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18 décembre 2009 5 18 /12 /décembre /2009 00:31


Un texte que la neige m'a inspiré...

La neige et le froid nous assaillent…et nous transforment.

La paix règne.

Vue du dehors ou de dedans.

 

De l’intérieur, une fois congelé, le calme nous habite, sans loi, sans pouvoir sur la force suprême de la nature. Au plus profond de notre intimité.

Bonheur ! Joie de n’entendre que le silence. Etrange sensation de se sentir enfin exister. Surtout ne pas sortir dans la ville où les autres se battent pour atteindre le plus degré de leur insatisfaction, travailler.

Hors des murs, glisser sur cet étal de satin revient à perdre du temps, de la crédibilité et de la reconnaissance. Se faire emboutir ou se casser la jambe pour de moindres maux.

Les enfants rient et nettoient les bagnoles pour faire des boules de neige.

Les « sans logis » crèvent mais tout le monde s’en fout.

Les vieux et les sauvages s’enferment entre leurs murs. Certains par désespoir, d’autres pour excuse.

Le blanc domine avant la saison du blanc, fort colorée de nos jours, voire dans des tons très sombres.

Les chats qui attendaient leur bouffe balancée par des fenêtres anonymes sont partis se réfugier sous les engins du chantier d’à côté, dans l’espoir que les moteurs seront encore chauds encore au cœur de la nuit. Ils n’ont pas reçu les infos de la météo. Serait-ce une chance pour eux ? Demain, ils attendront inlassablement qu’on leur donne leur pitance. Les sans domicile aussi.

 

Le blanc nettoie tout. Les voisins se taisent car à 0 degré Celsius, ils préfèrent se ramasser sous la couette pour dormir et oublier que certains vont crever cette nuit. Si cela les préoccupe…

Ils ne s’enverront pas en l’air pour cela car leurs gonades sont glacées. 

 

Quand  le soleil était là, et la chaleur qui l’accompagne, ils débordaient d’énergie pour pénétrer de leurs forets leurs femmes et leurs murs.

Les sans-logis croulaient sous leurs cocktails éthylo-ensoleillés.

Les bagnoles fonçaient sur l’asphalte fondant, en quête de paradis virtuels.

Le Tour de France mobilisait les mollets et les mollassons.

Les chats de gouttière, comme les gamins du quartier s’étripaient.

Chaud, oui, chaud jusqu’à quels extrêmes ?

La brûlure fait aussi très mal.

 

Les continents chauds sont toujours en  guerre.

Les régions froides plus déprimées.

 

La glace blanche et le soleil flamboyant ne seraient-t-ils pas plus puissants que l’intention des hommes ?

 

 Sol'R

 

 

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15 décembre 2009 2 15 /12 /décembre /2009 00:00

Rectificatif(s)


En réponse à quelques commentaires qui  m'ont été envoyés sur ce sujet , je vous donne la définition du mot "solidarité" que j'ai trouvée dans
 "LE GRAND ROBERT DE LA LANGUE FRANCAISE".

Je vous copie celui de schibolett
qui m'a le plus interpellée car il sera effacé quand je remplacerai mon article précédent. J'ai même fait un effort de couleur de police afin de respecter la netattitude!
  • bonjour,

    je suis certain de ce que j'affirme je n'ai pas besoin de téléphoner à qui que ce soit, j'ai été à la section mgen dont je dépends et j'ai été très bien renseigné par des personnes somme toutes différentes à chaque passage mais à chaque fois fort sympathiques.
    la Mgen la Maif et la Casden comme la camif sont des organismes de l'économie sociale leur capital est impartageable et donc ne peut être racheté par qui que ce soit c'est le principe même de cette économie. donc ce que vous affirmez est particulièrement faux ces organismes apprtiennent toujours à leurs adhérents. La camif a été mise en liquidation judicaire pour son activité vente par correspondance pour défaut de fonds propres. Son fichier a été vendu à un autre VPéciste mais pas l'entreprise qui continue d'ailleurs d'exister. Quant à ma jeunesse j'en suis d'ailleurs désolé mais elle est bien derrière moi tout comme ma carrière professionnelle durant laquelle j'ai essayé de m'interesser aux organismes que vous citez en allant aux assemblées générales et en donnant mon avis car c'est que permettent ces organismes que vous dénigrez par méconnaissance.
    je sais pertinemment que la Mgen gère la sécu et la complémentaire santé mais je lis la revue et je sais aussi que la mgen n'est pas une caisse primaire elle gère par délégation les prestations en nature de l'assurance maladie (maladie maternité et hospitalisation) le reste est fait par l'administration car en la matière et pour l'instant, l'état est son propre assureur. donc si vous êtes convoquée par un médecin je continue d'affirmer ( si vous êtes fonctionnaire titulaire) que ce ne peut être un médecin de la Mgen.
    votre blog est fort stympathique mais il véhicule de fausses informations c'est dommage Internet peut être un moyen d'échange ou d'information sans acrimonie ni persiflage.
    l'an passé j'ai posé en assemblée générale de mon centre Mgen  la question au sujet de la petite fille et du blog de son papa. le responsable national présent était justement celui qui avait traité l'affaire il a très bien expliqué que cette famillle avait été indemnisée par le biais de la solidarité de la Mgen pour ses déplacement malheureusement son blog n'en fait pas mention. Encore une fois il falait comprendre ce que cette famille si durement touchée que ce n'est pas la Mgen qui refuse ce type de prise en charge mais la sécurité sociale. ce n'est pas prévu dans sa réglementation de rembourser des transports pour une tierce personne. encore quelqu'un qui fait la confusion entre la sécurité sociale et la Mgen qui en possède la gestion déléguée mais qui n'en fait pas les règles.

