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28 février 2010 7 28 /02 /février /2010 20:41


A vous mes copines de maternelle. S'il vous reste des chutes de crayons de couleurs, imaginez tout ce que vous pourriez en faire!


Boutsdecrayons
par Alice

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26 février 2010 5 26 /02 /février /2010 18:57

Même si en France la médecine n'est pas au plus haut niveau sur la gestion de la douleur, il existe des pays où tout est bien pire. Comment peut-on accepter que des  enfants subissent des amputations sans la moindre anesthésie?
Alors, pensez à ce sujet qui peut un jour vous concerner directement et  signez la pétition, sans oublier d'y écrire un commentaire.

http://www.ipetitions.com/petition/arretonsladouleur/


AMPUTATIONS HAITI

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22 février 2010 1 22 /02 /février /2010 20:36

Elisabeth Badinter subit un maximum de controverses sur son dernier ouvrage:" Le conflit: La Femme et la Mère". Je demeure foncièrement féministe depuis ma jeunesse et je déplore que sa lutte pour l'égalité puisse susciter autant de réactions excessives et désobligeantes. Madame Badinter, je vous remercie de rester une des rares féministes à oeuvrer  encore pour nous les femmes qui souhaitons faire aboutir nos combats ! Oui nous sommes dans une phase de régression...dans tous les domaines sociaux.

BADINTER LE CONFLIT

Elisabeth Badinter : 30 ans plus tard....
France Inter consacre une journée spéciale à cette femme hors du commun

A l'occasion de la sortie de son livre "Le conflit : la femme et la mère".

Militante des droits de la femme, agrégée de philosophie et spécialiste du XVIIIe siècle, Elisabeth Badinter a signé de nombreux essais et biographies de personnages historiques ou littéraires.

Depuis 30 ans, Elisabeth Badinter n'a de cesse d'ausculter la société française. A la fois philosophe engagée et spécialiste du siècle des lumières.

Trente ans après L’Amour en plus, il se livre une véritable guerre idéologique souterraine, dont on ne mesure pas encore pleinement les conséquences pour les femmes. Le retour en force du naturalisme – qui remet à l’honneur le concept bien usé d’instinct maternel et fait l’éloge du sacrifice féminin – constitue le pire danger pour leur émancipation et l’égalité des sexes...

 

Tous les invités de France Inter

La tête au carré

de Mathieu Vidard, à 14h


Elisabeth Badinter 30 ans plus tôt

Bernard PIVOT (Apostrophes du 30 Mai 1980) reçoit Elisabeth BADINTER dans son émission consacrée à l'amour maternel. L'auteur de "L'amour en plus", a étudié le comportement maternel au XVIIème et au XVIIIème siècles en France.Françoise RENAUDOT et Françoise COURCEL également invitées sur le plateau contestent l'étude d'Elisabeth BADINTER.


retrouver ce média sur www.ina.fr

Paradoxes, tabous, dérives, échecs... Elisabeth Badinter dresse de l’époque un portrait sans concessions. Efficace.

Nous vivons une époque de mutations et je pense que l’une des principales est le passage au Net et l’avènement de l’immédiateté que celui-ci a entraîné. On est perpétuellement dans l’instant alors que toute réflexion requiert du temps et aussi du doute. Or regardez les politiques, les journalistes, les gens amenés à s’exprimer publiquement : jamais personne ne les entend dire : “je ne sais pas” ni même, “donnez-moi le temps d’y réfléchir”. En encourageant cette instantanéité, Internet produit cet effet paradoxal : il nous ouvre l’univers, il nous permet de gagner l’espace, mais il est en train de nous faire perdre le temps et par là aussi de nous couper de l’Histoire. Je suis frappée par cette contradiction extraordinaire : chaque jour de l’année est l’occasion d’une commémoration destinée à nous souvenir de quelque chose alors que, par ailleurs, nous sommes totalement amnésiques. Cette extension de l’espace au détriment de la profondeur de l’histoire nous a coupés de la conscience du passé, laquelle est pourtant absolument indispensable à la construction d’une société. On ne peut se frayer une voie, essayer de maîtriser le présent voire anticiper le futur, sans cette conscience. Le fait qu’elle soit en train de disparaître se paie déjà : par le côté superficiel de notre société où, de plus en plus, l’élan collectif l’emporte sur la réflexion individuelle.(source : Nouvel Economiste)

Le 23 octobre 2009, elle se livrait déjà au micro de Laurence Garcia, dans le 5/7 de France Inter

Service Public

d’Isabelle Giordano, à 10h


Le combat des femmes est un combat au quotidien, il suit l’histoire du mouvement féministe ; ce sont les combats d’Elisabeth Badinter depuis toujours

Le port du voile, la parité, la laïcité ou les mères porteuses sont des débats où je me suis retrouvée assez solitaire. Les combats que j’ai menés avec le plus de passion ont été perdus, enfin momentanément j’espère. […] Quand il se passe quelque chose qui m’indigne ou qui me semble dangereux pour la société, comme des statistiques ethniques, il y a une espèce de passion qui reprend le dessus.

Interview D'Elisabeth Badinter dans le journal d'Alain Le Gouguec du 29 mai 2008 à 13h00 sur France Inter, suite à la décision du tribunal de grande instance de Lille a annulé en avril un mariage entre musulmans "pour erreur sur les qualités essentielles" de la conjointe car celle-ci avait menti sur sa virginité.

6h30/10h

Nicolas Demorand

9h34 - dans Comme on nous Parle


Ce que dit Elisabeth Badinter du féminisme

Quand j’ai lu Le Deuxième Sexe […], j’ai eu l’impression que quelqu’un ouvrait la porte de la

Prison. Simone de Beauvoir me laissait à penser que je n’étais pas déterminée à avoir un

Destin féminin nécessaire […]. Je pouvais ne pas me marier, ne pas avoir d’enfants, peut-être devenir un écrivain, vivre la vie que je voulais sans rendre de comptes à personne.

