient perdu en cours de route le géniteur de leur bébé. Par la suite, leurs enfants étaient tellement accros à elles qu'ils ne pouvaient plus dormir seuls et encore moins trouver le sommeil dans un autre lieu que celui de leur mère.Je sais aussi qu'ils ont eu de grandes difficultés à établir une relation amoureuse équilibrée. L'idée de co-dodo est vraiment celle qui me gêne le plus car je suis convaincue qu'elle enferme l'enfant dans une dépendance dont il aura du mal à s'extraire. Je pense qu'elle convient surtout à des mères immatures qui ont besoin de se rassurer sur leur capacité à aimer.

Les arguments de la nana en exemple dans l'émission de M6 étaient que des tas de familles vivaient en tas et que nous pouvions faire de même en France. Cela m'a vraiment dérangée. Ne sommes-nous pas dans une régression totale?

J'approuve entièrement les propos d'Elisabeth Badinter: en sommes-nous revenus à l'homme-singe?








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13 juin 2010 7 13 /06 /juin /2010 18:16

 

Chers blogueurs,

 

Il y a quelques jours, le sénateur Jean-Louis Masson a déposé une proposition de loi visant à imposer à tous les blogueurs de ne plus écrire sous un pseudo mais sous son vrai nom, avec une obligation d'afficher ses coordonnées. Une "solution" abusive, qui ne repose sur aucune donnée concrète ni aucune étude, face à un problème qui s'attaque encore une fois à la liberté d'expression sur Internet.

 

Ayant toujours mis un point d'honneur à défendre, avec conviction, vos droits de blogueurs, OverBlog a réagit rapidement en publiant une lettre ouverte au sénateur Masson pour lui signifier les raisons de notre opposition.

 

Une pétition initiée par les principaux acteurs de la blogosphère (Wikio, Mozilla, OverBlog, Blogspirit, Canalblog, la Quadrature du Net, Reporters Sans Frontières et TypePad) a été lancée et peut être signée par tous chez Wikio.

 

Nous vous invitons à lire notre lettre ouverte et cet appel (pétition) pour la défense du droit à l'anonymat sur Internet, afin de mieux comprendre cette situation et notre réaction. Merci à tous ceux qui souhaiteront y prendre part pour défendre ce droit qui est le votre !

 

>> Lire également la réaction de Frédéric Montagnon, PDG d'OverBlog, sur son blog

 

 

tee-shirt-liberte-expression2.jpg

Résultat du concours Overblog/LaFraise sur le thème de la liberté d'expression

Publié dans : Tout sur Overblog
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11 juin 2010 5 11 /06 /juin /2010 18:46

 

Je suis trés enquiquinée par l'assos dans laquelle je souhaiterais adopter une chatte qui me semble très zen et correspondrait assez bien à mon caractère. Le blocage principal serait axé sur le fait que je réside au rez-de-chaussée, dans une résidence ouverte. Moi qui ai fait partie des habitants qui ne souhaitaient pas emmurer les lieux, voilà que cela me retombe encore sur la tête.

Malgré tous les problèmes environnants, je reste convaincue que l'ouverture reste un espace de liberté et que l'enfermement procède d'une tendance qui n'est pas la mienne.Pour les humains, comme pour les animaux.

Je vous adresse un article qui me semble refléter complètement mes positions.


Cela dit, on me propose de reprendre un chat dans une famille qui ne souhaite plus le garder.

C'est un mâle à poil noir. A priori tout le contraire de ce que je cherche.Mais au moins, je pourrais avoir l'impression d'accomplir une bonne action.

Finalement, les "Défenseurs des Animaux" sont-ils les plus compétents à favoriser leur  bonheur?


 

CREATIONS-SOL-R.-3 0147


LE CHAT AU QUOTIDIEN

Sur ce site


Permettre au chat de vivre en liberté : un vrai cadeau ! Par Florence Cailliot-d'Ivernois, comportementaliste


Le chat est un animal qui traîne avec lui la très tenace réputation de pouvoir vivre heureux seul en appartement, et pourtant ! Le chat n’est pas une simple peluche, c’est un prédateur.

 

CREATIONS-SOL-R.-3 0157


Quelle est donc la surface de vie idéale ? Quelle liberté peut-on lui accorder ? Quelles restrictions peut-on lui imposer ? Et lorsqu’il s’échappe, que devient-il ?