    j'attends toujours votre définition de la solidarité. 


  • SOLIDARITE 1


    SOLIDARITE 2

    J'en déduis, en relation avec ces définitions, que sur l'éthique d'une mutuelle, la solidarité consisterait à répartir les charges comme les bénéfices entre tous les adhérents. Ce qui est loin d'être le cas de la Mutuelle Générale de l'Education Nationale. Cette mutuelle privatisée depuis un certain nombre d'années, n'a plus rien à voir avec l'esprit mutualiste et la solidarité. La MGEN suit en effet les circonvolutions de la CPAM. Elle n'a aucune autonomie pour se permettre de se distancier des contraintes financières de la sécu.
    Comme la MAIF, la MAE, la CASDEN BP et autres, plus rien ne les différencie des mutuelles privées, à quelques euros près.
     Quant à la CAMIF, filiale de la MAIF, elle a autant arnaqué les consommateurs dès qu'elle a
    déposé son bilan. La CAMIF, lors de sa faillite, a ramassé le fric d'un grand nombre de commandes alors qu'elle savait ne pas pouvoir y répondre. Ce dont j'ai pris connaissance par le biais de l'UFC-Que choisir locale.

    Pour en revenir à l'exemple d'un organisme géré sur les principes de la solidarité, il me semble clair que son premier statut doive être fondé  sur la répartition des bénéfices entre les sociétaires sans profit particulier pour ses dirigeants.
    Je ne vois vraiment pas comment on pourrait croire que les patrons de ces grands trusts français ne soient pas plus gagnants que les assurés, alors que la plupart de ces "mutuelles" sont cotées en bourse. J'ai longuement surfé sur le net afin de vérifier ce que j'affirme. Je n'en ai pas retenu de lien car ces infos sont très obscures. Comme si elles étaient réservées aux pros de la finance!
    Imaginez que la transparence par simplification permette à tout citoyen lambda de voir combien il donne aux riches actionnaires, la dépression ne serait plus seulement économique, mais psychologique!

    Alors, que l'on cesse de me faire rire avec l'esprit mutualiste et solidaire des institutions de la mafia socialo! Et je me permets entre-temps, de vous rappeler que je suis loin de me situer politiquement à droite.

    Mais ce sont ces magouilles qui permettent à Le Pen, via Sarko, de persévérer et signer pour un gouvernement de droite, très à droite. Et ce n'est pas Ségolène, ni le PS dans son ensemble qui vont nous convaincre.

    A qui pouvons-nous en référer? Sur l'instant, peut-être aux Verts, pour une fois. Sans perdre l'objectif de passer à d'autres pouvoirs par la suite.
    Ou à Arlette Laguiller qui reste toujours la seule à dire haut et fort: "Travailleurs, travailleuse, on vous spolie! "

    Il n'est pas aisé, pour pouvoir agir, de ne se référer à aucun parti.
    Mais il me semble essentiel d'être conscient que nos "liberté, égalité, fraternité" ne sont que symboliques très éloignées de la réalité quotidienne.
    Le système démocratique demeure le moins mauvais pour éviter les dictatures. Mais ne pourrions-nous pas le considérer sous un nouvel angle?

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14 décembre 2009 1 14 /12 /décembre /2009 17:29
Epuisée par les difficultés de publication que je rencontre sur Over Blog, j'ai baissé le drapeau et ai souscrit à un abonnement, le plus léger, afin devoir si je puis me permettre :
Et de gagner du temps
Et d'avoir plus de possibilités de publier ce qui m'amuse (lol!) soit des diaporamas d'humour...et autres.

Je fais donc à cet instant ma première tentative...et n'y parviens pas. Tout en restant consciente que ce document circule à l'aise sur le web depuis longtemps.

Peut-être parmi mes abonnés aussi ringards que moi, certains n'ont jamais eu auparavant la possibilité de le visualiser.

SARKO surveillance SARKO surveillance

En espérant que cela fonctionne car je ne puis vérifier AVANT de publier. Dans la "prévisualisation", tous les liens sont désactivés. Pratique!
Et je ne vous explique pas comme la manip est tordue...