C’est Simone de Beauvoir qui m’a ouvert la porte du combat féministe et permis de voir les bénéfices qu’on pouvait tirer d’un discours conquérant. Or je suis effarée de voir que l’on apprend aux jeunes générations à se protéger du monde extérieur et non pas à le conquérir. Cette attitude de repli me semble un désastre. On est uniquement dans la dénonciation du viol, de la maltraitance et on est en train de construire une image des hommes abominable : celle de l’ennemi, du salaud. Ce discours féministe me hérisse. Je refuse l’assimilation systématique des fous furieux et des malades mentaux avec le genre masculin et celle des victimes angéliques avec le genre féminin, c’est une dérive idéologique ! On oublie qu’il existe des femmes perverses, capables de violence, de harcèlement moral... Loin de moi l’idée de compter pour rien la violence que des hommes peuvent exercer sur des femmes. Au contraire, je pense qu’il faut aider les associations comme Ni Putes Ni Soumises à mettre à l’abri les femmes violentées par des hommes. Mais, encore une fois, rappelons que le bien n’est pas du côté des femmes et le mal du côté des hommes. Que l’un et l’autre sont partout chez l’être humain.

2000 ans d’histoire

de Patrice Gélinet, à 13h30

...et sur la parité

Pour moi être féministe aujourd’hui, c’est militer pour l’égalité des sexes. L’égalité et non pas la parité. J’étais résolument hostile au combat pour la parité qui consistait à introduire la différence biologique dans la Constitution et je suis résolument hostile aux quotas, ce qui ne m’empêche pas d’être une militante acharnée de l’égalité des chances. Mais pour moi, les quotas et la parité ne peuvent résoudre le problème de l’égalité, au contraire ; ce sont des outils de discrimination. Certes, le débat sur la parité continue à avoir un aspect positif : c’est la piqûre de rappel des inégalités. Mais de mon point de vue, cette inégalité se joue en ce moment et depuis plus de trente ans dans la sphère du privé. C’est parce que celle-ci entretient l’inégalité entre hommes et femmes que l’espace public, et notamment les lieux de travail, restent inégalitaires.

Le téléphone Sonne

de Alain Bedouet, à 19h20







Sauf votre respect, Mme Badinter, vous écrivez n'importe quoi

Périco Légasse - Marianne | Jeudi 18 Février 2010 à 14:01 | Lu 26590 fois
Périco Légasse n'est pas, mais alors pas du tout d'accord avec les thèses que développe Elisabeth Badinter dans son dernier ouvrage. Il explique pourquoi.

Sauf votre respect, Mme Badinter, vous écrivez n'importe quoi
L’excellente Elisabeth Badinter, dont nous avons plutôt l’habitude de boire les paroles, vient de nous servir un bien étrange élixir dans son dernier ouvrage « Le conflit : La femme et la mère ». Nous touchons là à la définition même de la pensée unique. Est-ce l’apologie du combat environnemental qui l’incarne, ou au contraire la dénonciation d’un retour à l’âge des cavernes pour les femmes respectueuses de la nature ? Les bien pensants tètent-ils au sein ou au biberon ? Nous répondons : A qui profite le plus le crime ? Mais à considérer que l’allaitement est une terrible régression pour la femme et que la préparation d’une purée maison aux légumes frais participe de la nouvelle aliénation du sexe faible, alors il faut aller jusqu’au bout du raisonnement et en tirer les conséquences.

Peut-on simplement opter, à défaut d’une solution idéale, pour le moindre mal ? D’autant que, y compris chez les bobos d’anthologie, adeptes du bon vert bon genre, le mâle moderne contribue le plus souvent aux efforts écolos chics et n’hésite pas à soulager sa femelle des tâches les moins nobles de la maisonnée. Le macho invétéré, même s’il a la peau dure, commence tout doucement à s’humaniser. Nous sommes loin du compte, mais le combat est là. Ce n’est pas à l’écologie, ni à l’environnement, ni au bio à payer la facture, c’est au connard de mec rivé sur son nombril et incapable de se bouger les fesses pour changer une couche, donner un bain, faire le dîner des enfants et s’en occuper de temps en temps pour que Maman puisse écarter les doigts de pieds. C’est cette mentalité masculine là qu’il faut fustiger, pas les défenseurs de la nature.

Le mâle dominant est curieusement épargné
Elisabeth Badinter aurait meilleur jeu de s’en prendre avec véhémence au mâle dominant que de stigmatiser le culte de la famille durable. D’autant qu’il est peu probable qu’elle ait été elle-même confrontée au problème avec son prestigieux mari, car l’ancien président du Conseil constitutionnel semble, sur le fond et sur la forme, le plus soucieux, le plus attentif et le plus attentionné des hommes quant à la considération qu’il porte à son épouse. C’est en tout cas l’image qu’il donne.
L’homme au foyer a fait, en ce sens, des progrès certains, même s’il lui en reste de bien plus immenses à faire. L’effort environnemental est bien sûr une affaire de couple. C’est à deux que l’on relève le défi.
Il ne suffit pas de dénoncer le dogme déterministe et biologique lié à l’instinct maternel, encore faut-il savoir si la libération de la femme ne l’a pas, au contraire, rapprochée de son enfant. La femme n’est plus contrainte d’allaiter son petit, elle est libre de le faire. Et c’est cette liberté qui ajoute une dimension d’amour consenti à la beauté du geste. Faut-il pour autant culpabiliser les adeptes du sein ? Et si l’humanisme maternel, enfin révélé par l’émancipation -en cours- du deuxième sexe, passait précisément par cette proximité charnelle entre celle qui donne et celui qui reçoit ? On se libère aussi en allaitant.
Le lait maternel est en fait le sang que la mère continue à transmettre par un cordon, non plus ombilical, mais buccal, à son bébé. Ce sera là son dernier don d’elle-même. Il est lourd de sens et conditionne, à cet instant, l’égalité entre les êtres. Le biberon est un acte social devant lequel toutes les femmes ne sont pas égales. Combien de millions de mamans pleurent chaque jour de ne pas avoir une goutte de lait à offrir à leur petit bébé ? On peut aussi allaiter au sein comme on limite la consommation d’eau dans les pays de sécheresse. Que le lait artificiel des biberons occidentaux ainsi économisé puisse au moins servir à nourrir les enfants affamés du tiers monde. Voilà une jolie cause, utopiste pour l’heure, qu’il conviendrait de promouvoir. Pour chaque gorgeon maternel en hémisphère nord, un gorgeon de lait en poudre en hémisphère sud. Le principe des vases communicants pour sauver des vies et limiter la détresse de millions d’êtres humains.