En liberté naturelle


Plus de 9 millions de chats vivent en France, et tous n’ont pas la possibilité de courir les fourrés et d’avoir le luxe d’un territoire grand de 75 hectares. C’est la taille moyenne d’un territoire de chat entier auquel on ne fixe aucune restriction et qui se situe dans une zone géographique le permettant. La femelle, plus modeste, se contente de 4 hectares, qu’elle partage avec ses portées de chatons successives et ses filles, de génération en générations. Évidemment, ce sont des valeurs maximum. Ceci se voit surtout dans des zones rurales où il y a suffisamment de place pour tous les chats de la région. En cas « d’affluence », c’est à dire quand il y a beaucoup de chats sur un même espace à partager, les territoires de chacun se réduisent petit à petit, et l’on se bat griffes sorties pour conserver tel passage et tel terrier de musaraigne.


En zone périurbaine (en banlieue pavillonnaire par exemple),


la liberté de mouvements des chats est fonction des rencontres avec les autres chats. Il faut se faire une place, et un chat laissé libre peut très bien se retrouver cantonné dans la maison parce que le jardin est le territoire d’un autre matou qui n’a cure des convenances et des actes de propriétés établis par les humains.


En zone urbaine,


les rares chats qui ont un accès libre à l’extérieur s’établissent des lieux de passage de prédilection, perchés le plus souvent, pour échapper aux voitures et aux piétons maladroits. Ils se restreignent eux-mêmes le plus souvent aux différents jardinets des environs, très habiles pour se trouver des coins à leur goût à l’abri des dangers de la ville.

 

Les risques de la liberté

 

En ville,

le principal risque que cours votre chat n’est pas – comme on le pense bien souvent – de se faire écraser par des voitures. En effet, le chat comprend rapidement le danger que la circulation représente et évite de se déplacer là où les voitures roulent vite.

Généralement, le danger provient des autres habitations : votre minou baroudeur risque simplement de s’introduire chez quelqu’un qui aura laissé une porte ou une fenêtre ouverte et qui, n’ayant pas vu le chat, l’enfermera pour une période plus ou moins longue. Les moins chanceux se font piéger dans des caves où les passages se font rares, les plus chanceux trouveront logis chez une bonne âme qui se demandera d’où peut bien venir cet adorable chat qui s’installe chez elle comme s’il y avait toujours habité ! L’autre risque réside dans la concurrence : le domaine de vie n’est pas très grand, et les zones « habitables » pour les chats sont vite prisées. Les bagarres ne sont pas si fréquentes, car la plupart des chats citadins sont stérilisés (ce qui réduit considérablement leur agressivité). Mais l’absence de coups et de combats n’empêche pas une hiérarchie de s’établir et de se faire pourchasser et croquer les fesses par plus dominant ou plus costaud.

 

En zone pavillonnaire et en campagne,

les risques sont plus nombreux, mais c’est le prix d’une liberté si chers à nos chers matous. En plus des rencontres malheureuses avec les chats entiers qui ne font guère de cadeaux aux concurrents, il y a aussi les prédateurs naturels du chat (renards, belettes, chiens etc.). Paradoxalement, les accidents avec les voitures sont plus fréquents qu’en ville, car la circulation est moins dense, ce qui pousse le chat a être moins vigilant et à se laisser paresser sur les routes peu fréquentées (mais où l’on circule pourtant parfois trop vite !). Le voisinage est un autre danger : entre ceux qui disposent des boulettes de viande empoisonnées pour évincer les renards et ceux qui n’apprécient pas du tout que votre chat vienne faire ses besoins dans son jardin (et qui sont capable d’une grande cruauté, il faut le dire), peu de répit pour votre adorable minou…


Enfin le pire qui puisse arriver à votre chat, mais qui est tout de même rarissime, notons-le, c’est le vol : pour peu qu’il soit très/trop beau et que sa fourrure attire l’œil ou qu’une personne peu scrupuleuse se l’approprie, et vous voilà privé(e) de votre compagnon. C’est sans parler des vols odieux qui se produisent pour fournir en chats cobayes les laboratoires pharmaceutiques. Il y a toujours des solutions ! Même lorsqu’on pense qu’on ne peux laisser sortir minou parce que l’espace ne le permet pas, on peut toujours trouver des astuces : une cage d’escalier, un accès aux toits, un balcon, un jardinets en bas de l’immeuble, une courette…il y a toujours des petites sorties possibles, à faire sous surveillance dans un premier temps, puis en indépendance par la suite.

 

Le meilleur service que l’on puisse rendre à notre chat est le LÂCHER PRISE et la CONFIANCE ! Bien sûr qu’il reviendra chez vous, surtout si vous lui avez appris à revenir quand vous l’appelez (en le récompensant par une gourmandise). Il reviendra d’autant plus facilement qu’il aura pu faire ses marques à l’extérieur. Évidemment, un chat qui n’a jamais mis une patte dehors et que ne sait pas comment se comporter face à un bruit inconnu ou une voiture roulant vers lui a bien des chances de mal réagir (en traversant sous les roues au lieu de rester sur le bas côté).