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13 décembre 2009 7 13 /12 /décembre /2009 22:12
Muffin sarazin jambon fromage


Epuisée par les difficultés de publication que je rencontre sur Over Blog, j'ai baissé le drapeau et ai souscrit à un abonnement, le plus léger, afin devoir si je puis me permettre :
Et de gagner du temps
Et d'avoir plus de possibilités de publier ce qui m'amuse (lol!) soit des diaporamas d'humour...et autres.

Je fais donc à cet instant ma première tentative...et n'y parviens pas. Tout en restant consciente que ce document circule à l'aise sur le web depuis longtemps.

Peut-être parmi mes abonnés aussi ringards que moi, certains n'ont jamais eu auparavant la possibilité de le visualiser.
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11 décembre 2009 5 11 /12 /décembre /2009 19:47


Ce qui me plaît chez Sarko, c'est la façon très littéraire qu'il a de parler.

Sur les bribes entendues de son dernier discours, j'ai noté une phrase qui m'a extasiée, en substance:

"Il faut savoir qu'aujourd'hui, le monde est mondialisé".

 A vous d'en trouver la signification intrinsèque.

En prime une image que vous devez tous connaître.

SARKO drapeau f[1]..


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10 décembre 2009 4 10 /12 /décembre /2009 16:12

Je supprime l'article d'il y a trois jours sur les magouilles possibles avec le permis de conduire.

Pour vous défendre sur ce plan, voici un site très informé.


http://www.defense-permis.com/_le_club.php?page=profil


PERMIS CONDUIRE

Je remercie son auteur de m'avoir prévenue que ce texte était un hoax. De plus, il m'a donné tous les moyens de m'informer au plus juste.

Je tiens à ce que mon blog , même s'il n'est pas trop fréquenté, soit une référence en ce qui concerne la fiabilité des informations que j'y publie.
Un jour de relâchement et voilà une erreur que je vous demande d'excuser.
J'ai d'ailleurs dans mon entourage proche, quelques personnes qui m'envoient tout et n'importe quoi circulant sur le Net.
Je ne me fierai , comme je l'avais toujours fait auparavant, qu'aux informations émanant de sources sures.

...Ce qui ne m'empêchera pas de vous transférer des articles engagés, ou des extraits d'auteurs, qui ont le courage et la volonté d'assumer leurs mots et leurs paroles.
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8 décembre 2009 2 08 /12 /décembre /2009 20:00

Puisqu'il n'y a pas moyen de publier de  vidéos sur OB,je m'en réfère à un texte envoyé par un ami.
Moins ludique et moins drôle , cela demande de faire l'effort de lire.
Quand j'aurai résolu la difficulté, vous aurez le droit de partager mes envois au moins aussi efficaces ou plus drôles.

Monsieur le Président, devenez camusien.

 

Monsieur le Président, je vous fais une lettre, que vous lirez peut-être, si vous avez le temps. Vous venez de manifester votre désir d'accueillir les cendres d'Albert Camus au Panthéon, ce temple de la République au fronton duquel, chacun le sait, se trouvent inscrites ces paroles : "Aux grands hommes, la patrie reconnaissante". Comment vous donner tort puisque, de fait, Camus fut un grand homme dans sa vie et dans son oeuvre et qu'une reconnaissance venue de la patrie honorerait la mémoire de ce boursier de l'éducation nationale susceptible de devenir modèle dans un monde désormais sans modèles.

De fait, pendant sa trop courte vie, il a traversé l'histoire sans jamais commettre d'erreurs : il n'a jamais, bien sûr, commis celle d'une proximité intellectuelle avec Vichy. Mieux : désireux de s'engager pour combattre l'occupant, mais refusé deux fois pour raisons de santé, il s'est tout de même illustré dans la Résistance, ce qui ne fut pas le cas de tous ses compagnons philosophes. De même, il ne fut pas non plus de ceux qui critiquaient la liberté à l'Ouest pour l'estimer totale à l'Est : il ne se commit jamais avec les régimes soviétiques ou avec le maoïsme.

Camus fut l'opposant de toutes les terreurs, de toutes les peines de mort, de tous les assassinats politiques, de tous les totalitarismes, et ne fit pas exception pour justifier les guillotines, les meurtres, ou les camps qui auraient servi ses idées. Pour cela, il fut bien un grand homme quand tant d'autres se révélèrent si petits.

Mais, Monsieur le Président, comment justifierez-vous alors votre passion pour cet homme qui, le jour du discours de Suède, a tenu à le dédier à Louis Germain, l'instituteur qui lui permit de sortir de la pauvreté et de la misère de son milieu d'origine en devenant, par la culture, les livres, l'école, le savoir, celui que l'Académie suédoise honorait ce jour du prix Nobel ? Car, je vous le rappelle, vous avez dit le 20 décembre 2007, au palais du Latran : "Dans la transmission des valeurs et dans l'apprentissage de la différence entre le bien et le mal, l'instituteur ne pourra jamais remplacer le curé." Dès lors, c'est à La Princesse de Clèves que Camus doit d'être devenu Camus, et non à la Bible.