Mieux que beaucoup d’autres femmes, Elisabeth Badinter sait que toutes les époques sont soumises à des choix historiques cruciaux. Si l’on pousse son raisonnement jusqu’à l’absurde, au nom du droit de ne pas faire d’omelette pour ne pas avoir à casser les œufs, alors la Résistance française entre 1940 et 1944 n’aurait jamais dû commettre d’attentats contre l’occupant allemand, afin d’éviter les épouvantables représailles nazies contre les populations civiles innocentes. La comparaison est aussi caricaturale qu’outrancière, certes, mais le problème fut pourtant posé en ces termes et divisa la France Libre.

En période de crise, une mesure de rédemption, ou de sauvetage, implique généralement un sacrifice. Celui de la préservation de notre univers naturel et de notre hygiène alimentaire en implique aussi. Et même en partant du principe que l’auteur de « L’Amour en plus » aurait cent fois raison, peut-on ainsi expliquer à une mère que sacrifier un peu de son bien être pour protéger la planète sur laquelle doit grandir son enfant constitue une remise en cause de l’émancipation féminine ? Et si la femme n’a pas à subir seule les conséquences sociales d’un respect dogmatique de l’environnement, elle doit assumer sa responsabilité de mère en s’assurant d’un monde meilleur pour les êtres qu’elle y met. La maternité ne sera jamais la paternité.

Planète niquée… mais téton nickel
Il y a donc bien une « maternitude », incomparable et irremplaçable.Et si l’on ne respecte pas l’environnement de façon contraignante, et même avilissante, comme peut l’être le nettoyage d’une couche, il est à craindre qu’il n’y ait un jour ni condition féminine, ni condition masculine, ni condition humaine tout court : « La planète est niquée, mais j’ai le téton nickel ». On peut bien sûr maintenir et encourager l’alimentation industrielle de nos enfants, et des soins qu’il faut leur porter, au nom du progrès, de la modernité, de l’évolution des mœurs et de la croissance libératrice, mais à condition d’affronter les milliers et les milliers de regards de parents dont les enfants, chaque année plus nombreux (les chiffres sont accablants), délaissent la cour de récréation pour le pavillon des petits cancéreux. Fustigeons les excès catastrophistes des ayatollahs prônant « le bio ou la mort », dont le discours souvent agressif et sectaire est insupportable. Il n’empêche que nous ne reporterons pas longtemps les choix cruels, douloureux et déterminants qu’il est urgent de faire pour humaniser et pérenniser le monde dans lequel vont vivre nos enfants et, surtout, leurs enfants.

Et s’il est un instinct maternel louable, souhaitable, inaliénable, c’est bien celui dont l’humanité doit faire preuve à l’endroit de cette grosse boule tournant autour du soleil et que le général de Gaulle appelait à juste titre « Notre pauvre et bonne vieille mère la Terre ». Eh bien, l’amour en plus, pour une mère, c’est aussi, malgré les inconvénients, de donner le sein afin de protéger la Terre de ses enfants. Comme l’a si bien dit Goethe, il faut savoir préférer une injustice à un désordre pouvant lui-même générer un injustice encore plus grande.
Enfin, et loin de nous l’idée que sa position d’actionnaire majoritaire de l’agence Publicis, fondée par son père Marcel Bleustein-Blanchet, inventeur de la publicité contemporaine et génie de la communication, ait pu un seul instant téléguider sa défense de produits industriels liés à de gros annonceurs -cette pensée nous déshonorerait et ceux qui s’y sont risqués ne sont que de sinistres salauds-, mais il est vrai que ce non conflit d’intérêt place un peu Elisabeth Badinter en situation délicate. Il fallait le dire. Cela ne retire rien aux vertus et aux qualités morales de son ouvrage.

Retrouvez les articles de Périco Légasse sur son blog.


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20 février 2010 6 20 /02 /février /2010 19:39
Deux illustrations de l'androgynie et de l'hermaphrodisme.

ANDROGYNES Gustave Moreau 005
Gustave Moreau: Androgynes

Et une tentative de votre humble serviteur



HERMAPHRODISME 004

Sol'R', d'après
Gautier d'Agoty.


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19 février 2010 5 19 /02 /février /2010 22:07

 

 

 

Dans un contexte où l’identité semble être uniquement orientée sur les origines ethniques, je me pose le problème de l’identité sexuelle et des comportements induits par toute forme de différence sexuelle, biologique comme psychologique.

 

Si je tiens compte du fait que dans notre « nature » nous détenons, quel que soit notre sexe légalement reconnu, une part de masculinité et de féminité distincte selon les personnes, il me faut bien envisager les conséquences que cette proportion inégale peut créer dans les relations sociales et amoureuses.

Et là commence la complexité d’une différence qui est difficilement établie et fort peu

reconnue.

 

L’idée d’homosexualité commence à peine à être acceptée par les personnes les plus ouvertes – et nous sommes loin d’un grand nombre car le beauf lambda demeure encore très dérangé par le sujet, même si ça le démange – j’aimerais en  arriver à des situations bien plus complexes qui existent depuis très longtemps.