Une seule parade : l’habituer à sortir pour qu’il ai la possibilité de faire cet apprentissage et donc de ne plus courir ce genre de risques. Mieux le chat connaît son environnement, mieux il s’y adapte et y est heureux. N’est-ce pas là ce que nous souhaitons tous pour notre chat ?

 

ARTICLE PROPOSE PAR Florence Cailliot-d'Ivernois Éthologue et comportementaliste www.comportementaliste-chat.com

 

Lire mon précédent article, ici


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8 juin 2010 2 08 /06 /juin /2010 20:28

 

J'aime écrire mais reconnais que je ne tiens pas la route dans la durée.

Je vous propose juste une adjonction au  scénario de BARFLY, film réservé aux alcooliques...et à ceux qui les supportent.


 

"Wanda avait tellement craqué lors de  sa rencontre avec Henri qu'elle avait marché durant deux jours sans ses sandales Scholl préférées.

Et ses pieds lui semblaient très sales. Non seulement  elle n'avait pas passé la serpillière depuis un tant qu'elle n'ose avouer, même entre nous, mais encore son séducteur franchement flétri lui avait rapporté des dépôts noirs, de poudre de poussière de charbon.

Dans l’euphorie d’ouvrir une parenthèse à sa solitude et la nuit aidant, elle avait fini par oublier ce détail que toutes les beaufettes de son entourage auraient trouvé crucial.

Mais qu’importe d’avoir les pieds noirs, si l’on n’a aucun rapport avec ceux qui ont vécu au Maghreb…

Heureusement que Wanda se sentait américaine dans l’âme et se trouvait bien loin de ces préoccupations.

L’essentiel restant de garder les pieds sur terre en toute situation, quelle qu’en soit la couleur.

Ce qu’elle se répéta deux ou trois fois avant de prendre son aspirateur et sa serpillière, histoire de se sentir dans le vrai. Et surtout d’éviter de se poser de nouvelles questions.

Durant cet exercice fort rapide et peu minutieux, elle prit le temps de penser à celles de ses voisines qui étaient scotchées sur leur aspirateur et à leurs mecs qui avaient préféré la perceuse et le marteau, la faucille ayant disparu de nos outils contemporains.

D’ailleurs, elle déplorait gravement d’être régulièrement réveillée par les bruits qu’ils généraient dans son immeuble et se disait qu’ils devraient la remercier de leur foutre la paix.

Où se situait alors la « vraie vie » ? Celle qui valait la peine de garder les pieds propres.

 

Le temps perdu à faire le ménage empêche de réfléchir, de penser, de s’instruire et permet à ceux qui pratiquent ce culte de rester cons."


 

barfly Schroeder

 

 

BARFLY: 

Réalisé par Barbet Schroeder
Avec Mickey Rourke, Faye Dunaway, Alice Krige, plus

Long-métrage américain . Genre : Comédie dramatique
Durée : 01h37min Année de production : 1987
Distributeur : Cannon France

Synopsis : Evocation de la jeunesse et des premieres amours tumultueuses du celebre ecrivain Charles Bukowski vue en partie par lui-meme puisqu'il est le scenariste de "Barfly". "Avec "Barfly", declare Barbet Schroeder, j'ai voulu transposer a l'ecran l'univers du poete. Il a ecrit un scenario autobiographique sur l'amour de sa vie, le premier.

 


 

 

 

 

L'image de marque du "vieux degueulasse" va en prendre un sale coup et c'est tant mieux.

Actrices et acteurs

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Mickey Rourke

Rôle : Henri Chinaski

Faye Dunaway

Rôle : Wanda Wilcox

Alice Krige

Rôle : Tully Sorenson

Jack Nance

Rôle : Le détective

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Aucun point
Membre depuis 185 jours | 57 critiques postées

Sa note : 4 (4)

 

Sa critique : Scénario de Bukowski ... très bukowskien ; les hommes boivent et se battent, les femmes, des prostituées boivent et parlent de pipes. C'est dégoutant et on en redemande. Les acteurs doivent être bons puisqu'on ne se lasse pas de les voir jouer outrageusement les clodos défoncés (pas comme dans LasVegas Parano... et pan!). Les lumières sont remarquables : lors des moments de désespoir et de boisson la lumière est très chaude et on pourrait dire que l'image est lourde ; à l'inverse, les quelques moments de bonheur baignent dans une lumière blanche, crue qui donne de la légèreté aux scènes.

Vous avez vu Barfly ?

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  • Passionnée par la frontière entre la norme et l’exception. Trop longtemps enseignante, j'ai rendu les armes plus tôt que prévu et je me consacre à ce que j'aime: l'écriture, les arts plastiques et les débats de société... et ça va chauffe
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