De même, comment justifierez-vous, Monsieur le Président, vous qui incarnez la nation, que vous puissiez ostensiblement afficher tous les signes de l'américanophilie la plus ostensible ? Une fois votre tee-shirt de jogger affirmait que vous aimiez la police de New York, une autre fois, torse nu dans la baie d'une station balnéaire présentée comme très prisée par les milliardaires américains, vous preniez vos premières vacances de président aux Etats-Unis sous les objectifs des journalistes, ou d'autres fois encore, notamment celles au cours desquelles vous avez fait savoir à George Bush combien vous aimiez son Amérique.

Savez-vous qu'Albert Camus, souvent présenté par des hémiplégiques seulement comme un antimarxiste, était aussi, et c'est ce qui donnait son sens à tout son engagement, un antiaméricain forcené, non pas qu'il n'ait pas aimé le peuple américain, mais il a souvent dit sa détestation du capitalisme dans sa forme libérale, du triomphe de l'argent roi, de la religion consumériste, du marché faisant la loi partout, de l'impérialisme libéral imposé à la planète qui caractérise presque toujours les gouvernements américains. Est-ce le Camus que vous aimez ? Ou celui qui, dans Actuelles, demande "une vraie démocratie populaire et ouvrière", la "destruction impitoyable des trusts", le "bonheur des plus humbles d'entre nous" (Œuvres complètes d'Albert Camus, Gallimard, "La Pléiade", tome II, p. 517) ?

Et puis, Monsieur le Président, comment expliquerez-vous que vous puissiez déclarer souriant devant les caméras de télévision en juillet 2008 que, "désormais, quand il y a une grève en France, plus personne ne s'en aperçoit", et, en même temps, vouloir honorer un penseur qui n'a cessé de célébrer le pouvoir syndical, la force du génie colérique ouvrier, la puissance de la revendication populaire ? Car, dans L'Homme révolté, dans lequel on a privilégié la critique du totalitarisme et du marxisme-léninisme en oubliant la partie positive - une perversion sartrienne bien ancrée dans l'inconscient collectif français... -, il y avait aussi un éloge des pensées anarchistes françaises, italiennes, espagnoles, une célébration de la Commune, et, surtout, un vibrant plaidoyer pour le "syndicalisme révolutionnaire" présenté comme une "pensée solaire" (t. III, p. 317).

Est-ce cet Albert Camus qui appelle à "une nouvelle révolte" libertaire (t. III, p. 322) que vous souhaitez faire entrer au Panthéon ? Celui qui souhaite remettre en cause la "forme de la propriété" dans Actuelles II (t. III, p. 393) ? Car ce Camus libertaire de 1952 n'est pas une exception, c'est le même Camus qui, en 1959, huit mois avant sa mort, répondant à une revue anarchiste brésilienne, Reconstruir, affirmait : "Le pouvoir rend fou celui qui le détient" (t. IV, p. 660). Voulez-vous donc honorer l'anarchiste, le libertaire, l'ami des syndicalistes révolutionnaires, le penseur politique affirmant que le pouvoir transforme en Caligula quiconque le détient ?

De même, Monsieur le Président, vous qui, depuis deux ans, avez reçu, parfois en grande pompe, des chefs d'Etat qui s'illustrent dans le meurtre, la dictature de masse, l'emprisonnement des opposants, le soutien au terrorisme international, la destruction physique de peuples minoritaires, vous qui aviez, lors de vos discours de candidat, annoncé la fin de la politique sans foi ni loi, en citant Camus d'ailleurs, comment pourrez-vous concilier votre pragmatisme insoucieux de morale avec le souci camusien de ne jamais séparer politique et morale ? En l'occurrence une morale soucieuse de principes, de vertus, de grandeur, de générosité, de fraternité, de solidarité.

Camus parlait en effet dans L'Homme révolté de la nécessité de promouvoir un "individualisme altruiste" soucieux de liberté autant que de justice. J'écris bien : "autant que". Car, pour Camus, la liberté sans la justice, c'est la sauvagerie du plus fort, le triomphe du libéralisme, la loi des bandes, des tribus et des mafias ; la justice sans la liberté, c'est le règne des camps, des barbelés et des miradors. Disons-le autrement : la liberté sans la justice, c'est l'Amérique imposant à toute la planète le capitalisme libéral sans états d'âme ; la justice sans la liberté, c'était l'URSS faisant du camp la vérité du socialisme. Camus voulait une économie libre dans une société juste. Notre société, Monsieur le Président, celle dont vous êtes l'incarnation souveraine, n'est libre que pour les forts, elle est injuste pour les plus faibles qui incarnent aussi les plus dépourvus de liberté.