 

LIRE:

 

 

Mon expérience, moins que ma connaissance livresque, n’est pas étendue à des centaines des personnes, mais il se trouve que toutes celles avec lesquelles j’ai communiqué rassemblent des points communs sur leur psychologie et leur façon de communiquer. Et je les trouve bien plus virulentes et agressives que toutes les réactions des jeunes immigrés en mal d’identité nationale.

Qu’on ne me dise pas que je suis sectaire car fait tout ce qui était en mon pouvoir pour communiquer avec « les handicapés du sexe ». D’autant plus que sans être dans une extrême violente, je me  sentais moi-même concernée. Je déplore par ailleurs qu’ils ne soient pas encore reconnus par la MDPH. Car je pense que l’on dépasse là la discrimination, dont la Halde ne parle d’ailleurs jamais…

 

 

Pour cerner le problème dès l’origine, il me semble que  le transsexualisme serait un phénomène de société datant du 20è siècle.



 

  TRANS SYMBOLE rainbowrose


TRANS SYMBOLE rainbowrose
par Alice

 

Définition : Wikipedia



Un exemple transgenre: http://caphi.over-blog.fr/

 

 

Alors que l’hermaphrodisme serait une réalité biologique, certes fort rare, mais qui existerait depuis toujours, la forme la plus courante en étant l’androgynie :


Définition Wikipedia

Un exemple hermaphrodisme: http://catharina.over-blog.com/

 

Les brefs contacts que j’ai eus avec ces deux personnes ont été pour moi bien plus violents que les insultes que j’ai subies par les petits cons dans ma zone de « peu de droits ».

 

Que ce soit des transsexuels ou des androgynes, j’ai pu en observer deux sortes.

Ceux et celles qui en ont tellement honte qu’ils se replient sur elles-mêmes et n’osent pas prononcer un mot plus haut que l’autre.

 

Et ceux et celles qui, bien plus visibles, ont l’impression d’avoir  abattu de si hautes montagnes que leur victoire puisse leur conférer tous les droits et les désirs qui leur passent par la tête.

 

Si l’on espère que ces différences puissent se situer à des degrés très divers, je m’autorise à croire que toute parole tenue par n’importe quel humain concerné  puisse être entendue. Or, ce n’en  est pas le cas. Si l’on entre dans une différence sexuelle, psychique comme physique, l’on n’a plus droit à la demi mesure. Il nous faut à tout prix être dans l’excès sous peine de ne pas être crédible et de ne posséder que de tous petits moyens de fournir des preuves de ses dissemblances.

La lutte pour l’identité sexuelle demeure d’une violence extrême : « Si tu n’es pas comme moi, je ne puis te comprendre » ! Et surtout, je n’ai même pas envie d’essayer…

 

Alors pour les doux dingues aux hormones mélangées, il ne reste plus qu’à se débrouiller tout seul. Car, non compris par la masse hétéro pas plus que par les acharnés du sein contre la quéquette, à quelles mains peuvent-ils se livrer pour s’épanouir hors de l’homosexualité qui devient pour le coup d’une simplicité évidente?


... Et comme j'ai un mal de chien à publier cet article, je vous envoie, si j'y parviens, une reproduction de Gustave Moreau dans un article qui devrait suivre.


 

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17 février 2010 3 17 /02 /février /2010 20:59


J'ai enfin trouvé le moyen de vous faire partager le diaporama fait par Masaru Emoto  sur les influences environnementales que l'eau serait capable d'enregistrer. Lol!


Voir sur le sujet l'un de mes anciens articles, ici.

Au départ, les images sont "si belles" que tout le monde peut y être sensible.

Ensuite, l'on se demande dans quelle mesure les notions de bien et de mal ne seraient pas un tantinet manichéennes.

Enfin, on a envie de vérifier les preuves scientifiques apportées au  document.

Le pire de l'histoire est que j'ai rencontré des hommes et des femmes qui y croyaient! Et qui étaient ravis d'avoir donné leur pognon à cet abuseur des esprits faibles.


Après, l'on se demande pourquoi les les politocards les plus nuls sont élus? De la croyance religieuse, en passant par l'ésotérisme jusqu'aux belles promesses politiques, c'est parce que les hommes et les femmes ont d'abord besoin d'être rassurés qu'ils se fient à n'importe quelle croyance portée par des enfoirés qui ne reculent devant rien pour assumer leur besoin de pouvoir et d'argent!

 
eau
par Alice


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13 février 2010 6 13 /02 /février /2010 19:48

Non, ce n'est pas un scoop, la violence dans le primaire existe depuis fort longtemps.

J'élargirai juste le champ des acteurs de violences en tous genres. Les élèves sans repères éducatifs créent un climat de malaise au quotidien. Ceux qui estiment ne pas avoir été entendus comme ils le devaient font ensuite intervenir les familles qui en remettent une couche. Si l'enseignant commence à craquer ou à se plaindre, on lui balance la hiérarchie qui termine de le déconsidérer et lui propose de se recycler pour incompétence flagrante. Forts de conseils inapplicables sur le terrain, les inspecteurs et conseillers ont été les premiers à sortir des classes afin de n'avoir plus à supporter une ambiance si lourde et épuisante. Je suis ravie d'avoir appris que 27% des profs souhaitent aller respirer ailleurs qu'à l 'Education Nationale. Que ceux qui les jalousent pour leur soi-disant privilèges s'empressent de prendre leur place avant que les élèves et l'administration ne soient livrés à eux-mêmes.

Peut-être un jour les pédagogogues sauront-ils tenir compte des méthodes utilsiées en Finlande et les politocards leur en donner les moyens?

D'ailleurs, le film: "La Journée de la Jupe" n'est-il pas aujourd'hui le fantasme de tous ces enseignants épuisés et dégoûtés?

                      
                           * * *

Source: Blog de l'Orientation

                    
                                                                 * * *                                

Lire l'article de Marianne 2:

Sécurité : dans le primaire aussi...

Anna Topaloff - Marianne | Samedi 13 Février 2010 à 05:01 | Lu 6080 fois

Les agressions à l'école se multiplient, contre les profs et entre les élèves. Une violence scolaire qui commence dès l'école primaire.


Sécurité : dans le primaire aussi...
«A 10 ans, certains élèves se comportent déjà comme des petits durs, assure Erika, institutrice dans une banlieue parisienne plutôt tranquille. Ils contestent tout, jurent comme des rappeurs et crachent par terre pour marquer leur désapprobation ». Cette année, elle a un de ces « pré-ado » dans sa classe de CM2. Elle-même ne craint pas spécialement d’être agressée par lui. Si elle s’inquiète, c’est surtout pour les autres élèves. Les filles, d’abord, qu’il « reluque en se tripotant l’entrejambe ». Les garçons plus fragiles, ensuite : « depuis la rentrée, j’ai déjà convoqué trois fois ses parents à cause de bagarres dans la cour. Une fois, un CE1 saignait carrément du nez ! »

La violence n’est pas l’apanage du secondaire. A l’école primaire aussi, elle a fait son apparition. En 2009, la sociologue Cécile Carra a d’ailleurs mené une enquête sur cette question dans différentes écoles (1) et le constat est édifiant. 41% des élèves affirment que quelqu’un (camarades ou adultes) a déjà été violent avec lui et ils sont 28% à reconnaître avoir eu un geste violent. C’est le plus souvent dans la cour de récréation que ces violences ont lieu : 72% contre 12% devant l’école, 4% dans les couloirs et  3% dans la salle de classe.
 
Comme dans le cas d’Erika, les instituteurs sont rarement victimes d’agressions physiques : seuls 0,5% des professeurs interrogés déclarent avoir reçu un coup violent. Le cas de cet élève de CM2 qui, à Meaux, a balancé un coup de poing dans la poitrine de son prof, reste exceptionnel. Mais les incivilités, elles, sont plus fréquentes. Médecin-chef à La Verrière, clinique spécialisée dans les troubles psychiatriques des enseignants, Christophe Lermuzeau l’a constaté : « l’âge des élèves commettant des incivilités (chahut, manque de respect et contestation de l’autorité) a baissé. Il y a quelques années, il était exceptionnel qu’un instituteur s’en plaigne. Aujourd’hui, en consultation, je l’entends régulièrement ». Ainsi, Erika raconte que le « petit dur » de sa classe exprime avec violence son refus de se plier aux règles collectives : un jour qu’elle menaçait de le punir s’il ne se taisait pas, il l’a « regardé droit dans les yeux en disant, « toi, tu me fais pas peur » ».

Des violences psychologiques qui peuvent être épuisantes pour les professeurs, peu préparés à de telles situations. Professeur de Français au collège et auteur d’une grande enquête sur les violences faites aux enseignants, Véronique Bouzou a, cette année, des élèves de 6ème qui se vantent « d’avoir fait pleurer la maîtresse ». Qui doit se demander comment elle en est arrivée là et qui fait sans doute partie des 27% d’enseignants qui songent sérieusement à quitter l’Education Nationale…

(1)    Violences à l’école primaire, Presses Universitaires de France
(2)    Ces profs qu’on assassine, éditions Jean-Claude Gawsewitch, 2009

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3 février 2010 3 03 /02 /février /2010 21:54

Toujours débordée, je vous transfère un article de Marianne 2.

Jamel Debouze n'est pas pour  un modèle mais au moins il sait de quoi il parle...et pas si bête!

Identité nationale: Jamel Debbouze parle, et fait jaser les Mariannautes

Marianne2 | Dimanche 31 Janvier 2010 à 15:28 | Lu 23743 fois

Plus de 1000 commentaires: c'est ce qu'a généré l'article très critique de Philippe Bilger sur les récentes saillies de Jamel Debbouze au sujet de l'identité nationale.


La chronique que notre blogueur associé Philippe Bilger a consacrée jeudi dernier à Jamel Debbouze a été commentée plus de 1000 fois. Il faut dire qu'elle portait à la fois sur un thème cher aux Mariannautes, le débat sur l'identité nationale, et un sujet qu'affectionnent les Internautes en général, l'icônique comique Jamel Debbouze.

En décembre dernier, déjà, l'humoriste préféré des Français avait émis les plus grandes réserves, comme on dit, au sujet du débat lancé par Eric Besson. «Je comprends parfaitement la logique politicienne du débat à l’approche des régionales. La droite resserre l’étau pour draguer un certain électorat. A l’heure où les gens crèvent la dalle, je trouve ce débat inutile et dangereux», avait-il déclaré dans une interview au Journal du dimanche. Jusque là, rien que de très banal: «il y a la faim dans le monde et on se lance dans de faux débats, c'est vraiment trop nul» est un discours éprouvé de longue date par les artistes. Jamel Debbouze nous avait habitués à mieux. Mais pas à pire.

C'est pourtant ce qu'il a fait la semaine dernière, sur France Info, puis au cours d'un entretien filmé avec le Parisien.fr (voir la vidéo ci-dessus), en déclarant que «[la burqa] n'est même pas un épiphénomène, ça ne concerne que 250 personnes, qu'est-ce qu'on vient nous faire chier avec ce truc...Encore une fois c'est xénophobe, voilà, et les gens qui vont dans ce sens là sont des racistes! ». Des propos qui ont immédiatement déclenché la polémique recherchée. Un débat parfaitement binaire, où s'affrontent d'un côté ceux qui ne supportent pas qu'on s'en prenne à Jamel Debbouze, une star aussi intouchable que Zidane et considèrent qu'il parle d'or, et de l'autre ceux qui estiment que les vedettes feraient parfois mieux de fermer leur bec. Philippe Bilger est de ceux-là. Autant dire tout de suite que ce ne sont pas les plus nombreux.