Les plus humbles, pour lesquels Camus voulait que la politique fût faite, ont nom aujourd'hui ouvriers et chômeurs, sans-papiers et précaires, immigrés et réfugiés, sans-logis et stagiaires sans contrats, femmes dominées et minorités invisibles. Pour eux, il n'est guère question de liberté ou de justice... Ces filles et fils, frères et soeurs, descendants aujourd'hui des syndicalistes espagnols, des ouvriers venus d'Afrique du Nord, des miséreux de Kabylie, des travailleurs émigrés maghrébins jadis honorés, défendus et soutenus par Camus, ne sont guère à la fête sous votre règne. Vous êtes-vous demandé ce qu'aurait pensé Albert Camus de cette politique si peu altruiste et tellement individualiste ?

Comment allez-vous faire, Monsieur le Président, pour ne pas dire dans votre discours de réception au Panthéon, vous qui êtes allé à Gandrange dire aux ouvriers que leur usine serait sauvée, avant qu'elle ne ferme, que Camus écrivait le 13 décembre 1955 dans un article intitulé "La condition ouvrière" qu'il fallait faire "participer directement le travailleur à la gestion et à la réparation du revenu national" (t. III, p. 1059) ? Il faut la paresse des journalistes reprenant les deux plus célèbres biographes de Camus pour faire du philosophe un social-démocrate...

Car, si Camus a pu participer au jeu démocratique parlementaire de façon ponctuelle (Mendès France en 1955 pour donner en Algérie sa chance à l'intelligence contre les partisans du sang de l'armée continentale ou du sang du terrorisme nationaliste), c'était par défaut : Albert Camus n'a jamais joué la réforme contre la révolution, mais la réforme en attendant la révolution à laquelle, ces choses sont rarement dites, évidemment, il a toujours cru - pourvu qu'elle soit morale.

Comment comprendre, sinon, qu'il écrive dans L'Express, le 4 juin 1955, que l'idée de révolution, à laquelle il ne renonce pas en soi, retrouvera son sens quand elle aura cessé de soutenir le cynisme et l'opportunisme des totalitarismes du moment et qu'elle "réformera son matériel idéologique et abâtardi par un demi-siècle de compromissions et (que), pour finir, elle mettra au centre de son élan la passion irréductible de la liberté" (t. III, p. 1020) - ce qui dans L'Homme révolté prend la forme d'une opposition entre socialisme césarien, celui de Sartre, et socialisme libertaire, le sien... Or, doit-on le souligner, la critique camusienne du socialisme césarien, Monsieur le Président, n'est pas la critique de tout le socialisme, loin s'en faut ! Ce socialisme libertaire a été passé sous silence par la droite, on la comprend, mais aussi par la gauche, déjà à cette époque toute à son aspiration à l'hégémonie d'un seul.

Dès lors, Monsieur le Président de la République, vous avez raison, Albert Camus mérite le Panthéon, même si le Panthéon est loin, très loin de Tipaza - la seule tombe qu'il aurait probablement échangée contre celle de Lourmarin... Mais si vous voulez que nous puissions croire à la sincérité de votre conversion à la grandeur de Camus, à l'efficacité de son exemplarité (n'est-ce pas la fonction républicaine du Panthéon ?), il vous faudra commencer par vous.

Donnez-nous en effet l'exemple en nous montrant que, comme le Camus qui mérite le Panthéon, vous préférez les instituteurs aux prêtres pour enseigner les valeurs ; que, comme Camus, vous ne croyez pas aux valeurs du marché faisant la loi ; que, comme Camus, vous ne méprisez ni les syndicalistes, ni le syndicalisme, ni les grèves, mais qu'au contraire vous comptez sur le syndicalisme pour incarner la vérité du politique ; que, comme Camus, vous n'entendez pas mener une politique d'ordre insoucieuse de justice et de liberté ; que, comme Camus, vous destinez l'action politique à l'amélioration des conditions de vie des plus petits, des humbles, des pauvres, des démunis, des oubliés, des sans-grade, des sans-voix ; que, comme Camus, vous inscrivez votre combat dans la logique du socialisme libertaire...

A défaut, excusez-moi, Monsieur le Président de la République, mais je ne croirai, avec cette annonce d'un Camus au Panthéon, qu'à un nouveau plan de communication de vos conseillers en image. Camus ne mérite pas ça. Montrez-nous donc que votre lecture du philosophe n'aura pas été opportuniste, autrement dit, qu'elle aura produit des effets dans votre vie, donc dans la nôtre. Si vous aimez autant Camus que ça, devenez camusien. Je vous certifie, Monsieur le Président, qu'en agissant de la sorte vous vous trouveriez à l'origine d'une authentique révolution qui nous dispenserait d'en souhaiter une autre.

Veuillez croire, Monsieur le Président de la République, à mes sentiments respectueux et néanmoins libertaires.

                                                                                                      

   
Michel Onfray 

                                                                                                 Le Monde 25 11 2009

 

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5 décembre 2009 6 05 /12 /décembre /2009 19:48
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La franchise médicale

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Dossier mis à jour le 20 novembre 2008
A partir du 1er janvier 2008, la franchise médicale s’applique sur les boîtes de médicaments, les actes paramédicaux et les transports sanitaires. Elle est plafonnée à 50 euros par an, au total.
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Au sommaire du dossier
Qu’est-ce que la franchise médicale ?

 

La franchise est une somme qui est déduite des remboursements effectués par votre caisse d'Assurance Maladie sur les médicaments, les actes paramédicaux et les transports sanitaires.

La franchise : quels montants ?

Le montant de la franchise est de :

  • 50 centimes d'euro par boîte de médicaments (ou toute autre unité de conditionnement : flacon par exemple) ;
  • 50 centimes d'euro par acte paramédical ;
  • 2 euros par transport sanitaire.
La franchise est plafonnée

Un plafond annuel
Le montant de la franchise est plafonné à 50 euros par an pour l'ensemble des actes ou prestations concernés.

Un plafond journalier
Un plafond journalier a été mis en place pour les actes paramédicaux et les transports sanitaires.
On ne peut pas déduire :

  • plus de 2 euros par jour sur les actes paramédicaux ;
  • plus de 4 euros par jour pour les transports sanitaires.
Qui est concerné ?

Toutes les personnes sont concernées par la franchise sauf :

  • les enfants et les jeunes de moins de 18 ans ;
  • les bénéficiaires de la couverture maladie universelle (C.M.U.) complémentaire ou de l'Aide médicale de l'Etat (A.M.E.) ;
  • les femmes prises en charge dans le cadre de la maternité (les examens obligatoires et la période d'exonération du 1er jour du 6ème mois de grossesse au 12ème jour après l'accouchement).

Les franchises serviront à financer les investissements consacrés à la lutte contre le cancer, la maladie d'Alzheimer et l'amélioration des soins palliatifs à hauteur de 850 millions d'euros. Un rapport sera présenté tous les ans devant le Parlement pour préciser l'affectation des montants correspondant aux franchises.

Documents à télécharger
Dépliant « Mieux comprendre votre relevé de remboursements »

Mieux comprendre vos remboursements : participation forfaitaire et franchise médicale.

Télécharger le document :Dépliant « Mieux comprendre votre relevé de remboursements » (PDF, 101 Ko)

En pratique

Questions / Réponses

1 - Comment connaître le montant de la franchise qui m’a été prélevée et à quoi cela correspond précisément ?

2 - La franchise peut-elle être prise en charge par les complémentaires santé ?

Rubriques annexesLa participation forfaitaire de 1 euro

Article mis à jour le  6 octobre 2009

Pour préserver notre système de santé, une participation forfaitaire de 1 euro vous est demandée si vous êtes âgé de plus de 18 ans. Elle s'applique pour toutes les consultations ou actes réalisés par un médecin, mais également sur vos examens radiologiques ou analyses.

Qui est concerné ?

Vous êtes concerné par la participation forfaitaire de 1 euro si vous avez plus de 18 ans depuis le 1er janvier de cette année.
La participation forfaitaire s'applique quel que soit le médecin consulté, que vous respectiez ou non le parcours de soins coordonnés. Ce qui veut dire que vous êtes concerné même si :

  • vous souffrez d'une affection de longue durée (A.L.D.) ;
  • vous êtes en arrêt maladie ;
  • vous percevez une rente d'incapacité permanente suite à une maladie professionnelle ou à un accident du travail ;
  • vous êtes titulaire d'une pension d'invalidité, vous êtes retraité, etc. ;
  • vous êtes en début de grossesse (c'est-à-dire jusqu'à la fin de votre 5e mois de grossesse), sauf pour les actes médicaux relatifs aux examens obligatoires ; en effet, la participation de 1 euro est supprimée uniquement à partir du premier jour de votre sixième mois de grossesse.

À noter
Le fait d'être titulaire du Revenu minimum d'insertion (R.M.I.) ne dispense pas de la participation de 1 euro. Cependant, si vous percevez le R.M.I., vous pouvez bénéficier de la couverture maladie universelle (C.M.U.C.), qui dispense, quant à elle, de la participation de 1 euro. Renseignez-vous.

Il n'y a pas de participation forfaitaire de 1 euro à régler :

  • pour les consultations des enfants de moins de 18 ans ;
  • à partir du premier jour du 6e mois de grossesse, si vous êtes enceinte, et ce jusqu'à douze jours après la date de votre accouchement ;
  • si vous êtes bénéficiaire de la C.M.U.C. ou de l'Aide médicale de l'État (A.M.E.).
Sur quels actes médicaux s'applique la participation forfaitaire de 1 euro ?

Vous devez verser la participation forfaitaire de 1 euro :

  • pour toute consultation ou acte réalisé par un médecin généraliste ou spécialiste : que vous respectiez le parcours de soins ou non, que la consultation ait lieu à son cabinet, à votre domicile, dans un dispensaire, dans un centre de soins, en consultation ou aux urgences à l'hôpital ;
  • lors d'examens de radiologie ;
  • lors d'analyses de biologie médicale.