D'où cette avalanche de commentaires qu'il serait inutile de chercher à résumer. Le commentaire de Citoyen est cependant assez représentatif: «M. Bilger m'avait habitué à une justesse des écrits et le voilà qu'il succombe (lui aussi) à la surenchère médiatique sur le dos de "l'étranger". Je n'ose pas imaginer un seul instant, qu'un homme aussi intelligent que lui, n'ait pas prévu l'avalanche de mots de haine, d'insultes, de préjugés, de paranoïa...à l'égard des musulmans de France.
M. Debbouze a le droit de penser ce qu'il veut et de l'exprimer et si l'on n'est pas d'accord, on a le droit aussi de le dire sans amalgame et sans insulte. Il est né en France, de parents nés à l'étranger (c'est d'ailleurs le cas de beaucoup de Français...vous ne pensez pas ?). Tout lien avec ses origines est du racisme et toute allusion à son handicap l'est aussi.
»

Jeanne, quant à elle, résume bien le point de vue adverse, et les questions que se posent les Mariannautes sur la différence de traitement médiatique entre les provocations de Jamel et celles de Georges Frêche: «Je rejoins les propos de M. Bilger qui ne sont pas partagés par beaucoup semble-t-il, (s'il en fallait une preuve, on peut s'exprimer librement en France) mais ce qui me surprend, à l'heure des "buzz" permanents dans les médias, c'est que les propos du pauvre Debbouze, qui m'ont quand même semblé violents, n'aient pas été repris par ces mêmes médias (voir Frêche, qui soit dit en passant ne m'a jamais paru très catholique, par exemple). Pourquoi ?»

Mais l'essentiel des commentaires est en réalité un vaste débat entre Mariannautes. Sur l'islam, la burqa, l'immigration, la religion, la France, ce qu'est être français. Bref, un débat sur… l'identité nationale.



MOT-CLÉS : besson, bilger, burqa, debbouze, identité nationale, mariannaute
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2 février 2010 2 02 /02 /février /2010 20:56

On nous tripote sans cesse,mais si rarement pour notre plaisir!

 Pour les cheveux
:
 Je me suis rendue quelquefois dans ma vie chez le coiffeur et n’ai que très rarement obtenu ce que j’avais demandé. J’ai une chevelure volumineuse et un texture du cheveu grosse et soi-disant résistante. Dans mon enfance, j’entendais toujours dire par les différents coiffeurs côtoyés, que ma nature capillaire était idéale pour les créatifs qui souhaitaient s’exprimer. Un point pour eux ! En évoluant en âge, j’ai donc attendu quelques retours positifs. …qui ne m’ont pas été rendus ! Dans la période médiévale où l’on pratiquait encore « les permanentes » - pour les Candide : frisage chimique – j’entendais régulièrement les « rouleuses » se plaindre de la densité de ma chevelure. Deux fois plus de rouleaux égale deux fois plus de temps à passer sur la cliente pour la même rémunération ! Puis je passais à l’étape « brushing ». Et là, les coiffeuses avaient toutes l’art et la manière de me coller un casque et me transformer en Denise Fabre : speakerine réputée pour sa coiffure aux rebiquettes rigides. Je me souviens encore lors d’une expérimentation, du commentaire d’une amie : « Tu as testé la nouvelle coiffure en cul de pan ? ». Non, je n’ai déjà pas la bouche en cul de poule, alors pourquoi aurais-je pu souhaiter une telle infamie ? Ma dernière expérience fut très simple. Dans l’espoir d’obtenir une meilleure coupe que celles que je pratiquais moi-même, j’ai juste demandé « une égalisation des niveaux ». Je n’ai pas été déçue pour la première fois de mon existence : Personne ne s’est rendu compte que j’étais passée entre les mains d’une coiffeuse professionnelle. Par la suite, je me suis débrouillée seule. Tout n’était pas réussi à chaque fois, mais les catas étaient moins visibles ! Et depuis que je n’utilise plus la chimie, mais le henné, ma chevelure revit !

 Pour la kiné :
 Durant des années, j’ai souffert du dos. Certains kinés me collaient sous des rayons puis me faisaient faire plus ou moins d’exercices. Les plus honnêtes me procuraient cinq minutes de massages remboursés par la sécu. Les plus motivés me faisaient quelques manips en ostéopathie, ce qui se révélait déjà un peu plus efficace. Mais le surlendemain, le problème était à nouveau à résoudre. Puis l’on m’a proposé des séances de musculation « à mon compte » et j’en ai bavé durant plus d’un an. J’ai tenu le pari. Je me violentais une heure chaque jour sur des machines programmées selon mes carences personnelles. Jamais je n’ai eu aussi mal dans toutes les régions de mon corps ! Il paraît qu’il faut deux fois plus de temps pour reconstruire sa musculature que l’on a mis à la perdre… je n’aurai donc plus assez du reste de mes jours ! Pourquoi alors me contraindre à subir des douleurs et m’ennuyer gravement en présence de sportifs qui se la pètent, car, eux, ils aiment ça ? Quelques séances de relaxation à domicile, sortir d’un boulot aliénant et une réalisation personnelle me permettent d’obtenir des résultats bien supérieurs dans un simple exercice.

 Pour les dents:
 Alors là, tout devient bien plus complexe!