Vous ne devez pas verser la participation forfaitaire de 1 euro :

  • chez le chirurgien-dentiste ;
  • pour les soins pratiqués par un masseur-kinésithérapeute ;
  • pour les soins pratiqués par les sages-femmes ou infirmiers ;
  • pour les soins pratiqués par un orthophoniste ou orthoptiste ;
  • dans le cadre d'une intervention chirurgicale, d'une hospitalisation complète d'une ou plusieurs journées à l'hôpital ;
  • pour les actes réalisés dans le cadre du dépistage organisé du cancer du sein.
Plusieurs consultations et/ou actes au cours de la même journée
  • Vous consultez plusieurs médecins différents au cours de la même journée, un seul acte ou consultation étant effectué à chaque fois : la participation forfaitaire de 1 euro est retenue pour chaque consultation ou acte.
  • Vous consultez plusieurs fois le même médecin au cours de la même journée ou vous consultez un médecin qui réalise plusieurs actes au cours d'une même séance : la participation forfaitaire de 1 euro est retenue pour chaque consultation ou acte, dans la limite de 4 euros par jour pour un même professionnel de santé.
    À noter :
    Si plusieurs actes de biologie vous sont prescrits par votre médecin, une participation forfaitaire de 1 euro sera prélevée pour chaque acte de biologie réalisé dans la limite de 4 euros par jour et par laboratoire exécutant. Renseignez vous auprès de votre laboratoire.

Le montant total de la participation forfaitaire est plafonné à 50 euros par année civile (du 1er janvier au 31 décembre) et par personne.

Comment payer la participation forfaitaire de 1 euro ?

La participation forfaitaire est déduite automatiquement du montant de vos remboursements. Elle apparaît en déduction sur les relevés de remboursement que vous adresse votre caisse d'Assurance Maladie.

Exemple
Pour une consultation chez votre médecin traitant généraliste :
La consultation est remboursée à 70 % du tarif de base, qui est de 22 euros, soit 15,40 euros. C'est à ce montant que l'on soustrait la participation forfaitaire de 1 euro. Le montant remboursé par l'Assurance Maladie sera donc de 14,40 euros.

À noter
La participation forfaitaire de 1 euro n'est pas remboursée par les organismes complémentaires de santé dans le cadre de leurs contrats responsables. Vous pouvez vous renseigner auprès de votre organisme complémentaire.
Si le montant à rembourser par l'Assurance Maladie est inférieur à 1 euro (c'est le cas, par exemple, du remboursement d'une consultation chez un médecin non conventionné), la participation forfaitaire de 1 euro ne sera pas appliquée.

En cas de tiers-payant

Si vous bénéficiez du tiers payant, c'est-à-dire de la dispense d'avance de frais pour la partie de vos dépenses remboursée par l'Assurance Maladie, le montant de la participation de 1 euro dû pour une consultation chez le médecin, un examen radiologique ou une analyse médicale sera déduit d'un remboursement ultérieur quel que soit l'acte remboursé (consultation, acte réalisé par un infirmier, un orthophoniste ....) pour vous-même ou l'un de vos ayants droit.
Votre caisse prélève le solde des montants de la participation forfaitaire d'un euro dû depuis le début de l'année.

Il y aura donc un décalage entre la date de l'acte et le moment où apparaîtra la déduction de la participation forfaitaire sur votre relevé.

Comme pour la franchise médicale, lorsqu'il n'est pas possible de récupérer les montants dus au titre de la participation forfaitaire d'un euro sur des remboursements, la récupération est réalisée sur les indemnités journalières qui vous sont versées.
La participation forfaitaire de 1 euro ne peut être prélevée sur les prestations suivantes : rente accident du travail, capital décès,...

Les relevés de remboursement de soins que votre caisse d'Assurance Maladie vous adresse précisent systématiquement la date et la nature de l'acte auquel se rapporte la participation de 1 euro.


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5 décembre 2009 6 05 /12 /décembre /2009 19:13



UNE info parallèle qui m'a été envoyée par une blogpotesse. Je dégage toute responsabilité en ce qui concerne la source et ne prétends pas vous envoyer un scoop. Je me dis toutefois qu'ils peut être utile pour les conducteurs de tenir compte de cet écrit. Voyez donc ce qu'il en sera pour vos PV dès Janvier 2010. Et merci à ceux qui pourront confirmer ou infirmer cette information dite "confidentielle"!
Personnellement, avec Sarko, ce genre de procédure ne me surprendrait pas.

Paris, le 10 novembre 2009

INFORMATION CONFIDENTIELLE
 

Suite aux dernières délibérations il a été décidé ce qui suit :
Suppression des panneaux de signalisation des radars fixes





A MESSIEURS LES PREFETS

 
A compter du 1er janvier 2010, les installations des panneaux annonçant la proximité des

radars ne seront plus systématiques à la demande des associations contre la délinquance

routière.

Cette nouvelle disposition devrait permettre de faire des économies substantielles quand on

sait le coût du panneau et de la pose (environ 10 000 €) et de positionner par ce biais

davantage de contrôles fixes. Je ne saurais trop vous conseiller de rester discret sur cette

nouvelle disposition au moins jusqu’aux élections régionales.