 Depuis 45 ans que je les fréquente les dentistes, je n’en ai connu que deux en tous points compétents. J’ai souffert entre leurs mains des dizaines de fois. Mon dernier chouchou étant gravement malade, il m’a fallu encore confier ma grande gueule à un débutant qui se fait la main. Le caractère n’étant pas toujours en accord avec le physique, je ne cesse de m’entendre répéter de l’ouvrir plus. C’est bien la première fois que j’ai droit à cette injonction ! De plus, il paraît que j’ai une trop grosse langue. Depuis qu’elle travaille, elle a dû avoir le temps de se muscler ! Je pense qu’elle demeure
l’élément le plus puissant de mon corps. Il se trouve, comme par hasard, que j’ai su parler bien avant de marcher… Evolution du bébé exceptionnelle ! Donc, chez ce nouveau bourreau, un exemple d’une séance. Sous prétexte de ne pas m’infliger une anesthésie censée me gêner dans les heures qui suivent, il se lance dans une dévitalisation « sur le vif ». Alors que je pense qu’il ne souhaite pas prendre son temps pour « gagner plus en travaillant moins »- il me relance pour la quatrième fois la même douleur nerveuse, et je me sens subitement 45 ans en arrière. Je me mets à trembler de tout mon corps et mes pieds sautent en l’air…sans réussir à abîmer son dispositif.

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Il a fini par consentir à me faire une anesthésie…Mais à quel prix. Sommes-nous vraiment au 21è siècle ? Je lui ai d’autre part demandé de chercher les moyens de se faire conventionner pour que je sois mieux remboursée. Bien sûr, tout est encore là compliqué. Car la MGEN décourage les soignants avant ses clients. Et la MGEN est d’une lenteur exemplaire qui me semble incompatible avec la rapidité de ce dentiste débutant. Normalement très honnête dans mes paiements, je me demande si je ne vais pas le faire un peu « patienter ». Histoire qu’il voit que la vitesse n’est pas liée à la souffrance du patient. A 2400€ la prothèse, équivalent à un mois et demi de ma pension de retraite, j’aimerais pouvoir faire autre chose que de m’offrir de fausses dents. Tout en espérant faire comprendre aux arrivistes qu’ils doivent cerner la clientèle à laquelle ils ont affaire… Et là, j’aurais aimé opérer par moi-même. Mais tout étant bien plus compliqué que pour la kiné et la chevelure, me voilà contrainte à me ruiner dans la douleur. Car je ne souhaite avoir la tronche d’une vieille édentée.

reiser10
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24 janvier 2010 7 24 /01 /janvier /2010 17:34


100% d’inflation sur le salaire du PDG d’EDF, Henri PROGLIO… Mais là n’est pas le vrai scandale.
L’ancien se tapait 800'000 €uros/an soit près de 80 SMIC. Or un différentiel salarial ne devrait pas dépasser 40. Donc l’ancien gagnait déjà deux fois trop.
La démesure Sarkozienne étant ce qu’elle est, il fallait d’urgence remédier à çà, donc, pour le nouveau patron, doubler son salaire dans un premier temps.  


Quoi entre copains, hein !!!     L’amitié n’a pas de prix...


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La connerie, l’ignominie, la monstruosité ne se situent pas seulement  dans les salaires faramineux que touchent les dirigeants d’EDF, mais surtout dans leur dans IMBECILLITE crasse.
Imagine un peu :
Tu prends un type tellement inapte à la tâche qu’il ne sait même pas ce que c’est un kilowatt (il est capable de te dire que plus de 100, c’est déjà lourd…), ni même tenir un tournevis, si tu lui parles « voltmètre » il va chercher à savoir à quelle longueur çà pourrait correspondre.
C’est à un mec comme çà que tu remets les clefs du réseau électrique national. C’est lui qui va ordonner les coupes dans le personnel technique du réseau et des centrales nucléaires. Ce surdoué se préoccupe de la rentabilité de la boîte pour qu’elle puisse être vendue aux fonds de placement US qui ont été si performants dans la débâcle d’Enron.

http://www.monde-diplomatique.fr/dossiers/enron/
 
Le niveau de sécurité il s’en fout : de toute façon çà pètera après qu’il aura rendu son tablier et touché le parachute ; car il a, lui, les moyens de se payer une baraque loin des centrales nucléaires….. A Saint-Barth, ils font de l’électricité avec du pétrole. Pas cons tout de même !

La qualité d’un chef d’entreprise est sa capacité à prévoir. Il lui faut préparer le lendemain avant qu’il n’arrive.  Il est nécessaire pour cela de savoir ce que l’on vend et comment le produire de la meilleure manière.
EDF utilise toujours une idée vieille de 60 ans. Bien que ses dangers aient été clairement démontrés avec Tchernobyl.
EDF continue de mentir effrontément sur les conséquences réelles de cette catastrophe, y compris en France. L’Etat français a confié à André Aurengo, un membre du conseil scientifique d’EDF, la charge des contrôles de radioactivité. Les rapports qu’il pond font chaque fois l’objet de polémiques entre les divers services de sécurité nucléaire. Pour tenter de clore la polémique, HyperSarko a fait retirer son autorisation officielle de mesure au seul organisme indépendant de l’industrie et du pouvoir : La Criirad.


Il y a 60 ans, le nucléaire civil passait pour la meilleure solution dans la production d’énergie. Les risques en étaient inconnus. A l’époque, les déchets nucléaires ne posaient pas de problèmes : ils étaient jetés en mer. Facile non ? Quoi? Cà contamine les poissons?


Alice :
Déjà qu’ils se féminisent grâce au trop-plein d’hormones oestrogéniques ! Mais bon, on n’avait pas remarqué quand on les bouffe leur changement de sexe !
Blutch :
Quelle importance alors s’il y a du nucléaire en plus…. De toute façon, ce sont ces salauds de pauvres qui bouffent du poisson.
Si tu prends du bœuf, tu ne risques rien avec la radioactivité…


Alice :
Ben il y a eu le veau aux  hormones et la vache folle : je ne suis pas certaine que ce soit un bon argument.

Blutch :
Proglio s’en fout, il n’est pas Sinistre de l’agriculture.
Il y a que ces salauds d’écolos ne veulent plus de çà et comme il n’y a pas d’autres solutions, alors on entasse.


Alice :
Précise l’idée d’entassement.

Blutch :
Les déchets, tu ne peux plus les foutre à la baille, personne n’accepte de les enterrer dans son jardin.
C’est la grève des éboueurs atomiques, les poubelles restent devant la porte… enfin, presque.


- Les déchets hyper radioactifs sont vitrifiés et restent, faute de mieux, dans l’usine de la Hague.
- Le plutonium est soit recyclé dans un combustible merdique et dangereux : le MOX, soit relargué chez les militaires.
- L’uranium irradié est envoyé en Russie pour en recycler 10% et le reste est entassé dans des conteneurs à ciel ouvert sur le lieu du recyclage. Comme c’est chez Poutine, EDF n’en a plus rien à battre de son merdier qui est à la merci d’un attentat.
De fait, EDF exporte ses déchets, en contravention flagrante avec les lois européennes qui en interdisent formellement le tourisme.

Et tout çà, c’est la faute à ces terroristes d’écolos. Ils ne peuvent pas laisser le capital réguler l’économie tranquillement.
Enfin merde, s’il y a de la thune à faire avec la mort des autres….


Et il y a eu Tchernobyl……juste en 6 chiffres :
Officiellement (selon l’OMS) 32 morts.
Pour l’armée d’URSS : 600 pilotes d’hélicoptères morts de radiations.
600'000 liquidateurs irradiés.
165'000 devenus invalides.
60'000 morts des suites des irradiations subies.
100'000 km2 de territoire irradiés qui devraient être évacués. 18% de la France, mais c’est au Belarus, Alors…prout !

 http://fr.wikipedia.org/wiki/Bi%C3%A9lorussie

Des preuves ?  Il doit y avoir plus de un million de pages Web sur le sujet provenant de gens sérieux. Un seul fil et le reste viendra : www.criirad.org.


Donc on paie une fortune des super patrons pour gérer des solutions qui ont l’âge de la retraite.
Mais que se passe-t-il donc ailleurs ?
Il se passe que Siemens retire ses billes d’AREVA. Ils ont besoin de ces 12 milliards d’Euros pour investir, non pas dans le nucléaire russe comme le disait Anne Lauvergeon,

http://www.lemonde.fr/sujet/4a24/anne-lauvergeon.html

mais dans le complexe énergétique DESERTEC.

http://www.desertec.org/downloads/summary_fr.pdf

Ce que c’est ?
Une bricole, c’est juste la construction de centrales électriques en énergie 100% renouvelable destinées à couvrir les besoins en électricité de la totalité de l’Europe. C’est 400 milliards € pour la relance économique des entreprises signataires, et à terme et à n’en pas douter, l’obligation CE pour tous les Etats de se raccorder ou de produire propre.


Donc l’arrêt de mort programmé

des centrales nucléaires françaises.

Quoi que puisse en dire les aboyeurs de l’UMP et leur Prince…

La participation de la France ? Combien EDF met dans le projet ? Et le génie de l’Ile de la Jatte qu’a-t-il décidé ?
Pas de gros mots, il ne peut pas tout faire, il a engagé Proglio, point barre.


Donc, pour DESERTEC, c’est rien du tout, avec ordre aux médias de descendre le projet.

Français, sois fier de ton Prince ! Il arrive à vendre (euh, pas toujours tout de même…) 3,5 milliards d’€ des EPR qui en coûte 7 à produire par une entreprise appartenant à l’Etat. Et il va les fourguer à des pays dont on ne peut pas parier sur un avenir démocratique et raisonnable.
Il faut tellement réduire le prix en rognant sur la qualité que les deux premiers en construction sont déjà pleins de malfaçons. En Finlande quatre ans de retard et la sécurité du réacteur retoquée pour défaut majeur…… A Flamanville, même le béton, ils ne sont pas capables de le faire correctement…..
Quelle joie d’avoir un Guide Suprême avec une vision si optimiste de l’avenir… de ses copains !

Bon bien si jamais Proglio arrive à mettre de l’ordre dans la baraque, il n’aura pas volé son fric.

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Que dis-tu Henri ?  12% de dividende en 2010 déjà !!!
Je te parle de Sécurité, de solutions d’avenir, de sortir d’une vision de l’énergie cromagnonesque… pas de copinage.
Je te parle de SOLEIL. Qui fourni à la Terre en 1 heure la totalité de l’énergie consommée en une année, pétrole gaz et charbon compris ?
Je n’ai rien à faire de ce que toucheront les actionnaires juste avant l’explosion de Flamanville !!!
Avec 1,6 million d’Euros de salaire annuel,
le cerveau est compris ?

Alice :
Il paraît que les français sont moins choqués par les revenus des artistes et des sportifs que par ceux des PDG, surtout quand ils cumulent !
En ce qui concerne les sportifs, nous nous passerons de commentaires…
Mais sur les artistes, nous apprécions encore que leurs dons soient reconnus.
Un musicien, un écrivain ou un peintre sont là pour nous faire rêver et nous garder de sombrer dans une morosité que l’économie actuelle doit provoquer chez la plupart de nos concitoyens.
Et quand il ne nous reste plus rien, la possibilité de s’évader du réel grâce aux artistes n’a plus de prix. Ensuite, tout n’est qu’une question de goût.
Blutch :
Les artistes nous offrent de véritables prestations que l’on peut acheter ou pas.
Les sportifs y mettent de la sueur et font rêver. Tu cotises surtout par la pub pour des produits trop chers dont tu peux te passer.
Les PDG sèment le désordre, le chômage et la misère. Si un seul d’entre eux a pu avoir une idée de génie pour sa boîte, on le saurait…

Pour en terminer avec Riquet :
J’ai peur que la conjonction EDF-Véolia ne se fasse pas dans un souci du bien être des Français. S’il applique les marges sur la flotte de Véolia à EDF, bonjour l’explosion du prix du kW.


Henri !!! Juste une chose encore, j’ai l’impression que tu as oublié un détail…
Pour vraiment tout contrôler : Quand vas-tu, en plus, diriger TOTAL ?
- Juste avant de te présenter aux Pestilentielles de 2012 ???


Alice et Blutch   

 

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