Par ailleurs dès 2010 les positionnements seront multipliés, l’objectif étant de mettre en place

des points fixes de contrôle tous les 10 kilomètres sur les axes principaux de vos régions pour

tendre vers un point tous les deux kilomètres d’ici 2015.L’envoi à domicile des contraventions.

Le passage en société anonyme de la poste apporte également quelques modifications pour

améliorer la rentabilité des services, ainsi l’affranchissement ne sera plus pris en charge par

l’administration et les contraventions seront expédiées en port dû dès le 1er janvier 2010 ;

Si le contrevenant ne veut pas acquitter la taxe d’affranchissement et qu’il refuse le courrier,

l’amende sera doublée et réclamée par le trésor public.

En cas de non paiement ce sera alors aux gendarmes et policiers de se présenter au domicile

du susnommé pour encaisser les sommes selon la procédure actuelle en vigueur.

Pour application immédiate aux dates désignées,

Le chef de cabinet du ministre,

G. Ardeneau

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4 décembre 2009 5 04 /12 /décembre /2009 22:17



Après avoir visionné l'émission "Mots Croisés" du lundi 23 Novembre, j'ai été particulièrement interpelée par les propos des intervenants.
J'ai téléchargé l'émission intégrale et quand j'ai souhaité vous la montrer, j'ai eu le bonheur de constater que sur OB, je n'avais droit qu'à la publication de 30mn de vidéo. Quand on veut se la faire con, on la fait courte...

Je vous en envoie donc les liens en  espérant qu'ils seront valides durant quelque temps.

 

 

 

 http://mots-croises.france2.fr/59063812-fr.php

 

 

1er débat :
Grippe A :
les Français font de la résistance

Roselyne BACHELOT
Ministre de la Santé et des Sports

Michèle RIVASI
Député européenne Europe Ecologie
Agrégée de biologie

Michel CHASSANG
Médecin généraliste
Président de la Confédération des syndicats
médicaux français (CSMF)

Patrick PERETTI-WATEL
Sociologue à l’INSERM
Co-auteur du « Principe de prévention- le culte
de la santé et ses dérives » (Ed du Seuil)

 

Jean-François DELFRAISSY
Directeur de l’Institut de microbiologie et des
maladies infectieuses à l’INSERM
Professeur de médecine Interne à la faculté de
médecine Paris Sud au Kremlin-Bicêtre

Jean-Daniel FLAYSAKIER
Médecin et journaliste
Spécialiste « santé-médecine » à la rédaction
de France 2
>> voir aussi
son blog

 

2e débat :
Foot : la main de la honte

Rama YADE
Secrétaire d’ Etat chargée des Sports

Alain FINKIELKRAUT 
Philosophe
Auteur d’ « un cœur intelligent » aux ed Stock

Vikash DHORASOO
Ancien international de Football
18 sélections en équipe de France

Eugene SACCOMANO
Journaliste
Animateur sur RTL et LCI
Commentateur des matchs de football sur RTL

 

 

 

 

 

 
Bien sûr, il nous a fallu subir les deux représentantes du gouvernement qui n'ont fait qu'enfoncer le clou dans ce que l'on peut envisager de pire. La Bachelot comme la Yade n'étaient là que par obligation pour la direction de la rédaction.
Sur les deux sujets d'actualité, les participants, sauf le ministres, ont affiné toutes les questions que l'on pourrait se poser.
J'ai toutefois eu le bonheur d'entendre les propos d'un "footeux" très intelligent et  sensible :
Vikash DHORASOO.



Voilà une personne qui éduque bien ses  enfants et dit comment elle voit les choses. Entre autres: Les vedettes du sport ne sont pas de modèles à suivre .
Moi, qui ne suis pas comme Finkelkraut - je déteste le foot et ne suis pas du tout sportive- j'ai admiré Vikash pour se prises de positions. J'ai été ravie qu'il parle de l'éducation qu'il donnait à ses filles. Mais foncièrement dérangée sur un commentaire du journaliste dont je ne citerai même pas le nom tant je l'ai trouvé beauf. Notre super footeux, d'origine indienne, voire moins abrupte que certaines cultures, a OSE dire qu'il mettait au lit ses deux gamines, très jeunes, à 20h tous les soirs. Et il a presque été traité de '"psychorigide" alors qu'il est prouvé que tous les jeunes enfants ont besoin d'au moins 10h de sommeil par nuit. Voilà une règle, apparemment devenue désuète, que j'ai régulièrement observée avec ma fille.
Ayant déjà été cataloguée comme "famille monoparentale", ma progéniture aurait dû échouer dans ses études. Il se trouve qu'elle vient de terminer une thèse de Doctorat avec les félicitations du jury.
Donc, Monsieur Vikash DHORASOO, vous avez raison de continuer dans votre démarche éducative. Et j'espère que vos filles réussiront aussi bien que la mienne!

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